Envie de découvrir le Groupe Gilbert, ETI industrielle française leader dans le domaine de la santé, qui met ses collaborateurs au cœur de sa réussite ? Suivez le guide avec Bertrand Gossieaux (IAE Caen 99), Responsable des Systèmes d’Information, qui ne jure que par l’épanouissement de ses équipes.
Le groupe Gilbert, une vraie success story à la française ?
Créée en 1904 et développée depuis 1962 en Normandie par la famille Batteur, notre Groupe 100 % familial opère dans les domaines pharmaceutique, cosmétique et de l’hygiène. Avec un portefeuille de 40 marques (dont Laboratoires Gilbert, Physiodose, Physiolac, Marimer…) nous possédons l’un des plus gros catalogues en pharmacie en France avec près de 3 000 références. Nous exportons également nos produits dans 79 pays. Nos secteurs phares ? Le « fond » de pharmacie, avec lequel nous sommes présents dans 100 % des hôpitaux français de métropole, les produits pour bébé en pharmacie, notamment en tant que deuxième leader mondial dans le domaine de l’unidose stérile et du sérum physiologique avec notre marque Physiodose. Au sein de nos laboratoires et de nos six sites de production, tous situés en France, nous rassemblons 1 200 collaborateurs.
Travailler au sein d’une entreprise familiale ça change tout ?
Oui car la politique actionnariale d’investissement est au service de l’outil industriel et des collaborateurs. Nous maîtrisons l’ensemble de la chaîne de valeurs : de la conception des produits via notre labo de R&D, à la distribution directe ou indirecte, en passant par la fabrication et la commercialisation. Nous sommes d’ailleurs fiers d’avoir intégré depuis 2022 le classement Choiseul Conquérants qui distingue 200 entreprises s’inscrivant dans une dynamique de conquête sur leur marché. Faire partie d’une entreprise à taille humaine, c’est aussi bénéficier de circuits courts de décisions et de relations faites de proximité et d’entraide.
Qu’est-ce qui vous a conduit à rejoindre le groupe Gilbert il y a 24 ans ?
Ma formation pluridisciplinaire en management industriel avec des compétences techniques et humaines m’a amené à intégrer le groupe en 1999. J’ai commencé comme contrôleur de gestion opérationnel et participé à la vie du service informatique, limité à l’époque à deux personnes. On m’a ensuite chargé de construire et de piloter le système d’information. Je ne suis pas informaticien pourtant, le fait de bien connaître les métiers et d’avoir une appétence technique forte, me permet aujourd’hui d’être le chef d’orchestre de la DSI. Je coordonne les équipes techniques et fais le lien avec les métiers et nos partenaires. Mon crédo ? Avoir la tête dans la stratégie et les mains dans le cambouis. Ma préoccupation au quotidien : le bien-être de mes équipes pour assurer nos missions.
Quels sont les défis de la DSI ?
Notre principal défi est le maintien en condition opérationnelle du système d’information pour répondre aux besoins des métiers au quotidien et aux exigences de sécurité. Mes collaborateurs sont des « couteaux suisses » : des généralistes qui ont une appétence à s’ouvrir à autre chose que leur formation initiale. La DSI compte pour cela 25 personnes réparties dans cinq pôles. Le pôle Infrastructure gère les fondations : salles informatiques, réseaux, serveurs, PC et sécurité. Le pôle Logiciel supervise l’intégration des logiciels standards du marché et développe les interfaces et logiciels nécessaires à nos activités. Nous gérons 80 logiciels métiers, deux tiers de standards et un tiers de développement interne. Le pôle Support utilisateurs forme et accompagne les utilisateurs avec leurs outils informatiques. Le pôle Décisionnel pilote la data, la business intelligence et la gestion budgétaire. Il s’appuie sur l’ensemble des données du système d’information pour mettre en place tableaux de bord et reportings nécessaires aux métiers et à la direction. Le pôle Développement web enfin, s’occupe des sites internet, intranet et des technologies numériques. En complément, le service validation des systèmes d’information nous accompagne à 100 % pour répondre aux exigences réglementaires du secteur pharmaceutique. Toutes les semaines, nous réunissons l’ensemble des pôles pour partager l’information et les sujets du moment. Et chaque mois, une réunion de service rassemble toutes les personnes de la DSI afin de prendre du recul et anticiper les évolutions. La transversalité et la pluralité des métiers sont une réalité et personne n’est cloisonné dans son pôle.
Quel rôle jouent les technologies émergentes dans la transformation numérique du Groupe ?
Nous faisons de la veille en permanence pour intégrer de nouvelles briques technologiques, dont l’Intelligence Artificielle, dans la chaine de valeurs. Cela nous permet d’élargir notre spectre de réflexion. L’IA nous aide, pour des besoins précis, par exemple à dématérialiser les processus, à la prédiction statistique ou de panne, ou à la prévision de vente. Mais, dans nos domaines d’activités, on ne peut pas tout baser sur l’IA car rien ne vaut l’intelligence humaine et réelle. Nous passons 80 % de notre temps sur la gestion des matériels, des logiciels, de la sécurité, des montées de version, des évolutions et de l’accompagnement utilisateurs. L’IA est un outil pour aller plus loin, il faut en prendre le meilleur et l’encadrer. Ma conviction ? L’humain avant tout !
Quelles opportunités offrez-vous aux jeunes diplômés ?
En 2024, nous allons renforcer l’équipe car tous les métiers de la DSI sont en tension. Nous avons ouvert six postes, parmi lesquels : administrateurs systèmes et réseaux, adjoint au responsable du pôle Support utilisateur, intégrateurs-développeurs de logiciels. L’ensemble des pôles est confronté à des besoins croissants d’intelligence humaine… et non artificielle ! C’est pourquoi l’intégration au sein de la DSI est facilitée par un parcours d’un à deux mois. Tous les nouveaux arrivants passent du temps avec chaque collaborateur pour avoir une vision transverse. J’investis beaucoup dans ce partage et ces échanges humains qui sont essentiels. Au sein de la DSI, tous les individus ont la même importance et peuvent librement s’exprimer et être force de proposition pour que nos outils soient meilleurs. Durant leur parcours, les collaborateurs peuvent aussi évoluer d’un pôle à l’autre et participer à beaucoup de projets transverses.
Les soft skills clés ?
Un futur informaticien doit être technique, mais aussi ouvert sur les métiers, les utilisateurs et la chaîne de valeurs. Travailler à la DSI, ce n’est pas faire seulement de l‘informatique derrière son PC et taper du code. Il faut aimer le contact humain, le travail en équipe et être ouvert d’esprit.
Comment le Groupe Gilbert participe positivement à l’humanité augmentée ?
Le Groupe Gilbert a pour mission de proposer des solutions de santé accessibles à tous, respectueuses de l’Homme et de son environnement. La DSI met à disposition les bons outils et solutions conçus, intégrés et développés par des collaborateurs investis, ouverts qui connaissent la technique et les métiers.
Contact : www.groupe-gilbert.fr/talents/