« Le conseil est un métier fabuleux où l’on apprend beaucoup de choses, où l’on ne s’ennuie jamais, où l’on s’aguerrit en permanence, et parfaitement adapté aux jeunes générations qui aiment le changement ». Michel Noiry, CEO, Origa Consulting, Expert Consult’in France, vous donne les clés pour intégrer et réussir dans le conseil.
Toi qui cherche un job, essaie le conseil !
– Cette profession valorise les meilleures formations… Les cabinets restent assez élitistes dans leur recrutement. Le sésame pour entrer dans la profession reste bien souvent un diplôme d’une Grande Ecole de Management ou d’Ingénieur ainsi qu’un Master 2 d’Université. Si 50 % des personnes recrutées sont de jeunes diplômés, la finance (30 %) et l’industrie (30 %) constituent les deux premiers secteurs du marché du conseil.
– Pourquoi autant de recrutements dans le secteur du conseil ? Alors que l’économie est plutôt atone, le conseil se trouve en pleine croissance depuis deux ans (6 % en 2015 et 8 ou 9 % attendu en 2016). Cette activité n’est plus liée aux cycles économiques car elle est dirigée par la transformation digitale qui génère de nombreux projets chez les clients français ou étrangers. De fait, le conseil s’est en partie affranchi du reste de l’économie.
Paroles d’expert
« En France, le marché du conseil est en forte croissance sur les aspects d’investissement et de transformation des entreprises aussi bien que des administrations. » Remi Legrand, Président de Consult’in France
L’international moteur de carrière : c‘est une bonne école pour faire carrière en entreprise puisqu’aujourd’hui les métiers de manager et de dirigeant demandent de plus en plus de transversalité et d’expérience à l’international que l’on acquiert en faisant du conseil. En effet, les missions internationales représentent le quart du chiffre d’affaires de la profession
Sous le signe de l’entrepreneuriat : il s’agit d’une profession dans laquelle on peut se lancer, avec des cabinets organisés sous forme de partnership qui offrent l’opportunité de devenir associé, ce qui constitue une véritable aventure entrepreneuriale. Le conseil bénéficie de cette dynamique qu’on trouve dans les start-ups, avec un souffle entrepreneurial et l’exigence d’un travail en équipe indispensable dans ce métier.
Un dynamisme au féminin : avec un pourcentage de 40/ 60 de femmes et d’hommes, les entreprises de conseil sont en passe d’atteindre un équilibre du point de vue de la mixité.
Le site à connaître pour postuler : trouver tous les cabinets qui recrutent : www.consultinfrance.fr
« Si classiquement le conseil était considéré comme un tremplin de carrière, on constate qu’aujourd’hui il est devenu un secteur à part entière offrant des perspectives de carrière à long terme avec des salaires conséquents allant de 35 à 100 K€ en fonction des profils et de l’expérience. »
La question à se poser : Ai-je le profil recherché par les cabinets ?
Au-delà du bagage intellectuel, certains éléments du métier de prestataire qui intervient chez des clients pour accomplir une mission relèvent essentiellement du savoir-être. La relation n’est pas hiérarchique ni totalement commerciale car le travail comporte des aspects très techniques. S’il ne faut pas être rigide ou carriériste, les consultants trop commerciaux ne réussissent pas mieux. Il n’existe pas de profil type mais l’exercice de ce métier nécessite des qualités d’interface, qualités que tout le monde ne possède pas.
L’apprentissage par l’expérience
Le métier continue à s’apprendre sur le tas dans une relation de compagnonnage. Les cabinets offrent bien des cycles de formation aux nouvelles recrues et tout au long de la carrière. Mais l’essentiel s’apprend au contact d’autres consultants plus expérimentés. Ils confient aux juniors une partie du travail dans le cadre d’équipes structurées qui interviennent sur les missions. 50 % des personnes qui intègrent les cabinets font carrière dans le secteur.