Bernard Roman
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ING Commercial Banking France, la performance au service de l’exigence

Parmi les 15 premières institutions financières européennes, le Groupe ING est bien connu des particuliers comme banque de détail (ING Direct) mais aussi comme banque commerciale à destination des entreprises et des institutions financières. Rencontre avec Bernard Roman (Doctorat Sciences- Economiques 88 – Université Aix-Marseille II), Directeur Général d’ING Commercial Banking en France.

 

Bernard Roman
Bernard Roman

La stabilité d’une expertise mondiale
ING Commercial Banking en France s’adresse aux grandes entreprises et institutions financières françaises. Il leur est offert des services sur-mesure s’appuyant sur une forte expertise en matière de financement, de financement de projets, de financement structurés, de financement d’acquisition, de services paiements et cash-management, de produits de couverture et de gestion des risques et de taux de change. La clé est dans la pertinence et la coordination de cette offre en face des besoins plus que dans l’innovation produits. « Dans le secteur bancaire, la réussite ne réside pas nécessairement dans la créativité mais plutôt dans un travail de coordination d’expertises différentes. La banque est une somme de métiers de spécialistes qu’il faut allier pour obtenir des solutions pertinentes pour les clients. Nous nous appuyons en outre sur la force et la performance du réseau mondial du Groupe afin d’accompagner développement international de nos clients ».

 

Diriger une entreprise, c’est comme diriger
une équipe sportive : sans coordination,
pas de cohérence et sans cohérence, pas d’efficacité

Les spécificités d’un management local
Selon Bernard Roman, un Directeur Général pour un pays n’est pas forcément un manager comme les autres et doit mettre en oeuvre des aptitudes de direction particulières. « Il faut coordonner l’ensemble des équipes travaillant dans des lignes métiers différentes et intégrées fonctionnellement la plupart du temps au niveau mondial . Il est également impératif d’assurer une présence et une proximité vers la clientèle et d’assurer la cohérence entre la stratégie du Groupe et les actions sur le marché local de sorte que clients et collaborateurs comprennent la stratégie et l’offre et en particulier leur cohérence et leur continuité. La banque est un métier abstrait, il faut expliquer ce qu’on fait et être transparent visà- vis des clients, des collaborateurs et de l’environnement de notre métier en général. Par ailleurs, le rôle du responsable pays est de faire en sorte que le Groupe soit informé des spécificités et des opportunités locales pour les intégrer dans sa vision globale. Rapprocher le local et le global ou plutôt intégrer le local dans une approche globale, voilà une des clés, certes évidente, mais pas si facile à mettre en oeuvre concrètement ».

 

Le manager : un dirigeant multi-facettes
Si prendre en compte la diversité est indispensable pour un Groupe, ça l’est aussi pour un manager. « Le responsable local doit savoir donner la même importance à tous les métiers de l’entreprises. Durant mon parcours chez Suez, Deutsche Bank et ING, j’ai exercé des fonctions de Direction Générale mais aussi en RH et en Finance. Cela me permet aujourd’hui d’avoir à la fois une bonne expérience des problèmes de personnel et de management avec une forte orientation sur les résultats. Ce besoin de diversité dans les parcours professionnels se vérifie aussi au coeur du secteur bancaire lui même. Dans une banque de détail, le management des équipes et les aspects commerciaux et produits sont essentiels alors que dans la banque de financement, l’approche sur mesure et l’expertise sont décisives. Pour être un bon Directeur Général, il faut savoir multiplier les expériences différentes pour mieux comprendre les autres métiers ou fonctions et savoir en changer régulièrement ». Ainsi le manager est-il un coordinateur multi-compétent qui s’adapte aux circonstances des métiers et des marchés. « Diriger une entreprise, c’est comme diriger une équipe sportive : sans coordination, pas de cohérence et sans cohérence, pas d’efficacité ».

 

La crise : un rappel des principes
fondateurs de la banqueLa crise a touché de plein fouet le secteur bancaire et a su lui rappeler ses principes fondateurs. La solvabilité d’abord, indispensable pour éviter à la banque de faire faillite et d’entrainer une banqueroute généralisée. La liquidité ensuite, car elle est le facteur de base du fonctionnement des activités bancaires. Elle a aussi eu le mérite de remettre en avant la notion de transparence. « Une banque doit être simple et savoir se faire comprendre de ses clients et de ses collaborateurs. Cela créé un climat de confiance, renforce les contrôles internes et la maîtrise les risques et permet d’assurer l’équilibre des activités dans la durée ».

 

CW

 

Contact : bernard.roman@ing.fr