Le dress code existe-t-il encore au travail ou a-t-il laissé place au Casual Friday… tous les jours ?
Le dress code existe-t-il encore au travail ou a-t-il laissé place au Casual Friday… tous les jours ? - Crédit AdobeStock

Casual Friday : maintenant, c’est tous les jours !

Animer une réunion en t-shirt : validé en 2025 ? Costume-cravate ou jean-sneakers, cinq ans après le confinement, le dress code existe-t-il encore au travail ou a-t-il laissé place au Casual Friday … tous les jours ?  

Chemise en haut, pyjama en bas : ça vous rappelle des souvenirs de visios en plein confinement ? Si aujourd’hui on n’en est plus (heureusement !), là, force est de constater que les codes vestimentaires se sont considérablement assouplis au travail. Oui, le fameux Casual Friday, mouvement vestimentaire décomplexé porté par les startups et les milieux artistiques, consistant à venir travailler en jean et basket le vendredi existait déjà avant. Quelle audace ! Mais depuis que le télétravail s’est imposé un ou deux jours par semaine (voire plus), les tenues décontractées s’étendent jusqu’aux secteurs les plus conservateurs, débordant du sacro-saint vendredi. Il ne vous a sans doute pas échappé que les jeans, chinos, leggings et autres robes à fleurs peuvent potentiellement se croiser dans les open-space tous les jours de la semaine. Phénomène de société, cette soudaine invasion des vêtements courants reflète tout simplement la nouvelle organisation des entreprises.

Du Casual Friday ou Casual Everyday…ou l’art de s’adapter

Puisque vos collègues ont pris l’habitude de vous voir habillé à la cool lors des visios, pourquoi remettre une chemise ou un tailleur les jours de travail en présentiel ? Après tout, ce n’est pas la tenue qui fait la qualité du travail, fort heureusement d’ailleurs. Telle est la clé de voûte du débat. Le vernis a craqué sous l’effet du télétravail et du confinement et il est parfois difficile de retrouver la motivation pour repasser en mode « tenue de travail ». Sauf, bien entendu, les jours de présentation ou de réunion avec le big boss. Car la France n’est pas encore la Silicon Valley et animer une réunion en t-shirt, même parfaitement repassé, n’est pas encore complètement entré dans les mœurs. Alors, oui, de la même façon que vous êtes devenu adepte du flex office, il va vous falloir encore un petit effort pour maintenir une certaine flex tenue, adaptée aux interlocuteurs et au programme de la journée. Notre conseil ? Habillez-vous de façon « appropriée », et n’ayez pas peur de faire le grand écart entre une tenue soignée les jours importants et le quasi pyjama les jours de télétravail sans visio à l’horizon…

Casual Friday, Dress-Down Friday, Friday Wear… quèsaco ?

Cette tendance a vu le jour en Californie, dans les années 1990, avant de toucher l’ensemble du continent nord-américain, puis l’Europe. La légende raconte que l’exemple est venu des entreprises hawaïennes qui autorisaient leurs employés à porter un t-shirt aux périodes les plus chaudes de l’année. L’objectif du Casual Friday : laisser tomber les costumes trop sérieux le vendredi pour adopter un style plus décontracté. Pourquoi le vendredi ? On ne sait pas vraiment. Mais sûrement parce que l’approche du week-end implique dans les esprits un certain relâchement, aussi bien au niveau du travail que des horaires. La pratique a même été encouragée dans certaines entreprises, les DRH y voyant un moyen de briser la barrière entre managers et employés.

Toutes les folies sont-elles permises ? Les trois règles d’or du Casual Friday

1 – Evitez le combo pyjama-pantoufles lors d’une visio, on ne sait jamais, des fois que vous auriez besoin de vous lever…
2 – Effectuer une présentation en bermuda et t-shirt devant des clients ou vos responsables n’est peut-être pas mettre toutes les chances de votre côté en gage de crédibilité.
3 – Si vous travaillez dans un secteur un peu conservateur (banque) ou si votre métier nécessite un uniforme (médecin, avocat…) ou une tenue de protection (chimiste), oubliez le Casual Friday !

L’anecdote qui tue 

Aujourd’hui, trop bien s’habiller semble presque devenu suspicieux : « Si je m’habille de manière trop formelle, les gens pensent que j’ai un entretien dans une autre entreprise » témoigne par exemple Sarah Miyazawa, une jeune californienne sur les réseaux sociaux.

>>>> Besoin de plus de conseils pour bien démarrer votre carrière ? Ça se passe ici !