Pas encore diplômé mais déjà fermement engagés pour l’égalité femme-homme, ces étudiants et jeunes diplômés expliquent comment ils comptent, en tant qu’hommes, promouvoir concrètement l’égalité des opportunités entre les femmes et les hommes au sein de leur future entreprise.
Leonard Joffre – Etudiant en 5e année, IÉSEG School of Management
Quand je serai manager, ma vision pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes au sein de mon équipe reposera sur trois piliers fondamentaux. Tout d’abord, j’instaurerai une culture d’inclusion, où chacun se sentira respecté, valorisé et entendu. Cela signifie créer un environnement de travail stimulant et respectueux. Ensuite, je veillerai à mettre en place des politiques RH transparentes et équitables garantissant que les opportunités professionnelles soient accessibles à toutes et à tous. Cela inclut l’élaboration de critères de recrutement et de promotion basés sur les compétences et les performances. Je m’efforcerai également de garantir la parité salariale, en veillant à ce que les salaires et les avantages soient équitablement répartis entre les salariés quel que soit leur genre. Enfin, le développement professionnel jouera un rôle essentiel dans ma stratégie pour assurer l’égalité entre les femmes et les hommes. Je veillerai à ce que les femmes soient représentées à tous les niveaux de l’organisation, y compris aux postes de direction, en mettant en place des programmes de leadership dédiés.
Antonin Becquet, Étudiant en MiM 1, BSB
Avant toute chose, il est inconcevable pour moi en tant que futur manager de travailler dans une entreprise ne respectant pas les principes d’égalité. Selon moi ce qui fait la richesse d’une entreprise ou d’une équipe, c’est sa diversité et sa pluralité de profils. En effet, comment avancer et évoluer dans une société en plein changement, si au sein même des entreprises ce principe d’égalité n’existent pas ?
Ainsi, je travaillerai sur trois axes différents mais complémentaires :
La communication. En interne en effectuant un suivi du bien-être des collaborateurs, mais également de manière plus vaste en réalisant des campagnes de sensibilisation.
L’accompagnement. Il est nécessaire de pouvoir accompagner chaque collaborateur dans son développement professionnel en accord avec sa situation personnelle.
Enfin le recrutement. Il est absolument nécessaire d’effectuer un recrutement clair et objectif exempt de tout biais, l’importance pour moi est principalement la motivation, les compétences et surtout, les perspectives d’évolution.
Finalement, en tant que manager, je souhaite créer un environnement inclusif où chacun a la possibilité de s’épanouir professionnellement, indépendamment de son sexe.
Teo Guermeur – Etudiant en 2e année, Audencia
Une de mes premières missions en tant que manager sera de façonner un espace de travail dans lequel chaque collaborateur, indépendamment de son genre, se sente reconnu et apprécié. Cela implique de bâtir une culture d’entreprise ancrée dans le respect et la valorisation des compétences individuelles, loin des clichés et des idées préconçues. Je suis convaincu que la richesse d’une équipe réside dans sa diversité. Elle offre une variété d’angles et de points de vue qui dynamisent la créativité et la réflexion. C’est pourquoi je m’attellerai à instaurer des directives précises pour promouvoir la diversité et l’inclusion à chaque étape de notre travail. Des sessions régulières d’information et de formation seront mises en place pour assurer une compréhension partagée de ces enjeux primordiaux. Chaque membre de l’équipe mérite une progression professionnelle dénuée de barrières discriminatoires. Pour cela, des programmes de formation adaptés à tous, visant à contrer les préjugés qui peuvent parfois influencer nos choix et jugements semble être une des solutions. Je crois fermement qu’en cultivant un environnement où l’égalité des opportunités est une pratique quotidienne, il est possible de bâtir ensemble un lieu de travail harmonieux.
Auguste Mariey – Etudiant à l’EDHEC, en année de césure
Tout au long de mon parcours scolaire et professionnel, j’ai été sensibilisé aux questions d’égalité. C’est donc dans l’esprit de ces valeurs que je compte jouer un rôle actif dans la promotion de l’égalité entre les sexes au sein de mes futures équipes. Cela commence dès l’arrivée dès le départ, en veillant à déconstruire tout préjugé de genre et à créer un environnement inclusif. Je m’engage à être à l’écoute de chacun de mes collaborateurs et à ne tolérer aucune forme de sexisme, même la plus subtile. En bannissant ces comportements, nous pourrons progressivement réduire les inégalités et créer un lieu de travail où chaque individu, quel que soit son genre, se sentira valorisé, respecté et encouragé à réaliser pleinement son potentiel professionnel. Je m’engage à ne faire aucune distinction entre les hommes et les femmes dans mon équipe. Il est selon moi important, d’évaluer chaque collaborateur uniquement sur la base de ses compétences, de ses performances et de sa motivation.
Matéo Poillerat – Etudiant en 2e année, l’EM Strasbourg
Le manager doit être moteur du changement en proposant un regard neutre lors de l’embauche et en identifiant les facteurs extérieurs pouvant fausser cette égalité. Une fois ces facteurs identifiés, il doit les porter dans la sphère politique – à la portée de ceux ayant le pouvoir de réaliser des changements – afin de mener à une amélioration sociale. Après l’embauche, le rôle du manager est de garantir le bon travail de ses collaborateurs et de créer un environnement sain. Il doit le faire par l’exemplarité, en traitant chacun de façon égale et selon ses compétences. Les personnes mettant en danger ce point de vue doivent être rappelées à l’ordre, car si la compétence est le critère d’embauche, alors seuls les préjugés personnels sont source de problèmes – là où le sentiment d’injustice peut alimenter des tensions en cas d’une embauche injuste, d’où l’importance de rester impartial – et n’ont pas leur place sur un lieu de travail.
Nathan Devanne, étudiant en 5è année, parcours Affaires internationales et stratégie d’entreprise à Sciences Po Toulouse
Simple, forte, aimant l’art et l’idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée, disait Louise Michel. Plus d’un siècle après sa mort, la citation de la militante révolutionnaire et libertaire française est toujours d’actualité. Que ce soit dans ma Junior-Entreprise d’une quinzaine de bénévoles, dans une administration publique ou dans un grand groupe, l’égalité entre les femmes et les hommes doit être une priorité. C’est pourquoi, demain, en tant que manager, je veillerai à ce que la parole lors de réunions soit donnée à chacune et chacun, pour que chaque personne puisse exprimer son ressenti, son travail et ses difficultés. Demain, en tant que manager, j’organiserai des ateliers inclusifs pour promouvoir la cohésion d’équipe, le leadership de toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs, je proposerai des formations pour que chaque personne puisse monter en compétences, atteindre ses objectifs et ouvrir son champ des possibles. Demain, en tant que manager, je ferai un aménagement des congés paternité et pousserai les hommes à faire des horaires à mi-temps s’ils ont des enfants.