« L’environnement de TF1 m’a séduit car le secteur du téléachat présente un potentiel de développement important ; mon objectif, dans les années qui viennent, consiste à développer cette activité qui n’en est encore qu’à ses débuts, en regard de ce qui se fait aux USA ou ailleurs en Europe. » Jérôme Dillard, Directeur général du pôle e-commerce et vente à distance du Groupe TF1.
« Le temps de l’école fut pour moi celui de la liberté et de l’échange entre étudiants. »
Quand on intègre l’ESSEC, il est immédiatement question des différents métiers qui s’offrent à vous et de leurs contenus. Après la prépa, continuation du secondaire en plus intense, j’en conserve un souvenir plaisant comme la confirmation de la pertinence de mon orientation et la qualité du diplôme qui me permettait d’envisager mon avenir avec sérénité.
« Le stage de 3e année est déterminant pour le début de carrière. »
Ayant effectué le mien dans une agence de publicité qui travaillait pour les chocolats Nestlé, j’ai été recruté par Rowntree Mackintosh comme assistant chef de produit. Dans ce cadre, j’ai ensuite évolué comme Directeur général adjoint d’un groupe de 70 magasins que Rowntree Mackintosh avait acquis et développé en France dans la confiserie chocolaterie. Je suis ensuite devenu directeur marketing de la Maison du café, où j’ai participé au lancement de la marque l’Or, très connue aujourd’hui. Ensuite, M6 m’a proposé la direction de l’activité Vente à distance puis celle des diversifications du groupe jusque début 2007. Avant de rejoindre le groupe TF1 pour diriger le pôle Vente à distance, j’avais participé à la création de Futureo.
Quid du Téléachat ?
Il s’agit d’une activité de vente à distance classique, dont la croissance passe d’abord par l’amélioration de la productivité commerciale : noter productivité commerciale ne se mesure pas en euro par m² mais par minute. Il passe ensuite par l’ouverture de nouvelles fenêtres de diffusion sur d’autres chaînes, en France ou à l’étranger. Internet, très dépendant de l’émission, représente un relais pour des compléments d’informations ou pour passer commande. Avec le temps, l’entreprise a construit un réel savoir-faire sur l’ensemble du back-office, assez particulier dans cette activité. Les centres d’appel, les entrepôts et les transporteurs sont externalisés, contraignant les collaborateurs de l’entreprise qui assurent l’interface à un grand professionnalisme.
L’équipe
Je gère une équipe d’une centaine de salariés. Le département produit en compte une vingtaine, le département marketing (Internet, fidélisation, développement) une quinzaine et les activités de back-office une trentaine, l’équipe de production des émissions quotidiennes comprend un noyau d’une dizaine de personnes assistées par des intermittents dont le nombre varie en fonction des émissions réalisées.
Le temps professionnel
Il se partage entre des moments d’écoute et réflexion et des moments d’action. Arrivé depuis quelques mois, je me situe encore dans une phase d’imprégnation de l’entreprise et donc de plongée dans toutes ses arcanes. Néanmoins, même à terme, il restera important que je reste informé du détail des activités car le commerce de détail reste une affaire de détails. Si j’organise des réunions hebdomadaires avec les chefs de service, mon bureau est ouvert en permanence. Mon rôle consiste à m’assurer que l’information a bien circulé car, dans ce type d’activité, il est vital que tous les membres de l’entreprise fonctionnent en interaction.
De la stratégie
Le pôle Vente à distance comprend le Téléachat et un site Internet de vente de vêtements de marque, Place des tendances, qui connaît actuellement TF1, soit au travers de l’émission Téléachat, soit au travers de la publicité. Mon but consiste à développer ces activités tout en mettant en oeuvre des synergies entre elles.
Patrick Simon