Paris Executive Campus, un nouvel acteur est né

En janvier 2009, Rouen Business School et Reims Management School (RMS) avaient annoncé lors d’un déjeuner presse la volonté de se regrouper pour créer un « centre de formation continue commun à Paris » selon les termes de Gérard Romedenne. Ce dernier, désormais président de Paris Executive Campus, déclarait le 9 décembre 2011 lors d’un nouveau déjeuner presse : « Il nous a fallu deux ans pour mener à bien cette évolution ». En effet, il est désormais temps pour les deux écoles de faire connaître au grand public l’existence d’un nouvel acteur de l’enseignement supérieur : Paris Executive Campus (PEC).

 

Offrir aux clients des formations sur mesure

Situé en plein cœur de Paris, rue d’Athènes, dans le 9ème arrondissement, Paris Executive Campus offre, entre autres, 7 salles et 220 places disponibles, des professeurs triés sur le volet et la force conjointe de deux associations de diplômés . La stratégie de l’école, c’est d’offrir deux lignes de produits différentes :

1.      des formations diplômantes (un EMBA pour 32 000€, des MS pour 13 000€ chacun…) qui représentent 1/3 de l’offre.

2.      des formations sur mesure qui s’adaptent aux attentes des clients, à destination par exemple de managers à hauteur. Ces formations comprennent quant à elles les 2/3 restants. « PEC ne peut pas être pérenne si elle reste sur l’activité diplômante. (…) La pérennité et le développement de PEC ne peut se faire qu’avec l’activité sur mesure » expliquait Gérard Romedenne le 9 décembre.

L’ensemble de ces programmes a été pensé de façon à répondre aux attentes devenues plus exigeantes des entreprises. « Nous avons une capacité logistique de réponse aux besoins des entreprises tout à fait adaptée » déclarait Olivier le Fournier, directeur général de PEC.
« Nous, on est focalisés sur l’entreprise et le professionnel. C’est notre champ d’activité. Nous ne pensons qu’à cela. »
Les concurrents de cet acteur tout nouveau, pour Olivier Le Fournier, ce sont les grandes écoles, les organismes de formation et les consultants. Mais PEC représente pour le directeur une vraie solution pour les entreprises. « Il me semble que ceci est un modèle qui peut avoir sa pertinence face au marché »

 

Le bon moment ?

Agressés chaque jour, comme toute la population française, par les messages déplorant la situation de crise économique et s’inquiétant pour le futur, les journalistes présents lors du déjeuner presse n’ont pas attendu longtemps avant de poser la question des conséquences d’une tel contexte sur le succès encore fragile de l’école. Mais Olivier Le Fournier a répondu avec un étonnant optimisme, puisqu’il considère que la combinaison d’une conjoncture récessive, de l’irruption de nouvelles puissances économiques, de la recherche de nouveaux leviers de performance (etc) donne naissance à un nouveau contexte, dans lequel il y a « des paradigmes qui changent ». Dit autrement, la crise serait à l’origine  d’« un contexte favorable pour nous qui sommes un nouvel acteur ». Gérard Romedenne, de son côté, sans aller jusqu’à présenter la crise comme une opportunité arrivée à point nommé, minimisait cependant ses effets, rappelant qu’ « il y a des entreprises qui malgré la crise connaissent une évolution très favorable et des entreprises qui malheureusement subissent la crise ». Celles avec qui PEC travaille au jour le jour appartiendraient selon lui davantage à la première catégorie. Et le directeur de Paris Executive Campus de donner un dernier argument en ce sens : certaines entreprises voient la crise comme le moment pour investir dans des formations sûres afin d’être prêtes à décoller quand l’économie démarrera de nouveau.

 

PEC : à la fois challenger et outsider

Mettant en avant la double origine de PEC (« Nous allons bénéficier de l’addition des cultures des deux écoles », Olivier Le Fournier) et sa jeunesse, les différents intervenants ont tous insisté sur le fait que ces deux aspects lui confèrent une réelle originalité. « Nous sommes une équipe ramassée (…) qui a la souplesse et la vitesse d’un outsider » déclarait avec fierté le directeur de PEC, avant d’ajouter : « comme nous sommes un nouvel acteur sur la scène parisienne nous avons sans doute ceci à apporter : une fraîcheur d’analyse ». Arnaud Langlois-Meurrine, directeur de Rouen Business School, employait quant à lui le terme « challenger », statut qui selon lui forcerait l’établissement à suivre une stratégie innovante pour se différencier des leaders.
Une idée reprise par Yves Bénard, président de RMS : « Nous sommes un peu dans une situation d’outsider qui, avec deux écoles solides qui sont derrière, a bien l’intention de faire sa place ». Il évoquait ensuite avec humour le « désir d’être plutôt les premiers de la deuxième division plutôt que les derniers de la première division »
Un rôle de challenger qui est donc assumé et revendiqué de tous. « Nous avons une forte ambition mais nous ne prétendons pas à aller jouer dans la cour de l’INSEAD, de la London Business School, … » confiait Olivier le Fournier.

 

Un avenir prometteur

« L’année 2011, c’est vraiment l’année de croissance et de décollage » résumait le directeur de PEC, mettant en évidence l’augmentation des effectifs, chiffres à l’appui. Côté financier, le budget prévisionnel 2011 est de 3 millions d’euro pour le chiffre d’affaires avec un résultat opérationnel négatif d’environ 100 000 euro. Mais dès 2012, le CA devrait atteindre les 5 millions d’euro avec un résultat opérationnel positif d’environ 400 000 euro.
Un avenir prometteur pour PEC qui ne sera peut-être pas le seul projet commun à RMS et Rouen Business School. « Il est vrai qu’aujourd’hui notre réflexion est peut-être d’aller encore plus loin » soufflait à demi-mot Gérard Romedenne le 9 décembre évoquant cependant la « volonté très farouche de conserver nos deux campus et très certainement pour le moment nos deux programmes ».
Yves Bénard, quant à lui, a préféré couper court aux anticipations et recentrer la discussion sur le présent : « Aujourd’hui nous avons un enfant qui est PEC ».

 

Claire Bouleau
@ClaireBouleau

 

Contact presse :

Hélène Periera – Rouen Business School – 02 32 82 16 83 – helene.pereira@rouenbs.fr
Chloé Durville – Reims Management School – 03 26 77 47 46 – chloe.durville@reims-ms.fr