La compagnie californienne Tesla Motors vend depuis 2008 une petite voiture de sport. La Tesla Roadster est une voiture électrique dont l'énergie provient uniquement d'une batterie de lithium.
La compagnie californienne Tesla Motors vend depuis 2008 une petite voiture de sport. La Tesla Roadster est une voiture électrique dont l'énergie provient uniquement d'une batterie de lithium.

Le véhicule électrique : une croissance sur les chapeaux de roues !

Diminution des émissions de Co2 et des nuisances sonores, faible consommation et recyclage : autant d’atouts qui font des véhicules hybrides et électriques les rois de la route de demain. Focus sur les dernières évolutions de ces moyens de transport innovants et éco-responsables.

La compagnie californienne Tesla Motors vend depuis 2008 une petite voiture de sport. La Tesla Roadster est une voiture électrique dont l'énergie provient uniquement d'une batterie de lithium.
La compagnie californienne Tesla Motors vend depuis 2008 une petite voiture de sport. La Tesla Roadster est une voiture électrique dont l'énergie provient uniquement d'une batterie de lithium.

Un marché prometteur
Le marché mondial du véhicule décarboné est un marché en expansion. Avec 4.5 millions de véhicules créés d’ici 2025, il devrait permettre à la France de générer 12 milliards € d’activité par an, de réduire ses émissions de CO2 de 3 % et ses importations d’énergies fossiles de 4 millions de tonnes équivalent-pétrole. Si en 2020, l’électrique et l’hybride devraient représenter 5 % du parc automobile français, ils cibleront en priorité les entreprises publiques et les collectivités afin de garantir des débouchées aux constructeurs. Le développement des infrastructures de recharge s’illustre comme un business connexe prometteur. Depuis le début de l’année, les constructions d’immeubles de bureaux et d’habitation avec parking doivent obligatoirement intégrer des prises de recharge et il est prévu l’installation de 4 millions de bornes publiques et privées d’ici 2020.

 

L’émergence de nouvelles compétences
Si l’électronique est prisée par l’automobile depuis 20 ans, cette tendance s’amplifie avec l’électrification progressive des véhicules. Cette mutation technologique progressive entraine ainsi des changements dans l’organisation de la filière auto et l’émergence de nouvelles pratiques. On observe ainsi une incroyable croissance des métiers de l’électrotechnique et de l’électronique pour la fabrication de batterie, la conception, et la sécurité, mais aussi de l’industrie, pour la gestion de l’énergie, et de métiers plus commerciaux pour développer des réseaux de distribution et SAV adaptés. La mise en place du réseau de bornes de charges nécessite quant à elle les compétences de techniciens et informaticiens pour la maintenance et la gestion des installations, notamment en matière de systèmes d’information.

 

Des stratégies constructeurs innovantes
Les constructeurs sont encouragés à accélérer leurs efforts de R&D par des aides publiques et des partenariats avec les équipementiers et fabricants de batteries. Ils innovent en priorité sur les principaux inconvénients de l’électrique, à savoir l’autonomie des batteries et la vitesse, ce qui permet de voir émerger aujourd’hui des projets atteignant les 140 km/h. Avec l’ambition de devenir leader du marché, Renault-Nissan mise ainsi sur une production de 200 000 unités d’ici 2015 et prend le parti de l’urbain avec le Quadricycle, scooter électrique d’un nouveau genre. PSA mise quant à lui sur l’hybridation diesel afin de mieux répondre à un marché européen ultra-diéselisé. Précurseur de l’hybride, Toyota compte enfin conserver son avance en développant de nouvelles solutions d’association essence / électricité pour pallier à l’accroissement des coûts du tout électrique.

Du nouveau chez les constructeurs…
Si 2011 a popularisé le transport électrique auprès des professionnels, 2012 devrait être l’année de la voiture électrique pour tous. Familiarisés à l’écomobilité, les citadins pourront utiliser la Renault Zoé ZE, un des véhicules les plus aboutis du marché, urbain, compact et accessible, ou encore la Smart électrique, 1er véhicule bi-place atteignant les 120 km/h. Opel, Toyota et Peugeot feront quant à eux la part belle à l’hybride et l’hybride rechargeable.
Et dans les grandes écoles
L’éco-mobilité a le vent en poupe dans les grandes écoles. A noter à l’agenda des nouvelles formations : l’initiative conjointe de l’ENS Cachan/IFP/Supélec/ Centrale Paris pour l’ouverture d’un cycle « Véhicules et transports durables, spécialité électrification et propulsion automobile » et celle d’Arts et Métiers ParisTech / ENSTA / Mines ParisTech / Les Ponts, pour la création d’un Master « Mobilité Véhicules Electriques » qui semblent offrir de belles perspectives à l’international.

 

CW.