Recrutement en 2025 : ce que veulent vraiment les jeunes diplômés !
Recrutement en 2025 : ce que veulent vraiment les jeunes diplômés ! ©AdobeStock

Recrutement en 2025 : ce que veulent vraiment les jeunes diplômés !

En 2025, malgré un contexte économique incertain, le marché de l’emploi reste résilient avec un taux de chômage historiquement bas (7,3 % fin 2024). Résultat : les entreprises doivent s’adapter à un marché centré sur les candidats… et en particulier sur les jeunes talents de la Génération Z. Mais que veulent-ils vraiment ?

💼 Le travail, un vecteur d’épanouissement

Bonne nouvelle : 94 % des futurs diplômés considèrent le travail comme un moyen de s’épanouir personnellement, selon l’enquête Début de carrière, ce que veulent les futurs diplômés en 2025 (JobTeaser / NewGen Talent Centre de l’EDHEC). L’entreprise est perçue comme un lieu à la fois stimulant et stressant, mais surtout comme une aventure collective. Pour autant, la phase de recrutement reste un parcours semé d’embûches.

😓 Des processus de recrutement jugés complexes

Selon une étude Indeed/YouGov publiée en mai 2024, 52 % des Français trouvent le recrutement devenu trop complexe. Le manque d’efficacité perçu s’explique par des attentes changeantes (48 %), un déficit de compétences (37 %) et le contexte économique (34 %). Les jeunes candidats appellent à des démarches plus humaines : interviews personnalisées (23 %), feedbacks sur-mesure (23 %) et recommandations ciblées (21 %).

👀 Des jeunes jugés trop exigeants ?

Les jeunes diplômés ne font pas l’unanimité en entreprise : selon l’enquête Indeed/OpinionWay publiée en 2023, 65 % des salariés les trouvent trop exigeants, 61 % pensent qu’ils ont trop confiance en eux et 56 % les trouvent paresseux. Même chez les 18-30 ans, ce constat est partagé, bien que de façon plus nuancée. En cause ? Un manque de perspectives motivantes, mais aussi une position de force sur le marché de l’emploi.

📱 Recrutement 2.0 : réseaux sociaux en force

Fini la lettre de motivation ? Pas tout à fait, mais elle perd du terrain ! Les réseaux sociaux sont devenus le 2e canal de recrutement utilisé par les entreprises, derrière les offres d’emploi classiques. Selon les Pratiques de recrutement des cadres publiées par l’Apec en 2024, cette tendance touche aussi bien les grandes entreprises (67 %) que les PME (52 %). En parallèle, le recours à la présélection téléphonique explose (+13 pts en 5 ans), privilégiant un échange plus direct avec les candidats. Attention toutefois : 1 jeune sur 5 a déjà critiqué son employeur ou médiatisé sa démission sur les réseaux. Une nouvelle ère de transparence… parfois à double tranchant !

🚚 Déménager pour un job ? Oui, mais pas à n’importe quel prix

Post-Covid oblige, les jeunes actifs sont mobiles. Selon l’Observatoire des Régions Odoxa/Institut des territoires publié en octobre 2024, 90 % seraient prêts à changer de région pour un poste, surtout si la qualité de vie suit (critère n°1 pour 78 % des Français). Les régions préférées ? Occitanie, PACA, Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne.

Mais cette mobilité dépend aussi du lieu de travail : coworking (31 %), succursale locale (29 %), full remote (26 %). Et contrairement aux idées reçues, un siège à Paris n’est plus jugé essentiel à la réussite d’une entreprise.

🔄 Le retour des salariés boomerang

Dernier phénomène marquant : les salariés boomerang, ceux qui retournent dans leur ancienne entreprise après l’avoir quittée. En cause : rémunération, valeurs, ou manque de télétravail. 60 % des cadres ayant démissionné pendant la « grande démission » envisagent un retour… à condition que le management ait changé ou que le salaire ait augmenté. Un signal fort pour les recruteurs à l’écoute des talents perdus… mais pas oubliés.

>>>> Ces entreprises ont entendu les besoins de la Gen Z et ont plein d’opportunités à leur proposer : découvrez-les ici !