Elles étudient dans les écoles de gastronomie les plus prestigieuses et sont prêtes à faire rayonner la culture française à travers le monde : rencontre avec Maëlys et Lucie, pour qui les arts culinaires n’ont plus aucun secret.
Pour Maëlys Mollet, la gastronomie est une histoire de famille. Elle est aujourd’hui étudiante du Diplôme de Pâtisserie en parcours professionnel au Cordon Bleu.
« Ma mère faisait beaucoup de pâtisseries maison et mon père est un ancien chef cuisiner. Quand il a fallu choisir mon orientation, je me suis dit que j’aimerais un travail qui me permette de manger et de voyager en même temps » se remémore Maëlys Mollet. Mais entre cuisine et pâtisserie, son cœur balance. C’est en découvrant le travail d’Amaury Guichon et Cédric Grolet, des spécialistes des sculptures en chocolat et desserts en trompe l’œil, qu’elle a le déclic. « J’ai décidé d’entrer au Cordon Bleu Paris car je voulais apprendre leur savoir, ça va au-delà de pâtisser » assure l’étudiante. Le Diplôme de Pâtisserie lui permet ainsi d’évoluer dans différents districts de l’école tels que « le café et la pâtisserie en préparation, mais aussi la pâtisserie côté production » détaille Maëlys.
L’art de la pâtisserie
Entrée au Cordon Bleu Paris il y a un an, à tout juste 18 ans, et sans aucune notion en pâtisserie, elle a « aujourd’hui toute la connaissance et la rigueur pour travailler correctement » assure-t-elle. Parmi ses desserts favoris : les entremets et les gâteaux, mais aussi ceux qui demandent de manipuler du sucre tiré ou tassé. Son objectif étant de se perfectionner dans l’art de la pâtisserie, car « la pâtisserie étant elle-même un art ! » insiste la jeune fille. Grâce au Cordon Bleu Paris, Maëlys a d’ailleurs déjà eu l’occasion de travailler sur des projets d’envergure comme une Tour Eiffel de 2 mètres 50 en pastillage, une technique de décor de confiserie. « C’est une fierté de pouvoir participer à ce genre de projets et de mettre en pratique tout ce que j’ai appris à l’école et avec les chefs. Mon objectif est de voyager sur tous les continents, pour apprendre encore plus puis transmettre tout ce que j’aurais appris. »
Etudiante en 1ère année du Bachelor Management de la Gastronomie à l’Ecole Fauchon, à Rouen, Lucie Pottier poursuit un rêve : ouvrir sa propre pâtisserie à l’étranger.
« Depuis mon enfance, la gastronomie, et en particulier la pâtisserie, me passionnent. Ma mère et ma grand-mère cuisinaient beaucoup et, après avoir obtenu mon baccalauréat, j’ai décidé d’explorer à la fois la cuisine et la pâtisserie dans mes études » commence Lucie Pottier, 19 ans. C’est pourquoi elle choisit d’intégrer l’école Fauchon en 2023, la formation lui permettant d’acquérir des compétences sur les deux disciplines. « C’était ce choix-là ou rien. Cette formation me correspond à 100 % car elle est complète en matière de gastronomie, de service mais aussi de management et je voulais voir l’ensemble des métiers de la gastronomie » explique la jeune fille. Et pour cause : elle souhaite, après son diplôme, créer son entreprise et ouvrir sa pâtisserie à l’étranger. « Je rêve de pouvoir m’installer aux Etats-Unis, en Caroline du Nord. Mon oncle vit là-bas et je sais que c’est une région qui raffole de pâtisserie française, avec peu de concurrents » analyse Lucie Pottier.
Stage à Dubaï
Son objectif en tête, elle choisit donc de réaliser son stage opérationnel de première année – d’une durée de quatre mois – à l’international. Destination Dubaï ! « J’ai fait mon stage en boulangerie et pâtisserie au Sofitel de Dubaï Downtown, un hôtel français. Ça a été une très belle expérience, même si j’avoue que je ne m’attendais pas à en apprendre autant en matière de boulangerie. J’ai utilisé des produits importés, des techniques françaises qui m’ont permis de m’améliorer au quotidien » explique l’étudiante. Si la langue a pu être une difficulté au début, Lucie n’en retire malgré tout que du positif. « J’ai beaucoup appris en quatre mois, j’ai pu me créer des contacts et élargir mon réseau » indique-t-elle. Son conseil à celles et ceux qui souhaitent vivre une expérience internationale comme la sienne ? « Tout est accessible dans la vie ! J’ai été logée, nourrie, blanchie et payée pendant mon stage, il faut croire en ses rêves et se donner les moyens de réussir. »