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SPÉCIAL BACHELORS

BANQUE ET ASSURANCE : la garantie d’un emploi

Un secteur en plein essor

Confrontées aux départs à la retraite, la banque et l’assurance recrutent toujours, en dépit de la crise financière. Des commerciaux et des jeunes en priorité. Malgré la révolution Internet, l’agence « en dur » reste le principal lieu d’exercice. Le secteur de la banque et de l’assurance est un marché qui recrute en permanence. Les entreprises du secteur bancaire et de l’assurance prévoient donc le recrutement massif de jeunes diplômés. En France, il existe 450 banques qui se partagent 40 000 agences. Le marché des assurances est aussi riche avec 260 assureurs. Le secteur bancaire compte plus de 350 000 salariés, celui de l’assurance près de 150 000. Depuis plusieurs années maintenant, les banques proposent des assurances et les assurances proposent des services et produits bancaires.

Les profils recherchés

Un étudiant souhaitant travailler dans le secteur de la banque et de l’assurance a toutes les chances d’y parvenir. En effet, c’est un secteur qui recrute à différents niveaux de qualification. Les baccalauréats professionnels sont tout aussi prisés que les BTS et les DUT (Bac +2) ou les licences professionnelles (Bac +3). Certaines formations sont bien sûr plus adaptées. C’est le cas des diplômes universitaires qui ont pour spécialisation la banque, la finance ou l’assurance et des BTS et DUT en gestion. Les entreprises du secteur de la banque et de l’assurance favorisent l’alternance puisque ce type de formation permet de mieux former leurs futurs salariés. Une très large majorité des apprentis est d’ailleurs embauchée par leur entreprise. Pour réussir en banque comme en assurance, il faut posséder de réelles qualités humaines afin de cerner le client, comprendre ses besoins et répondre à ses attentes. Il est essentiel de connaître l’actualité, la concurrence et le marché de l’immobilier. Il faut aussi savoir négocier, se renouveler et faire preuve de motivation. Beaucoup de métiers sont représentés dans le secteur de la banque et de l’assurance. Ces métiers s’exercent en front-office, c’est-à-dire en contact direct avec la clientèle, ou en back-office, pour tout ce qui touche à la gestion interne de la structure. Les métiers du secteur de la banque et de l’assurance sont les suivants : chargé de clientèle, commercial, conseiller, analyste en crédit, analyste en finance, conseiller en patrimoine, conseiller en bourse, trader, etc. Le secteur emploie également des juristes, des avocats, des comptables et des informaticiens.

 

Ces entreprises de services tournées vers L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET ENVIRONNEMENTALE

Elles conçoivent, mettent en oeuvre et exploitent des solutions qui permettent aux entreprises et aux collectivités de mieux utiliser les énergies et de réduire leur impact environnemental.

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Elles aident ainsi leurs clients à optimiser leur mix énergétique en utilisant une énergie locale, propre et durablement efficace, qui intègre une part toujours plus importante d’énergies renouvelables. À travers l’accompagnement de leurs clients dans la durée, elles s’engagent par contrat sur la performance de leurs installations, permettant ainsi un service de maintenance efficace et toujours à jour.

L’amélioration de la performance énergétique et environnementale des bâtiments

Ces entreprises et sociétés de services en efficacité énergétique et environnementale sont des exemples car elles s’engagent dans la durée et par contrat sur des résultats ; afin de garantir un niveau de disponibilité, de continuité et de qualité de service, mais également en conseillant et en assistant leurs clients pour les aider à maîtriser leurs dépenses énergétiques.

La production locale d’énergies renouvelables comme gage d’efficacité

Les énergies nouvelles renouvelables et dîtes « de récupération », comme les biomasses, les biogaz, la géothermie, le photovoltaïque, l’éolien, par exemple, mais la liste est loin d’être exhaustive, fournissent une énergie utile, dont la qualité et la disponibilité sont garanties à toute fin de réduire l’impact environnemental notamment avec le recours aux énergies renouvelables. Elles donnent également la priorité à l’innovation et accompagnent leurs clients dans le respect total de la réglementation environnementale.

L’intégration de services

En mettant à la disposition de leurs clients des équipes locales, proches, professionnelles et disponibles, coordonnées par une structure centrale dédiée, ces entreprises intègrent leurs prestations dans une vision partagée du développement durable. Les trois filières de formation qui rassemblent des parcours et embauchent. n Bac +2 : les BTS de chimie, électronique, maintenance industrielle, électrotechnique, assistance technique d’ingénieur, radioprotection, CRIATP (contrôle des rayonnements ionisants et applications techniques de protection). n Bac +3 : les Licences professionnelles de technique nucléaire et de radioprotection, professionnelles de gestion de la production industrielle, option maintenance en milieu nucléaire. n Bac +5 : les ingénieurs, 3 ans après une prépa ou 5 ans après le Bac. Ce secteur, en plein essor, embauche : à l’Ecole des Mines, au génie civil, au génie civil et urbanisme, dans la biochimie et biotechnologies, le génie énergétique et environnemental, le génie électrique et le génie mécanique et développement. Ce positionnement leur permet de communiquer régulièrement et en toute transparence sur des indicateurs de résultats pertinents et de les intégrer à un plan d’anticipation des besoins du marché, permettant une meilleure efficacité de la maintenance de leurs réseaux.

 

L’ALTERNANCE : un nouvel eldorado ?

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La formule gagnante

Deux contrats d’alternance possibles : apprentissage ou professionnalisation. Ainsi, pour être recruté en alternance, deux pistes. D’un côté, le contrat d’apprentissage, une valeur sûre depuis longtemps. De l’autre, le contrat de professionnalisation, une formule plus récente qui a succédé au contrat de qualification. Le premier de ces contrats est diplômant, le second a un objectif qualifiant.

Deux formules rémunérées en alternance

Sur le papier, les deux dispositifs affichent un point commun (une rémunération et une formation gratuite contre un travail), mais beaucoup de différences, notamment en ce qui concerne les formations accessibles. Dans les faits, et selon les priorités dégagées par chaque secteur d’activité, il existe la possibilité de suivre le même type de formation dans les mêmes organismes. C’est le plus ancien, le plus utilisé et le plus encadré des contrats en alternance. Pris en charge par les régions, ce dispositif est en plein développement, notamment dans le supérieur.

 

De l’importance d’un stage DANS LES MÉTIERS DU COMMERCE

Avec, entre autres, l’avènement du commerce en ligne, le secteur a connu des modifications au cours de ces dernières années. Les profils commerciaux sont évidemment les plus nombreux (un Bac +2, BTS ou DUT, deviennent la norme), mais de nouveaux métiers ont fait leur apparition, comme le category manager, chargé d’assurer la vente et la rentabilité de toute une catégorie de produits dans la grande distribution. Parmi les fonctions « classiques » de la profession, les chefs de produits et les responsables de point de vente sont particulièrement recherchés. Les stages sont donc un élément très important pour les jeunes diplômés. Ils constituent de fait leur première vraie expérience professionnelle et peuvent se révéler utiles à de nombreux niveaux. Bien choisis, ils apportent compétence et connaissance du monde de l’entreprise. Bien menés, ils permettent de se constituer un réseau et pourquoi pas de décrocher un premier emploi au sein de l’entreprise. Mieux, ils peuvent aider à se faire une vision de leur métier et à guider leur choix de carrière. Le stage conditionne l’entrée dans la vie active et peut apporter beaucoup aux étudiants.

Un stage pour quoi ?

Devenir un pro du commerce ou du marketing ne s’improvise pas. Plus qu’ailleurs, votre valeur se mesure en résultats chiffrés. Le bagout et l’intuition ne suffisent plus : aujourd’hui, une solide formation conditionne votre avenir. Les BTS Management des unités commerciales (MUC), Négociation relation client (NRC) ou le DUT Techniques de commercialisation restent des valeurs sûres pour les adeptes des cycles courts. Accessibles après le Bac, ils prennent toute leur valeur lorsqu’ils sont préparés en alternance.

 

Quels sont les nouveaux métiers DE L’INFORMATIQUE ET DES TÉLÉCOMS ?

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Informations générales sur le secteur

Dans un paysage hexagonal de l’emploi bien morose, le secteur de l’informatique, télécoms et réseaux semble tirer son épingle du jeu en affichant une croissance positive et en générant des emplois. Aujourd’hui, 97 % de la population sont équipés d’un téléphone portable et on dénombre 48 millions d’internautes. Des valeurs impressionnantes, en constante hausse, qui reflètent tout le potentiel économique et humain du marché des télécoms, réseau et informatique. Pour les entreprises également, l’informatique et les télécoms deviennent indispensables à leur activité. Majorité d’entre elles gèrent tout le flux d’informations (contacts, achat de matières, vente, tenue des stocks, gestion du personnel etc.) ainsi que les processus de conception et de fabrication de leur production par informatique. De même, la révolution de la téléphonie mobile a fait exploser le secteur des réseaux et télécoms qui, malgré un récent passage à vide des principaux opérateurs, est en train de s’adapter et d’opérer des restructurations pour aboutir sur de nouvelles embauches. Ainsi en France, le secteur qui emploie déjà 130 000 âmes, devrait rechercher des techniciens, des ingénieurs, des commerciaux et des professionnels du marketing. En face, le marché de la programmation et des services informatiques embauche près de 400 000 personnes dans ses 21 000 ESN (Entreprises de services du numérique) et ne cesse de croître depuis ces cinq dernières années. Il fait d’ailleurs partie des marchés qui recrutent le plus de jeunes diplômés et qui peinent même à trouver des profils qualifiés.

Informatique, télécoms et réseaux : qualités requises

Actuellement, l’informatique, le réseau et les télécoms sont des domaines de compétences qui s’étendent à presque tous les secteurs d’activités (banque/assurance, mécanique, BTP, logistique/ transport, audiovisuel…), ce qui génère de nombreux débouchés. Avec l’explosion des sites d’e-commerce, des tablettes et des smartphones, on observe une réelle dynamique de l’emploi engendrée par un besoin constant de nouveautés. Dynamique qui a un impact direct sur le recrutement, à la recherche de profils très diversifiés à tous niveaux de compétences : le Bac +2/3 ouvre quant à lui à la programmation et la conception d’applications ou de logiciels ainsi qu’à l’administration réseau, chaque spécialité exigeant des connaissances spécifiques. Sans oublier les nombreux postes dans les fonctions marketing, commerciales et juridiques. A noter que pour les jeunes diplômés qui souhaitent travailler dans le marketing téléphonique, les centres d’appels recrutent en masse en raison de la refonte de leur mode de fonctionnement (mieux comprendre, fidéliser et attirer le client). Globalement, le secteur informatique, réseau et télécoms, exige de sérieuses compétences techniques acquises durant la formation et les expériences professionnelles, une bonne concentration, un sens du travail en équipe et des capacités en communication et en gestion de projet. La maîtrise de l’anglais est également indispensable pour évoluer dans le secteur, notamment pour les jeunes ingénieurs.

 

L’intégration professionnelle des jeunes EN SITUATION DE HANDICAP

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Les jeunes handicapés, les parents, mais aussi les professionnels et les chefs d’entreprise sont confrontés à un certain nombre de difficultés ; les mettre en évidence et proposer les mesures permettant d’y répondre pourrait mettre en lumière les réalités de cette intégration. Comment évaluer le niveau d’un adolescent handicapé ? Les parents, les enseignants, les conseillers d’orientation sont souvent démunis, alors qu’il existe dans de nombreuses villes des dispositifs spécialisés, trop peu connus. Comment acquérir, à son rythme, un savoir-faire professionnel ? Les échecs dans l’apprentissage d’un métier par un jeune handicapé ne doivent pas être négligés, suscitant des déceptions à la hauteur des attentes, alors qu’il est possible de bénéficier d’aides humaines, financières ou techniques. Où trouver l’information sur les filières possibles ? Enfin, alors que la situation de l’emploi est actuellement tendue, est-il raisonnable d’espérer un travail dans le milieu ordinaire quand on a un faible niveau de qualification ? Et comment trouver une entreprise ou un organisme ? Les premières questions : quel mode de fonctionnement (stages en entreprise…), trouver pour établir des liens entre les jeunes handicapés et le monde du travail ? Quelle aide apporter aux entreprises qui emploient des travailleurs handicapés ? Pourquoi ne pas envisager de nouvelles diminutions de charges sociales, développer les abattements ? Un tutorat, semblable à celui mis en place dans l’entreprise pour les jeunes en difficulté, qui en bénéficient tant qu’ils n’ont pas trouvé un emploi stable ? Il est important d’avoir à l’esprit que la véritable et seule difficulté pour un jeune travailleur handicapé n’est pas le handicap, c’est la compétence. « Les entreprises ne font pas du social » : elles veulent embaucher des salariés compétents, productifs. Dès lors, il ne s’agit pas de traiter un handicap, mais un manque de compétences. Quand une entreprise recrute des secrétaires bilingues à Bac + 2, comment lui faire accepter d’embaucher un jeune handicapé ayant le niveau CAP ? En revanche, à compétence égale, le jeune handicapé aura toutes ses chances, sans discrimination aucune. Il faut aussi faire prendre conscience aux recruteurs que le niveau de formation des travailleurs handicapés est significativement inférieur à la moyenne nationale : un tiers n’a aucun diplôme (contre 15 % pour l’ensemble de la population active) et 12 % seulement ont un diplôme de l’enseignement supérieur (contre 26 % de la population active dans son ensemble) ; en 2000, 85 % des travailleurs handicapés inscrits à l’ANPE avaient un niveau de formation inférieur ou égal au CAP/ BEP2. Il semble essentiel de privilégier l’entrée des jeunes handicapés dans l’entreprise par la voie de l’alternance. C’est, de l’avis unanime des personnes concernées, la voie la plus sûre pour permettre aux jeunes handicapés de décrocher un emploi, mais aussi pour surmonter les réticences des entreprises vis-à-vis du recrutement d’un jeune handicapé. Cette intégration professionnelle s’entend évidemment dans le cadre d’un tutorat. L’objectif final est de favoriser la construction, par et pour le jeune, d’un parcours cohérent grâce à une mise en réseau des acteurs du système scolaire, de l’insertion professionnelle et des acteurs économiques.

 

Poursuivre ou pas APRÈS UN BAC +3

Le Bac +3 est une étape permettant d’intégrer le marché du travail. Rien n’empêche pour autant de poursuivre ses études après une Licence ou un Bachelor, afin d’affiner encore plus son cursus en fonction de son projet professionnel.

De plus en plus appréciés des recruteurs, les jeunes diplômés de niveau Bac +3 optent pourtant toujours autant pour la poursuite d’études. Ces profils peuvent en effet connaître sur le marché du travail une évolution professionnelle plus lente que les Bac +4/5, et perçoivent un salaire net médian de 1 450 euros, contre 1 760 euros après des « études longues », selon l’enquête « Formations et emploi » de l’Insee, en date de novembre 2011. Poursuivre ses études, c’est donc élargir le champ des possibilités pour ces jeunes diplômés.

Master : la suite logique de la licence

D’autant qu’en la matière, l’université a choisi de différencier ses formations à visée professionnelle de celles menant à la poursuite d’études. Comme son nom l’indique, la licence professionnelle prépare directement à un métier. Ainsi, parmi ceux qui choisissent cette voie, peu décident de continuer les études au-delà. Les titulaires d’une licence professionnelle poursuivent rarement leurs études, et ceux qui le font ont un projet professionnel clairement défini, ainsi la plupart de ces profils « atypiques » en Master 1, mais également dans les écoles de commerce, les écoles d’ingénieurs ou encore les écoles spécialisées : journalisme, préparation au concours d’avocat, écoles d’infirmières… De leur côté, les titulaires de licences générales choisissent, pour la plupart, une poursuite d’études, notamment en Master, à hauteur de 67 %, selon les derniers chiffres nationaux. Surtout que pour tous ces diplômes, les possibilités de passerelles sont nombreuses. Les écoles de commerce mettent également souvent en place des concours dédiés à ces profils, dans toutes les filières. Avantage de cette stratégie : obtenir un diplôme de niveau Master qui permettra ensuite aux jeunes diplômés de postuler à des postes à plus hautes responsabilités.

La possible formule gagnante de l’alternance

Une autre façon de poursuivre ses études est celle de l’alternance. L’entreprise conserve ainsi un bon élément, qui connaît son fonctionnement et ses attentes pour y avoir été formé pendant cinq mois. Du côté de Lisa, c’est l’opportunité de poursuivre ses études et de garder son indépendance, tout en acquérant une solide expérience professionnelle. « Y gagner sur tous les tableaux : financier, en termes de formation, d’expérience professionnelle ».

 

Par Marga Lemoyne