Nomination : Delphine RIU, nouvelle directrice de l’école d’ingénieurs Grenoble INP – Ense3

Delphine RIU (c) Sylvain_Faisan_Studio_Equinoxe
Delphine RIU (c) Sylvain_Faisan_Studio_Equinoxe

Communiqué de presse :

Delphine Riu, professeure des universités de Grenoble INP – UGA, vient d’être nommée directrice de Grenoble INP – Ense3 (école d’ingénieurs spécialisée dans le domaine de l’énergie, l’eau et l’environnement), à compter du 14 septembre 2020, par arrêté de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation suite au vote du 18 juin 2020 du Conseil de l’école. »

 

Une enseignante-chercheuse déjà très impliquée dans l’école

Delphine Riu, diplômée en 1999 de l’ENSIEG, dont la fusion avec l’ENSHMG en 2008 a permis la création de l’école Grenoble INP – Ense3, est enseignante depuis 2003 au sein de l’école qui compte 1200 étudiants, alternants et masters. Elle est aussi chercheuse au sein du laboratoire G2Elab, en étudiant le dimensionnement, la modélisation et la gestion énergétiques de systèmes électriques embarqués pour le transport et de micro réseaux intégrant des systèmes de stockage et de production d’énergie électrique non conventionnels et d’origine renouvelable.

Elle a occupé la fonction de directrice des études de l’école de 2014 à 2020 ainsi que celle de directrice adjointe en charge de la formation depuis 2017. Ces dernières années, Delphine Riu s’est notamment impliquée dans les dossiers d’accréditation de l’école par la CTI, le projet d’évaluation par compétences et le développement de nouveaux formats pédagogiques en lien avec l’innovation et la transition énergétique des territoires.

 

Un projet dans la continuité avec de nouvelles ambitions

Le projet de direction de Delphine Riu s’inscrit naturellement dans la continuité du mandat de l’équipe de direction précédente, en définissant de nouvelles orientations stratégiques pour les 5 années de son mandat, en cohérence avec la politique menée par l’établissement Grenoble INP – UGA et par l’Université Grenoble Alpes.

 

« Mon ambition pour l’école passe par une réflexion plus globale, presque philosophique, sur le rôle central d’une école d’ingénieurs, qui doit répondre aux attentes des étudiants, aux besoins des entreprises tout en intégrant les enjeux sociétaux et environnementaux. Je sais que pour atteindre nos objectifs, je peux compter sur l’engagement et le professionnalisme des personnels, l’expertise des chercheurs, l’intérêt des entreprises partenaires et bien sûr l’enthousiasme des étudiants ».

 

De nouvelles ambitions pour l’école

Du côté de la formation, une pédagogie centrée sur le projet de chaque étudiant, le développement de nouveaux modes d’évaluation, la mise en place de labels de compétences pour apprécier des parcours spécifiques et transdisciplinaires, permettront aux étudiants de mieux se positionner sur le marché du travail.

L’école, qui accueille chaque année 300 nouveaux élèves-ingénieurs pour une durée de 3 ans, souhaite également renforcer son intégration dans l’éco-système local, développer de nouvelles offres de partenariats en intégrant également des entreprises plus petites, des collectivités et le grand public en s’affirmant comme lieu de culture, de savoir et d’expertise scientifiques.

 

Les liens entre la Formation et la Recherche seront également amplifiés, en valorisant plus l’expertise des enseignants-chercheurs et chercheurs auprès des étudiants, en diversifiant les parcours orientés Recherche dans la maquette de formation et en développant de nouveaux partenariats avec les laboratoires et centres de recherche grenoblois.

 

L’école renforcera son internationalisation, en s’associant étroitement à la stratégie internationale de l’établissement, en développant de nouvelles offres de formation à l’international en s’appuyant sur le réseau des Alumni et en continuant à soutenir le développement des compétences interculturelles des personnels et enseignants.

 

L’école a enfin de nombreux projets pour devenir un modèle dans le domaine de la responsabilité sociale et environnementale que ce soit dans le cadre de la formation, de son organisation ou de son fonctionnement. Convergence entre la démarche qualité et les objectifs du développement durable (ODD) de l’ONU, gouvernance et stratégie redéfinies en fonction de ces ODD, nouvelles formations intégrant l’ingénierie frugale et les lowtechs, approches d’intelligence collective pour favoriser la collaboration entre chaque partie prenante de l’école sont ainsi au programme de ce nouveau mandat.

 

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