Pourquoi rejoindre Orange pour un-e diplômé-e de Sciences Po ? Parce que le groupe d’envergure mondiale et l’école partagent une certaine ouverture d’esprit et ouvrent un grand nombre d’opportunités que présente Patrice Lambert-de Diesbach (IEP 8, SFAF 93, CNAM, 92), Head of Investor Relations & Financial Communication d’Orange.
En quoi consiste la communication financière au sein d’Orange ?
Nous avons une double mission : en mode push et en mode pull. En mode push, d’une part, car nous devons présenter notre stratégie et nos résultats aux interlocuteurs du marché, analystes et investisseurs. En mode pull, d’autre part, car nous devons décrypter la compréhension de nos actions de la part de ces interlocuteurs et restituer le tout au management avec le moins de filtres possible. Nous avons beaucoup de chance chez Orange car notre management est très ouvert et très à l’écoute de la manière dont nous allons choisir de communiquer. Cette latitude dans notre manière d’exprimer les messages est probablement assez unique et très appréciée par le marché puisque plus authentique.
Orange propose donc un mode de management très ouvert ?
J’ai pu apprécier l’évolution d’Orange depuis mon arrivée, il y a 6 ans et demi. Le groupe a su se transformer en profondeur pour se donner les moyens d’affronter un marché ultra concurrentiel. C’est par exemple le cas avec Orange Digital Ventures qui se nourrit de l’esprit startup pour concurrencer les grandes entreprises mondiales les plus innovantes. C’est dans cet esprit d’innovation disruptive que nous avons lancé l’application Orange Bank, la 1re banque en ligne française 100 % mobile, c’est tout à fait révolutionnaire dans le secteur des telco. Stéphane Richard, notre CEO qui entame son 3e mandat, a ainsi véritablement su faire le lien entre le monde d’hier et celui de demain.
Quelle place pour un-e jeune Sciences Po au sein d’Orange ?
À la communication financière, nous recherchons plutôt des experts donc avec une 1re expérience. Mais le reste des métiers est très ouvert. Notre point fort est justement de confier des missions différentes à nos talents pour les faire évoluer. Un-e jeune responsable RH peut ainsi se voir confier la sous-direction opérationnelle d’une région avec également des villes sous sa responsabilité. Un-e jeune commercial-e aura également toute la capacité à rejoindre le contrôle de gestion. Il n’y a donc aucune limite, ni métier ni internationale.
Et il/elle pourra s’intégrer facilement au sein du groupe ?
Il y a un esprit commun entre Orange et Sciences Po qui facilitera son adaptation et lui ouvrira toutes les portes : la très grande ouverture d’esprit. Lors de mon oral de concours à Sciences Po, j’avais présenté un plan en… 7 parties ! Mais le jury a trouvé mon profil original et m’a donné ma chance. De la même façon, à l’école comme chez Orange, il y a une écoute incomparable de l’autre qui permet d’oser. Alors osez nous rejoindre !
La « com’ fi » selon Patrice Lambert-de Diesbach : « À la communication financière, nous sommes un peu comme des trapézistes sans filet, c’est-à-dire sans le droit à l’erreur sur le contenu comme sur le mode de communication. Afin d’être le plus efficace possible, nous travaillons en open space facilitant un contact permanent les uns avec les autres. Chacun de mes collaborateurs dans son domaine est meilleur que moi et contribue à la richesse du partage permanent qui fait que, sans tabou, chacun interroge l’autre. Je me nourris ainsi en permanence de mes collaborateurs. Dans ce métier, il faut une réelle curiosité mais une certaine humilité également. On ne peut pas faire semblant car, en 1re ligne en termes de contact avec l’extérieur, nous sommes donc tous liés les uns aux autres à l’image d’une meute de chiens de traîneaux. Si l’un tombe, tout le monde suit. »
Le conseil de Patrice Lambert-de Diesbach : « Une carrière relève d’un savant arbitrage entre se faire plaisir et se montrer fin tacticien. Et il n’y a pas une voie meilleure que l’autre. On m’a toujours conseillé de construire en pensant à la fonction suivante. Un conseil que je n’ai pas forcément suivi et qui ne m’a jamais empêché de m’épanouir. J’ai au contraire toujours préféré privilégier les personnes avec lesquelles j’avais envie de travailler. Mais, en revanche, conservez absolument un rythme de travail élevé… comme à Sciences Po. »
« Orange est un créateur de valeurs autant pour l’extérieur que pour ses collaborateurs »
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