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La Fédération Française du Sport Universitaire sur tous les fronts

« Les étudiants constituent une pépite avec laquelle nous vivons au quotidien, ce qui nous motive. Les moyens accordés par nos ministères de tutelle nous permettent de mener à bien la mission de service public qui nous a été confiée. »
Vincent Rognon, Directeur national de la FFSU

 

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Quelles sont les valeurs que vous véhiculez qui se retrouvent le plus dans le Challenge du « monde des Grandes Ecoles et Universités » ?
Ce sont des valeurs de partage et d’engagement associatif et sportif qui constituent le sport à l’état pur en termes d’éthique, quel que soit le niveau de pratique. Le parcours en enseignement supérieur est un moment d’autonomie et de liberté ou où l’on peut se réaliser en découvrant de nouveaux horizons à travers le sport. Ce qui fait la différence dans un CV professionnel, correspond aux engagements contractés dans des associations culturelles, sportives ou artistiques. On compare souvent le monde de l’entreprise à un sport collectif, car les salariés doivent se battre comme les sportifs pour le devenir d’un groupe ou d’une société.

 

Accord avec la Fédération Française de Baseball-Softball, lancement de la Melty Basketball Ligue, convention FFSU/FF Badminton, convention FFSU/FF Gymnastique… jusqu’où allez-vous encore élargir vos horizons sportifs ?
Présents à parité au sein de notre comité directeur, les étudiants bénéficient d’un pouvoir décisionnaire. Une commission, chargée de répondre à leurs attentes, analyse les nouvelles programmations sportives et leur faisabilité. Certains sports qui perdent de leur attrait, ont été écartés de notre offre mais le but est bien d’élargir celle-ci au maximum, en restant en phase avec les attentes des étudiants.

 

Quels sont les éléments nouveaux du projet HANDI’U porté par votre fédération pour 2015 ?
S’il existait auparavant très peu d’épreuves handisports, alors que 13 000 étudiants sont concernés en France, depuis deux ans, nous sommes passés du stade de l’intention à celui de l’action. Nous formons nos cadres afin d’intégrer des programmes pour handicapés ou pour équipes mixtes (un handicapé, un non-handicap). Après l’aviron et le tennis de table, nous allons continuer à proposer un certain nombre de sports à ce public.

 

Quels sont les nouvelles avancées dans la pratique des sports de sable ?
Nous nous sommes rendu compte que de plus en plus d’activités se pratiquent en arrière-saison sur le sable, comme le beach volley, le handball sur sable, le soccer de sable ou le beach rugby. Si nous commençons à bénéficier de quelques niches, nous réfléchissons à mettre en place une sorte de « Littoral Tour ». Les pratiques de sable se développent également à l’intérieur des terres car les villesaménagent des espaces dédiés à ce type de sport.

 

Votre stratégie de croissance pour avoisiner les 120 000 adhérents en 2015 est-elle en bonne voie ?
Nous nous sommes fixés l’objectif de terminer l’olympiade avec 120 000 licenciés. Ce cap à passer détermine notre ligne de conduite à condition que les étudiants pratiquent réellement une activité sportive. Les épreuves populaires et festives, comme celle du Challenge du « monde des Grandes Ecoles et Universités » qui se déroulera au stade Charléty le 6 juin, contribuent à alimenter le sport universitaire.

 

Du nouveau pour l’avenir à la FFSU ?
Nous sommes sur le qui-vive car nous devons faire briller nos étudiants, et à travers eux la France, lors des Universiades d’hiver et d’été qui se dérouleront respectivement à Grenade en Espagne en février et à Gwangju en Corée du sud en juillet. Ces compétitions constituent de véritables tremplins pour les futurs champions. De nombreux grands noms du sport français et international s’y sont illustrés. Avec 350 athlètes, nous serons présents dans une trentaine de sports au total sur les deux Universiades. Notre objectif est de nous placer dans le top 10 des nations mondiales.

 

Patrick Simon