Dominique Pennelier, DSI de Crédit Agricole Consumer Finance (CA-CF) et de sa filiale en France
Dominique Pennelier, DSI de Crédit Agricole Consumer Finance (CA-CF) et de sa filiale en France

Le DSI de Crédit Agricole Consumer Finance, véritable business partner des métiers

DSI de Crédit Agricole Consumer Finance (CA-CF) et de sa filiale en France, acteur majeur du crédit à la consommation en Europe, Dominique Pennelier se veut un véritable business partner au service des métiers de CA-CF. Il met son expérience managériale de conduite du changement, lors de fusions informatiques dans le monde bancaire, au service de la transformation digitale de CA-CF.

 

Dominique Pennelier, DSI de Crédit Agricole Consumer Finance (CA-CF) et de sa filiale en France
Dominique Pennelier, DSI de Crédit Agricole Consumer Finance (CA-CF) et de sa filiale en France

 

Quelles compétences avez-vous acquises au fil de votre parcours ?
J’ai conduit le changement lors de rapprochements et de fusions d’entreprises ou de changements informatiques au sens large, dans le monde bancaire, dans les métiers des titres, de la gestion d’actifs, de l’épargne salariale, des salles de marché. Ceci dans des milieux différents que sont le Retail et services aux particuliers, les institutionnels, en France et à l’étranger. (Crédit Mutuel-CIC, Caisse des dépôts, CNCE, Crédit Agricole…). J’ai donc acquis les connaissances fonctionnelles et l’expérience managériale qui vont de pair avec ces opérations. Finalement les éléments techniques ou spécifiques à l’informatique et ses évolutions sont davantage un support et moyen de mener tous ces projets.

 

Comment concevez-vous votre fonction ?
Je suis à la fois DSI du groupe CA-CF et DSI de sa filiale française. J’anime une équipe de 600 personnes en interne dont 400 à Paris, à laquelle s’ajoutent plus de 1 000 prestataires, et gère un budget de plus de 200 M€. Pour moi, un DSI performant, heureux est un DSI qui n’a pas d’incident au quotidien. Un DSI est jugé sur son efficacité et de plus en plus sur l’immédiateté du service qu’il apporte. Le vrai rôle de l’informatique est de se mettre au service de son entreprise, de l’aider à se transformer. Le DSI est également là pour apporter de l’innovation dans un monde où l’on est passé de débats techniques stériles à des usages. Une bonne informatique reste une informatique de proximité, au service de l’utilisateur, des clients finaux, des métiers. Mais le métier de DSI est sans cesse challengé. On assiste au débat entre les fonctions de DSI et de chief digital officer, qui seront, à mon sens, amenées à fusionner.

 

« Un DSI heureux
est un DSI qui n’oublie pas que le quotidien
est sa priorité et
qui sait emmener
son entreprise vers
des changements transformants
et innovants »

Votre règle en termes de management ?
La règle principale est de dire ce qu’on va faire et de faire ce qu’on a dit. Vous n’emmenez pas une équipe si vous n’êtes pas clair avec elle. Un bon manager doit être transparent, garder le cap et ne pas douter de ce qu’il va faire.

 

A quels défis êtes-vous confrontés ?
Les défis majeurs auxquels nous sommes confrontés sont des défis de sécurité, de cybercriminalité, de cybersécurité, des métiers en forte expansion. Par ailleurs, sur les évolutions numériques et le digital. Ces enjeux sont primordiaux tant sur la façon de rendre des services dans un monde qui bouge sans cesse, que sur la capacité à rester compétitif.

 

En tant que business partner des métiers, comment contribuez-vous à la création de valeur ?
Le DSI contribue à l’amélioration du service client, à l’amélioration de la rentabilité, de l’efficacité opérationnelle. Les managers contribuent à la création de valeur par leur engagement, par leur capacité à décider et à assumer leurs responsabilités, par leur exemplarité.

 

Quels grands chantiers menez-vous ?
Ils sont nombreux. Le programme digital de CA-CF en France, Sofinco 3.0, représente une centaine de projets et 80 millions d’euros d’investissement. Nous avons de nombreux projets autour de la sécurité. Nous sommes aussi en train de finaliser la fusion des SI de Finaref et Sofinco, les deux entités qui ont fusionné pour créer CA-CF en France, et d’unifier l’informatique pour la France et l’international.

 

Où trouvez-vous l’inspiration?
Je rencontre mes collègues DSI du groupe Crédit Agricole, lieu d’échange d’idées, dans des réunions régulières, des travaux en commun. Je peux en outre participer aux nombreux évènements organisés par le groupe Crédit Agricole pour nous ouvrir à l’extérieur, comme les 48h technos. Je pense qu’en tant que manager, innovant, ouvert sur le monde, il ne faut pas se limiter à ses pairs. Il est nécessaire de partager ses expériences mais je préfère échapper au côté caste du DSI et rencontrer les nombreux partenaires, qui gravitent autour de nous dans tous les domaines.

 

Qu’est-ce qui peut attirer les jeunes diplômés chez Crédit Agricole Consumer Finance ?
CA-CF est une entité du groupe Crédit Agricole, un grand groupe bancaire, qui peut proposer des passerelles dans ses différentes filiales, et offrir de belles carrières. CA-CF a fait de la transformation digitale un axe prioritaire de sa stratégie

 

Quels types de profils recherchez-vous ?
Nous offrons de très nombreuses opportunités aux jeunes diplômés. C’est avec eux que nous allons construire l’informatique, qui sera de plus en plus un assemblage de services, et les usages de demain. J’ai 30 postes à pourvoir en maîtrise d’ouvrage, ou développements. Nous recrutons des Bac +5, créatifs, voire des geeks, et prenons des jeunes en contrat d’apprentissage. Nous attendons des jeunes diplômés qu’ils soient capables de gérer des projets, de conduire le changement, de dessiner des applications mobiles. Nous sommes partenaires de Centrale Lille et des écoles du Campus Télécom d’Evry, et souhaitons développer davantage encore les relations avec les grandes écoles.

 

Acteur majeur du crédit à la consommation en France, en Europe et à l’échelle internationale, CA Consumer Finance place au coeur de sa stratégie la qualité de service, la satisfaction de ses partenaires et clients, l’innovation – facteur clé de différenciation sur un marché du crédit très mûr – et l’efficacité opérationnelle, gages de sa compétitivité. Cet organisme en pleine expansion emploie 10 000 personnes dont la moitié en France au sein de CA-CF France, fusion de Finaref et Sofinco. A l’international, CA-CF déploie ses activités à travers des filiales ou joint-ventures locales très performantes. De la vente de crédit à la consommation pur et dur, CA-CF s’oriente de plus en plus vers le support à la vente de produits, vente de crédit, de produits pour le Groupe Crédit Agricole et LCL, et de produits de fidélité à de grandes enseignes comme le Printemps, la Fnac, La Redoute. Crédit Agricole Consumer Finance est également un acteur de référence du financement automobile, grâce notamment à ses joint-ventures avec Fiat, Ford, Mazda, Toyota, Mitsubishi et Honda.

 

L’innovation numérique, une nécessité
L’innovation numérique est une nécessité qui se décline sur l’ensemble des axes de la stratégie de Consumer Finance. Pour accompagner sa transformation digitale, répondre aux nouvelles attentes et exigences des consommateurs, CA-CF déroule depuis avril 2015 le programme de digitalisation « CA CF 3.0 » qui regroupe une centaine de chantiers rattachés à chacun des axes de la stratégie. L’entreprise a noué des partenariats avec les géants de l’internet, Apple, Google, et s’inspire notamment des modèles des startup hébergées par la pépinière du Groupe Crédit Agricole « le Village by CA ». Objectif : utiliser tout ce que l’on peut imaginer comme moyen autour de la dématérialisation des projets, mobile first, tunnels de transformation, big data… et en faire la promotion. CA-CF bénéficie des formations dispensées par l’université interne du groupe Crédit Agricole SQYPARK Academy, située sur le campus technologique de Saint-Quentin-en-Yvelines. Cette académie informatique et digitale a noué des partenariats avec les écoles du plateau de Saclay et des sponsors comme IBM et Microsoft pour faire de la veille technologique, apprendre et former les gens. Le Labo Sofinco, (dont Dominique Pennelier est le co-sponsor), regroupe une cinquantaine de permanents qui testent des nouvelles technologies ou des nouveaux projets, comme l’internet Apple, la signature électronique, les tablettes en magasin, « votre literie pour 1€ par jour », et développent des prototypes de produits.

 

Chiffres clés :
CA supérieur à 2 milliards dont 892 en France –
RNPG : 380 dont 85 en France – 10 000 collaborateurs – Présent dans 21 pays

 

A.M.O.

 

Contact : dpennelier@ca-cf.fr