Laurent Taupin (UTC 91), Chef de projet EOLAB chez Renault ©Jon Ongkiehong
Laurent Taupin (UTC 91), Chef de projet EOLAB chez Renault ©Jon Ongkiehong

Diversité et innovation, les véritables moteurs de croissance de Renault

Présent dans 125 pays, le groupe Renault, à travers ses trois marques – Renault, Nissan, Dacia –, offre un grand nombre d’opportunités et des carrières très variées aux jeunes ingénieurs. Une passion de l’automobile liée à une innovation omniprésente qui façonne la culture du groupe. La preuve par l’exemple avec Laurent Taupin (UTC 91), chef de projet Eolab chez Renault.

Laurent Taupin (UTC 91), Chef de projet EOLAB chez Renault ©Jon Ongkiehong
Laurent Taupin (UTC 91), Chef de projet EOLAB chez Renault ©Jon Ongkiehong

Quelle place occupe l’innovation dans vos missions quotidiennes ?
Elle s’intègre à toutes les étapes du projet, depuis la définition de notre objectif il y a trois ans à la réalisation du prototype en passant par la phase de CAO, essentielle pour déterminer les performances et la compétitivité du modèle. Eolab constitue notre vitrine technologique : c’est le concept du futur. Le projet regroupe de multiples innovations autour de trois piliers techniques : l’allégement, l’aérodynamique et la motorisation. Mes responsabilités sont très variées et je travaille avec un grand nombre d’interlocuteurs très divers. Pas moins de deux cents collaborateurs ont été impliqués et dans tous les domaines de l’ingénierie : électronique, aérodynamique, crash, motorisation… mais aussi les services achats, juridique, communication, etc. C’est une vraie chance de travailler avec l’ensemble de ces corps de métiers. Mon rôle est alors de les faire travailler en bonne intelligence.

 

“ L’automobile est un secteur on ne peut plus vivant, porteur de futur dans lequel il reste tout à inventer. ”

Quels enjeux attendent les jeunes talents de demain ?
La voiture est à la fois un objet émotionnel et rationnel. Le respect de l’environnement constitue un challenge permanent avec un objectif précis : concevoir des voitures de plus en plus neutres pour la planète grâce à un important travail sur les matières et la recyclabilité en fin de vie. De tels enjeux nécessitent des compétences clés dans la connaissance des matières, des processus de fabrication… En ce sens, l’innovation est le pivot central de notre croissance. C’est aussi une façon de continuer à faire rêver, de répondre de mieux en mieux aux aspirations et à la passion de nos clients. Mais finalement, la véritable innovation reste encore à inventer et c’est ce qui est passionnant. C’est un moteur au quotidien.

 

Quels métiers s’ouvrent aux jeunes diplômés dans ce contexte d’innovation ?
Les voitures sont de plus en plus connectées. Les métiers liés à l’électronique et les connaissances en téléphonie et Internet sont donc particulièrement importants. Tout comme le travail sur les matériaux de type thermoplastique, liés à l’allégement des voitures et la réduction de leurs émissions. Toutes les étapes autour de l’électrification des motorisations impliquent également des connaissances poussées en contrôle, en électronique, en électro-chimie (pour les batteries de voitures électriques)… Soit autant de nouvelles compétences dont les jeunes ingénieurs sont déjà imprégnés. De plus, ils arrivent avec leur regard neuf qui est extrêmement riche pour l’innovation : les voitures du futur, ce sont eux qui vont les conduire ! Ces compétences s’avèrent clés pour bâtir une carrière. Chez Renault, les missions sur les projets durent en moyenne 3-4 ans, les évolutions se font alors « naturellement ». Dès qu’un projet se termine, le comité de carrière identifie les postes vacants, propose les formations complémentaires nécessaires pour cette nouvelle fonction… Il est tout à fait possible de changer de métier voire de pays, dans un groupe international, au sein d’une alliance avec Nissan, ce qui enrichit les expériences, selon un certain fil conducteur néanmoins. Personnellement, j’ai déjà rejoint ma nouvelle équipe : j’ai en charge le déploiement des briques technologiques d’Eolab sur les véhicules de série Renault qui sortiront dans quelques années. Je vais devoir m’appuyer sur un grand nombre d’ingénieurs moteur, donc j’aurai surement besoin de forces vives… ce qui implique des recrutements ! Chez Renault, on garde toujours un temps d’avance.

 

Quels conseils à un jeune diplômé ?
« Diversifiez vos expériences. J’ai beaucoup voyagé. À chaque étape, plus on visite un endroit différent du précédent, plus on s’enrichit et on en ressort grandi. J’ai réalisé mon projet de fin d’étude en Corée du Sud, mais j’y ai également travaillé pour ESI et Renault Samsung. J’ai donc vu ce pays de trois manières différentes. J’ai aussi travaillé deux fois aux États-Unis. J’y ai acquis des habitudes de travail complémentaires aux méthodes françaises et coréennes, une expérience qui m’a beaucoup apporté, tant dans ma carrière professionnelle que dans ma vie personnelle. »

 

Chiffres clés
Présent dans 125 pays – Un chiffre d’affaires 2014 de 41 055 millions d’euros – Effectif 2014 : 117 395 salariés – 46 % des ventes du groupe réalisées hors d’Europe en 2014 – 1ere marque de véhicule électrique en Europe : 17 800 véhicules vendus en 2014

 

VC

 

Contact : http://group.renault.com/travailler-chez-renault/nous-rejoindre/offres/