Si les grandes universités américaines trustent encore les classements internationaux, leurs homologues européennes s’imposent aujourd’hui plus que jamais comme des outsiders ultra compétitives prêtes à titiller cette hégémonie made in USA. Coup de projecteur sur ces établissements boosters de carrière qui mêlent pluridisciplinarité, recherche et international.
DES INSTITUTIONS PRESTIGIEUSES
Si la réputation des membres de la célèbre Ivy League américaine n’est plus à faire, les grandes institutions universitaires européennes ne sont pas en reste. C’est d’ailleurs cette excellence, parfois séculaire, qui attire les jeunes de tous les continents vers des établissements aussi réputés que les britanniques Oxford, Imperial College of London ou Cambridge, qui ont respectivement formé de nombreux Premier Ministre (Thatcher, Blair, Cameron), le découvreur de la pénicilline Alexander Fleming ou encore Isaac Newton et Stephen Hawkins. Une renommée plus que jamais d’actualité : si on ne compte que 4 établissements non américains dans le Top 20 du dernier classement de Shanghai, ils sont tous européens (Cambridge, Oxford, University College of London et l’Institut Fédéral de Technologie de Zurich).
LES VERTUS DE LA MOBILITÉ EUROPÉENNE
De quoi séduire les talents du monde entier. Pour preuve, l’Université Catholique de Louvain accueille 20 % d’étudiants étrangers et permet à 30 % de ses élèves de vivre une mobilité internationale. De même, les 100 000 alumnis de l’Université Bocconi de Milan sont présents dans 110 pays. L’Universitat de Barcelona réunit quant à elle 9 400 étudiants étrangers de 126 nationalités, grâce notamment à ses 200 partenariats académiques internationaux. Des partenariats clé de voute du plébiscite pour les universités européennes et qui participent à leur rayonnement international. Un phénomène amplifié par l’interdisciplinarité, une carte maitresse pour ces établissements. En effet, alors que Cambridge allie sciences humaines et sociales, biologie, médecine, physique et les plus innovantes des nouvelles technologies, Bocconi mêle économie, management, étude des politiques publiques, relations internationales et même transformation numérique avec la mise en place d’un Bachelor à la rentrée prochaine.
L’EUROPE… ET BIEN PLUS ENCORE !
Une interdisciplinarité particulièrement porteuse de sens en cette période de globalisation et nourrie par la multiplication des double-diplômes entre ces institutions européennes. Bocconi s’illustre d’ailleurs comme un acteur à la pointe dans ce domaine. Son double-master Management of International & Public Affairs avec Sciences Po permet de former des jeunes trilingues alliant à un sciences sociales. Dans une même optique, son double-diplôme qui sera mis en place avec l’ESSEC en septembre 2016 permettra à des étudiants triés sur le volet de suivre un programme unique sur les campus des deux établissements (Cergy, Milan, Singapour et Bombay) portant sur les dynamiques économiques, politiques et managériales en Europe et en Asie. Preuve en est que loin d’être renfermées sur elles-mêmes, les universités européennes sont des options de choix pour s’ouvrir à des carrières hyper challengeantes dans le village mondial.
A LA POINTE DE LA RECHERCHE
21 universités européennes (Barcelone, Genève, Cambridge, Oxford, UMPC, Strasbourg, Paris-Sud, Zurich,…) se sont regroupées au sein de la LERU afin de faire valoir leurs travaux de recherche. Avec 5 Mds€ de budget pour la recherche, 300 M€ de fonds européens pour leurs chercheurs, 230 Nobel ou titulaires de la médaille Fields ayant étudié ou enseigné dans leurs rangs, ces universités incarnent toute la force, l’impact et l’intelligence de la recherche réalisée au sein des établissements supérieurs européens.
CW.