Les jeunes talents ont toutes les clés pour réussir au sein de Bel où IT et humain ne font qu’un. Alors participez à la transformation numérique du groupe et révolutionnez l’alimentation de demain. Rémy Beraud (CentraleSupélec 99), Directeur Activités Digitales Opérations nous en dit plus.
Avec Bel, Digital ne rime pas qu’avec performance pure. Dites-nous en plus.
Bel est un acteur familial et emblématique de l’alimentation, commercialisant ses produits dans 126 pays et employant près de 11 000 personnes à travers plus de trente marques. À l’image du secteur agroalimentaire, le groupe est en pleine transformation numérique sur ses 30 usines mondiales. Au-delà de l’objectif de performance naturel, chez Bel, l’humain occupe une place centrale. Nous cherchons en effet à utiliser ces nouvelles technologies pour améliorer le quotidien des salariés et des opérateurs, à supprimer les tâches rébarbatives mais aussi à transmettre les informations beaucoup plus facilement pour mieux piloter les usines. Cet ADN construit autour de trois valeurs fondatrices – à savoir audace, engagement bienveillance – impacte finalement très positivement l’ensemble de nos projets industriels que ce soit sur la partie opérationnelle, la R&D ou encore la sustainability.
Chapeauter la transformation industrielle 4.0 de toutes les usines Bel n’est pas une mince affaire. Quel est votre modus operandi ?
Ma principale mission est d’instaurer une synergie sur l’ensemble de nos usines en matière de transformation numérique. Nous nous appuyons pour cela sur des standards innovants comme le Smart Industry Readiness Index (SIRI), une méthode de performance indépendante qui nous permet d’évaluer la maturité numérique de nos usines, et surtout de les faire progresser. Cela passe par un tissu de confiance et une bonne méthodologie qui se retranscrivent par la mise en place d’équipes locales chargées de façonner des feuilles de routes et de faire remonter des initiatives, mais aussi par l’intermédiaire de programmes transversaux permettant d’améliorer nos chaînes d’approvisionnement, le pilotage de nos lignes de fabrication, la connexion et la récupération des données ou encore l’IA. Une mécanique globale, renforcée par une véritable responsabilisation et visibilité de nos équipes, se développe ainsi pour atteindre les objectifs fixés par l’Entreprise.
Quelles qualités mettez-vous en avant au quotidien ?
La transformation numérique ne se résume pas à l’implémentation de nouvelles technologies. C’est une démarche stratégique qui vise à améliorer le fonctionnement global de l’organisation, en intégrant des innovations technologiques pour créer de la valeur ajoutée et renforcer la compétitivité. Pour légitimer cette transformation, il est évidemment nécessaire de faire valoir des compétences techniques, mais aussi une agilité en matière de construction financière (gestion budgétaire, pilotage au cash-out…), et accompagner habilement la dimension sociale. La transformation doit être diluée dans toutes les usines et s’inscrire dans la culture d’entreprise. Cela passe par beaucoup de pédagogie et des formations adaptées. De multiples problèmes peuvent en effet être résolus de multiples façons et chacun à un rôle à jouer dans cette équation.
En quoi votre cursus à CentraleSupélec impacte-t-il positivement votre vie professionnelle ?
Lorsque j’étais étudiant, l’un des atouts majeurs de l’école résidait déjà dans le développement d’une culture généraliste en complément de l’expertise technique. Un jeune ingénieur aurait tort de se reposer uniquement sur son background technique s’il veut évoluer. Je lui conseille donc d’ouvrir ses horizons sur la finance et le droit pour pouvoir mener à bien ce type de mission. Néanmoins, CentraleSupélec c’est aussi le poids du diplôme et un fort réseau d’alumni qui ouvrent de nombreuses portes. Supélec m’a apporté cet aspect généraliste, j’ai pris de la hauteur et intégré une démarche intellectuelle qui m’a transformé et beaucoup aidé dans la suite de ma carrière.
Quid des opportunités chez Bel dans cette mue IT ?
Bel a des besoins réguliers autour de la transformation numérique sur la partie ingénierie pure (IT, automatisation, maintenance, connectivité, gestion des données, IA). Tous ces paramètres sont décisifs dans l’agroalimentaire où les sujets sont primordiaux sur le plan de la santé et de l’impact carbone où nous sommes très efficaces. Néanmoins, nous avons encore une très belle marge de progression en termes d’innovation et les jeunes talents sont les bienvenus que ce soit en stage, alternance et premier job.
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