Dans un monde qui ne cesse de changer, BNP Paribas, en dépit de son envergure, a fait de l’agilité son principal driver. Définitivement centrée sur la satisfaction de ses clients, la banque n’en oublie pas pour autant de s’engager dans les grands défis de l’époque et vient d’être récompensée (entre autres) pour son leadership dans la création d’une finance réellement durable. Une responsabilité qu’elle affirme en premier lieu en interne, à la grande fierté de ses équipes. Rencontre avec Stefaan Decraene (UC Louvain 86), Head of International Retail Banking.
Qu’est-ce qui fait de BNP Paribas « The bank for a changing world » ?
Depuis sa création, BNP Paribas s’adapte en permanence aux problématiques d’un monde en perpétuel changement. Nous l’avons encore démontré récemment lorsque le monde a été confronté à une crise sanitaire sans précédent. Nos habitudes professionnelles et personnelles ont changé brutalement. Nos collègues en première ligne ont su s’adapter, servir les clients particuliers et entreprises de toute tailles et de tous secteurs, les accompagner dans leurs transformations et transitions. Aujourd’hui nous accompagnons aussi les économies vers un monde plus écologique et inclusif, une préoccupation forte pour nos clients. Nous sommes ainsi une banque à la fois diversifiée, intégrée et cherchant à renforcer l’impact positif de ses activités.
Les jeunes talents recherchent un travail qui fait sens. Or, BNP Paribas vient d’être reconnue pour son leadership dans la création d’une finance durable.
« Meilleure banque du monde pour la finance durable », « Meilleure banque du monde pour les données et les technologies ESG », zone d’excellence complémentaire de la finance durable, « Meilleure banque pour le secteur public »… Ces prix décernés par le magazine financier de référence « Euromoney » montrent que l’on ne s’en tient pas qu’aux mots ! Ils font la fierté de nos collaborateurs, honorant leur action et notre engagement collectif au service de l’actuelle et essentielle transition vers une économie durable. D’où notre objectif net Zéro carbone d’ici 2050. Une reconnaissance qui nous incite bien sûr à être toujours plus exigeants en interne côté éthique, diversité, durabilité…
Mais ces jeunes talents sont également passionnés de nouvelles technologies ?
Raison pour laquelle BNP Paribas s’est également engagé à favoriser l’éducation aux nouvelles technologies et a rejoint le mouvement Tech for Good. Tout en multipliant naturellement les actions dans ce sens en interne : création de la Digital Data Academy (formation et upskilling autour du digital et de l’agilité), initiatives diverses comme le « digital path », ces missions rotatives de 3 fois 6 mois permettant aux jeunes recrues de découvrir de nouveaux métiers… Bref, les initiatives ne manquent pas pour les accompagner.
Et côté ambiance ? BNP Paribas est-elle une entreprise où il fait bon vivre ?
Notre label Top Employeur pour la huitième année, dans sept pays différents en est la preuve ! Cela récompense notre action particulièrement volontaire dans plusieurs domaines : la diversité et l’inclusion, l’engagement et la recherche d’impact positif ; je pense entre autres à notre programme de volontariat « 1MillionHours2Help » accordant à nos collaborateurs 1 million d’heures solidaires rémunérées. J’essaie à mon niveau d’encourager la bienveillance et le droit à l’erreur, et mes collaborateurs me le rendent bien par leur engagement !
Vous voici depuis 10 ans chez BNP Paribas. Qu’est-ce qui vous y a immédiatement séduit, puis qu’est-ce qui vous y a retenu ?
Sur le plan rationnel, je dirais les compétences des collaborateurs rencontrés dans le groupe, leur dynamisme et cette ambition partagée par tous : améliorer le service reçu par le client. D’un point de vue plus émotionnel, j’évoquerais le respect et l’humilité de ces mêmes collaborateurs, jusqu’au top management. Le tout associé à un réalisme qui fait que l’on se sent ici à la fois bien et en lieu sûr.
Le moment clé de votre parcours jusqu’ici ?
Il y en a eu plusieurs. Toutes les fois où j’ai réalisé que j’avais arrêté d’apprendre et, qu’en conséquence, j’ai décidé de changer de poste. Sachant que pour cela, il me fallait sortir de ma zone de confort. Autant vous apprenez de chaque situation, de chaque rencontre, autant il est essentiel tout au long de votre parcours professionnel de garder en tête et comme cap, ce qui vous guide. Pour moi Il y a trois dimensions fortes : le commercial, le management d’équipe et le contexte international. J’ai cherché à retrouver ces domaines, dans les postes que j’ai occupés.
Vous dirigez la dimension internationale du groupe. Ceux qui aspirent à une expérience à l’étranger peuvent-ils compter sur vous de ce côté ?
Sur les près de 15 000 personnes embauchées en 2020, environ 2 000 seulement sont recrutées en France. Cela vous montre la dimension clairement internationale du Groupe. Mais il n’est pas indispensable non plus de partir des années. Six mois à l’étranger, loin de vos bases, vous apportent énormément et vous offrent une belle valeur ajoutée. Alors, oui, nous favorisons autant que possible la mobilité, qu’elle soit fonctionnelle ou géographique, car c’est une excellente motivation.
« BNP Paribas s’engage pour les jeunes dans la société, comme banque et comme employeur ». Des exemples significatifs ?
Nos initiatives en faveur des jeunes sont nombreuses et revêtent une importance particulière depuis la crise sanitaire. Ce que rappelle la campagne de pub à leur intention lancée il y a peu : « Nous sommes là pour vous »… Un exemple plus personnel : je fais du mentoring et choisis tous les trois ans un jeune talent d’IRB pour devenir mon conseiller spécial. Je rencontre aussi régulièrement les jeunes talents à l’occasion de rendez-vous plus informels… Une façon de parrainer et développer les potentiels !
Quelle grande leçon la vie professionnelle vous a-t-elle donné qu’on n’enseigne pas sur les bancs de l’école ?
Je dirais l’importance de se frotter à la différence. Je pense notamment à l’expérience internationale dont nous parlions tout à l’heure et que ne proposait malheureusement pas l’UC Louvain à l’époque. Expérience capitale de nos jours pour devenir un bon manager. Et puisque l’on parle de manager, il y a également le leadership : fédérer une équipe, être transparent, savoir motiver, accompagner… cela ne s’apprend pas vraiment sur les bancs de l’école, mais au seul contact de la réalité et des autres, en entreprise.
Au final, trois mots pour définir BNP Paribas ?
Je vous parlerais de nos quatre leviers principaux aujourd’hui. La satisfaction du client, définitivement. L’agilité : cette capacité à réagir vite et à s’adapter au changement. La conformité : que nos actions soient « justes » en interne comme vers l’extérieur. Et enfin, devenue essentielle pour une banque : l’ouverture.
#UC Louvain
Que vous a apporté d’essentiel votre passage par l’UC Louvain ?
Au-delà de la qualité de l’enseignement reçu, je me souviens surtout de cette période, loin de chez moi, jeune encore (18 ans), où je me suis retrouvé pour la première fois responsable de… tout ! Mes études, ma personne, le petit appartement où je vivais, la vie quotidienne et le budget à gérer. Bref, c’était l’heure de l’indépendance, de la vraie maturité.Qu’est-ce qui confère à l’UC Louvain cette envergure si particulière ?
Mon idée de départ était de travailler dans la diplomatie, mais l’enseignement des sciences économiques proposé par l’université était si intéressant (de fait, il y est particulièrement réputé) que j’ai changé d’avis. Le plus incroyable étant d’avoir retrouvé des années plus tard celui qui dirigeait cet enseignement et fut également mon maître de thèse au… conseil d’administration de Fortis !
Chiffres clés
- 193 000 collaborateurs dans 68 pays.
- 44,3 milliards d’euros de Produit Net Bancaire pour un Résultat Net de 7,1 milliards d’euros
Contact : decraene.stefaan@gmail.com
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