Chez Orano, les métiers industriels s’accordent au féminin pluriel

Sophie Le Ber (UTC 97) est Directrice des Opérations d’Orano TEMIS (société spécialisée dans la conception et la réalisation d’équipements pour le nucléaire) depuis 3 mois, nouvelle étape d’une carrière riche d’expériences diverses et dans le groupe depuis plus de 20 ans. Parmi les seules femmes dans les métiers techniques de l’industrie du nucléaire à la fin des années 90, elle se réjouit aujourd’hui d’accueillir de plus en plus de femmes à ses côtés. interview réalisée le 04 /11/2020

 

Orano (ex-Areva) est un groupe industriel international qui concentre toutes les activités liées au cycle du combustible nucléaire, de la mine au démantèlement, en passant par la conversion, le recyclage, la logistique et l’ingénierie sans oublier la médecine nucléaire, pour contribuer à la production d’une électricité bas carbone. Cet acteur de la transition énergétique qui participe à la production d’une électricité bas carbone est aussi un acteur engagé en matière de diversité et d’inclusion.

A compétences équivalentes

Dans le groupe, la diversité est autant transgénérationnelle que culturelle, de genre et sociale. Un engagement reconnu par le Label Diversité depuis 2010, renouvelé en septembre 2020. Le dernier accord pour l’égalité professionnelle d‘avril 2019 a été porté personnellement par le directeur général, Philippe Knoche, lui-même très attaché aux initiatives socialement responsables d’Orano.

Si le Comex compte 25 % de femmes et les recrutements de femmes cadres représentaient 30 % en 2019, Orano ne s’arrête pas en si bon chemin et se fixe des objectifs ambitieux : atteindre 31 % de femmes dans les effectifs, dont 39 % parmi les recrutements de cadres d’ici 2022.

« Je suis un pur produit Orano ! »

Des objectifs ambitieux en effet, pour un milieu comme celui de l’industrie du nucléaire. Sophie Le Ber peut en témoigner. « Quand je suis arrivée en tant qu’ingénieure mécanique à la fin des années 90, il n’y avait que des hommes », se souvient-elle. Entrée dans le groupe en stage de fin d’études à l’UTC, l’ingénieure n’en est jamais partie. « Je suis un pur produit Orano ! ».

C’est grâce aux nombreux parcours et métiers de l’entreprise qu’elle a réussi à grandir et s’épanouir dans sa carrière. « Orano propose des formations et s’implique beaucoup dans la montée en compétences de ses salariés. » De la maintenance à l’exploitation, en passant par le recrutement, elle en est la preuve. Aujourd’hui son poste de Directrice des Opérations consiste à garantir la performance de la production en termes de qualité / coût / délai dans le strict respect des standards de Santé-Sécurité-Environnement.

Davantage de femmes dans l’industrie

Un des objectifs d’Orano : féminiser les recrutements d’alternants et atteindre 40 % d’alternantes. « Nous n’avons malheureusement pas encore assez de femmes qui se présentent en entretien pour intégrer nos équipes techniques. Cela reste un problème sociétal. Les jeunes filles n’osent pas assez s’orienter vers cette voie parce qu’elles pensent que ce n’est pas fait pour elles. Ou du moins, on le leur fait croire. » Sophie Le Ber a elle-même connu cette situation. « A leur âge, j’avais de bons résultats scolaires et j’ai donc été poussée à m’orienter vers des filières générales et non techniques. Mais moi, j’aimais la mécanique ! Je ne regrette pas un seul instant d’avoir fait de ma passion mon métier, quoi qu’on en dise » dit-elle avec fierté.

Parce que la parentalité se vit à deux

C’est prouvé : aucun métier n’est genré. Tout comme la parentalité. « J’ai eu la chance d’avoir un très bon équilibre vie pro / vie perso grâce au soutien de mon conjoint qui m’a accompagné pour s’occuper de nos deux enfants et me laisser le temps nécessaire pour prendre des postes à responsabilités », remercie-t-elle. Orano a d’ailleurs porté le congé paternité de 11 à 15 jours.

« Autorisez-vous à faire ce que vous aimez ». Voilà le dernier conseil que Sophie Le Ber aimerait transmettre aux jeunes qui réfléchissent à leur orientation et aux jeunes diplômés qui débutent leur carrière. « Osez » : c’est aussi le cri du cœur d’Orano.

#JobBoard

Orano prévoit de recruter en 2020 et dans les années suivantes 1 000 CDI par an, dont 150 ingénieurs et ingénieures débutants dans les domaines techniques : production, sûreté, ingénierie, performance… 500 postes en alternance viennent d’être pourvus à la rentrée de septembre et plus de 100 offres de stage Bac+5 sont d’ores et déjà prévus pour 2021.

Retrouvez les offres d’emploi d’Orano sur www.orano.group/

Chiffres-clés

16 000 collaborateurs dans le monde (13 000 en France) / 3,7 millards d’euros de CA en 2019 (52 % à l’export) / Top 3 mondial sur ses principales activités industrielles / 1 051 recrutements en 2019 (dont 350 ingénieurs, 30 % de débutants)