Schlumberger, une méritocratie au royaume du pétrole et du gaz

Qu’est-ce qui vous a attiré chez Schlumberger ?

J’étais passionné de technologie et celle qui était développée dans l’industrie pétrolière n’avait rien à envier au secteur aéronautique et spatial. J’avais soif d’aventure et l’on me proposait de partir immédiatement pour le Golf du Mexique avec une rémunération et des avantages très compétitifs. Le discours de Schlumberger faisait écho en moi. « Be all you can be. » L’entreprise promettait de donner sa chance à ceux qui sauraient la saisir. Et j’en ai fait l’expérience ! Après cinq premières années exaltantes sur le terrain, on m’a très vite placé en situation de diriger.

Comment y est-on accueilli ?

Tous les ingénieurs suivent à leur arrivée un « Fixed Step Training » sur trois ans, qui alterne formation théorique et mission terrain. Nous adaptons le cursus à la filière intégrée. À l’issue de cette période, les collaborateurs connaissent parfaitement l’entreprise et le secteur, ils ont gagné en autonomie, et sont promus soit à un poste technique, soit à un poste commercial, soit au line management.

Y a-t-il un profil Schlumberger ?

Pas du tout ! Nous prônons l’ouverture et la différence. La diversité unique des cultures et des nationalités qui composent le top 100 des cadres Schlumberger en est la preuve. C’est une méritocratie exigeante qui donne une chance à tout le monde en ne valorisant que le travail et la performance. C’est ce que vous accomplissez dans votre poste qui compte, et non l’école prestigieuse que vous avez faite ou le nom que vous portez.

Une vraie marge d’évolution ?

« Borderless Career » est l’un des leitmotivs du groupe. En 20 ans, je n’en ai pas encore vu les limites. J’ai changé de poste tous les deux à trois ans, avec des challenges de différentes natures. J’ai connu une diversité de pays et cultures, États-Unis, Nigéria, Algérie, Émirats Arabes Unis, Europe… Une diversité de métiers : ingénieur technicien, commercial, marketing. Et enfin des défis managériaux passionnants. Je dirige aujourd’hui 800 personnes ! Mon cas n’a rien d’unique ; il illustre bien la politique de la maison.

Cette mobilité internationale est-elle compatible avec une vie de famille ?

J’ai rencontré ma femme chez Schlumberger. À partir de ce moment là, nous avons évolué ensemble et la société a toujours réussi à nous offrir des opportunités à la hauteur de nos ambitions dans les mêmes pays. Elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la vie de ceux qui acceptent de partir à l’autre bout du monde. Cela illustre bien notre politique RH tournée vers l’accompagnement des collaborateurs.

Vos responsabilités aujourd’hui ?

Je dirige la division Schlumberger Information Solutions pour la zone Europe/Afrique, ce qui recouvre le développement de softwares et des services permettant d’évaluer les réservoirs que nous mettons à disposition de nos clients afin de traiter l’information, de l’interpréter et l’exploiter, et d’optimiser l’exploitation des champs pétroliers. Nous nous positionnons donc en partenaires privilégiés de nos clients – les opérateurs. Géologues, géophysiciens, ingénieurs réservoir ainsi que développeurs et « data scientists ». Au cœur de la transformation digitale que nous vivons aujourd’hui, la grande diversité de nos métiers rend notre expertise proprement passionnante !

L’atout ISAE-Supaéro ?

Des professeurs extraordinaires que je consulte encore dans certaines situations ! Des amitiés en or qui perdurent aujourd’hui.

Contact : mdoghmi@slb.com