Dans le cadre d’une enquête TNS-Sofres réalisée en janvier 2015, il apparaît que 69 % des salariés se déclarent impatients quant à la transformation digitale de leur entreprise. Près de 9 salariés sur 10 la considèrent même comme une opportunité. Comment y parvenir ? En créant un véritable écosystème numérique au sein de l’entreprise. À sa tête, le directeur digital orchestre la transformation en relation avec de multiples directions.
Le digital génère une meilleure connaissance client. À la clé pour l’entreprise : optimiser leur capacité à capter ses clients, améliorer leur compétitivité face à la concurrence et développer de nouveaux services monétisables.
LE DIGITAL, UN LEVIER DE CROISSANCE HORS NORME
91 % des internautes préparent leurs achats sur le web selon l’enquête L’influence de l’e-réputation sur l’acte d’achat réalisée conjointement par Reputation VIP et l’IFOP auprès de 1 003 Français. Le digital n’est aujourd’hui plus une option. Encore faut-il savoir comment créer, puis utiliser, une plate-forme digitale. Les risques et les enjeux portent sur l’ensemble des opérations en interne, et ce tout au long de la chaîne de valeur : le numérique offre une autre manière d’appréhender la relation client, le marketing et la vente à travers de nouvelles perspectives de business développement. Objectif : adresser au client le bon produit au bon moment selon ses attentes réelles. Un avantage concurrentiel majeur ! C’est pourquoi il est primordial d’impliquer l’ensemble des métiers et la gouvernance au plus haut niveau. Comment ? Grâce à une méthode agile intégrée à un écosystème global.
QUI MÈNE LA TRANSFORMATION DIGITALE ?
Le digital doit être l’affaire de tous dans l’entreprise au risque d’observer une transformation à deux vitesses.
Le digital se pose alors comme un “ écosystème “ à part entière au service des objectifs croisés de l’ensemble des départements. À la clé : une vision client / utilisateur à 360°.
• La Direction Générale
Le directeur général partage la vision et diffuse la stratégie auprès de l’ensemble des managers et des collaborateurs. Il est le garant de la culture digitale ce qui fait de lui un élément indispensable de la stratégie digitale.
• La Direction des Ressources Humaines
Elle joue un rôle majeur dans la formation et l’accompagnement des collaborateurs, garantie de l’adhésion au projet et de la réussite de la transformation de l’entreprise. La transmission de la culture digitale est centrale au sein de cette nouvelle organisation.
• La Direction des Systèmes d’Information
Elle assure le socle technique essentiel à la transformation digitale : rédaction du cahier des charges, déploiement des solutions, sécurité des infrastructures… Elle se positionne surtout comme l’interlocuteur privilégié des différentes directions métiers.
• Une direction composite
Afin de mener à bien une transformation digitale transverse, une direction dédiée permet de faire le lien entre la DSI, la Direction Générale et les directions métiers impliquées. Il peut s’agir d’une direction du Digital ou du Numérique, de la Connaissance client, Data Mining ou d’une direction transverse qui implique les achats, les ventes, l’e-commerce, l’omnicanal, le Marketing… À sa tête, le directeur digital !
DIRECTEUR DIGITAL : UN LEADER D’UN GENRE NOUVEAU
Le Chief Digital Officer doit maîtriser à la fois les enjeux technologiques et business du digital, mais aussi impliquer les hommes. Il porte donc une triple casquette – management, digital et international – grâce à des compétences professionnelles pointues et des qualités humaines réelles. Si les directions Marketing, Communication, Commerciale, Informatique – voire même des Achats – sont en première ligne, le directeur Digital assure quant à lui la coordination en interne. Il se positionne en tant que sponsor auprès des membres du Comex. Il centralise les clés de la réussite de la transformation en impliquant le plus haut niveau de l’entreprise.
LES AVANTAGES DE LA TRANSFORMATION DIGITALE
Avec plus de 43 millions d’internautes en France, le digital recouvre des enjeux critiques pour toute entreprise notamment du fait de la démocratisation des supports mobiles. 81 % des entreprises françaises ayant fait faillite en 2013 n’étaient pas présentes sur internet. L’entreprise n’a donc plus le choix, elle doit entamer le virage digital. À la clé :
• Une connaissance plus précise des besoins de ses clients
• Une relation client de qualité et de proximité
• Un moyen efficace d’attirer et de fidéliser de nouveaux clients
• Un coût d’acquisition d’un lead moins élevé de 60 % sur le web
• Un fonctionnement interne plus agile
• Une meilleure réactivité et une hausse de la productivité
• Une interaction renforcée entre les différents canaux de vente pour une stratégie cross-canal
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