Le DAF, un stratège affuté sur le terrain

La fonction de Directeur Administratif et Financier

 

Souvent comparé à un co-pilote, le Directeur Administratif et Financier est une ressource clé de l’entreprise. Garantie de sa stabilité financière et de sa transparence en interne et en externe et interlocuteur privilégié de tous ses responsables, c’est un moteur de développement.

Un expert des chiffres au service de la stratégie
Professionnel de la comptabilité et de la gestion, le DAF supervise, coordonne et met en place la politique financière de l’entreprise. Il veille à anticiper ses besoins, préserver son équilibre financier, optimiser ses performances et faire fructifier ses fonds. Il remplit ainsi 3 missions : analyser, gérer et prévoir. Avec ses équipes, il prépare les budgets, suit leur exécution, coordonne la gestion de la trésorerie, de la dette et des analyses financières et fiscales. Il gère les sources de capitaux et leur emploi afin d’assurer la meilleure rentabilité et maîtriser les risques. Il expose et propose de grands choix financiers à la DG et participe ainsi à l’élaboration de sa stratégie globale, supervise la mise en oeuvre des instruments requis et veille à ce que l’argent soit utilisé de la façon la plus performante possible. A la fois acteur et observateur de l’activité, sa vision stratégique est ancrée dans le concret, tout son savoir-faire est mobilisé par et pour l’entreprise.

 

A la croisée de toutes les fonctions
Le DAF met en oeuvre la politique financière de sa société en fonction des lignes directrices élaborées par la DG sur ses recommandations, ce qui fait de lui l’oeil et l’oreille de la Direction. Collaborant au quotidien avec le top management, il interagit avec l’ensemble des cadres de l’entreprise (DRH, commerciaux, communicants,…) et est en liaison constante avec les responsables opérationnels (vente, marketing, production,…). Sensibilisé aux problématiques spécifiques de chaque fonction, il produit des recommandations avisées, ciblées et concrètes à la DG. A la croisée de tous, le DAF occupe un poste de première ligne : il est pourvoyeur de succès mais aussi responsable des échecs. Il doit donc s’imposer comme un bon communiquant et un fin négociateur, à la fois en interne, avec le personnel, les actionnaires et les filiales, mais aussi en externe vis-à-vis des apporteurs de fonds et du public. Le DAF n’est pas qu’un financier : verticale et horizontale, sa fonction quasi « universelle » requiert plus que jamais en cette période de crise, rigueur, intégrité, lucidité mais surtout contact, sens de l’humain et éthique.

 

Le CV idéal ?
Formation : ESC, école d’ingénieurs généraliste, IEP section économique et financière, ENA, Master professionnel, certaines formations bancaires de haut niveau.
Profil : la fonction de DAF est rarement accessible en début de carrière (sauf dans certaines PME), une expérience de 10 ans dans le management de services comptables et financiers est quasi-systématiquement demandée.
Perspectives carrières : cette fonction prend toute son ampleur dans une entreprise de plus de 1 000 salariés notamment dans les secteurs de l’industrie, du BTP, des transports, de la banque et de l’assurance. Membre de l’équipe de Direction, le DAF est bien placé pour briguer le poste de DG et peut se reconvertir vers un poste de Directeur Conseil en cabinet d’audit ou comptable.
Rémunération : après 10 ans d’expérience, 100 à 150 K€, jusqu’à 300 K€ dans les groupes de plus de 1000 salariés.
Le + salaire : une expérience significative à l’international ou dans un secteur cible comme l’agroalimentaire, la logistique, els services, le high-tech, l’industrie ou encore le médico-social est très appréciée. La mobilité est un atout indéniable.

 

CW.