Transfuge du secteur de la beauté, Eric Thoreux a rejoint en 2008 les rangs de la communauté d’entrepreneurs d’Essilor, des passionnés, qui au delà de leur métier, ont une vision et une mission claire, permettre au plus grand nombre de bien voir pour mieux vivre. Cet HEC paris 87, féru d’international, membre du comité exécutif, nous donne un aperçu sur ses 3 casquettes.
De la beauté à la vision
Entre les stages, les missions avec la junior entreprise, les activités extrascolaires, Eric Thoreux a développé son goût d’entreprendre, sa capacité à travailler en groupe, son attrait pour l’international et les différentes cultures. Après une vingtaine d’années dans le secteur de la beauté, dans des fonctions de marketing global et de direction générale, cet HEC à l’esprit entrepreneur a trouvé chez le numéro un des verres correcteurs, une entreprise mondiale, à la mesure de ses ambitions et de son goût de l’autonomie. Axée sur la performance, la créativité, l’innovation, l’invention de nouveaux business models et la recherche de solutions visuelles accessibles en termes de prix, Essilor met le client au coeur de son approche.
Des métiers forts et des challenges variés
Au carrefour de plusieurs industries, à la croisée de technologies variées, l’industrie du verre de prescription – qui représente 10 mds€ -, nécessite une très grande ouverture. Elle offre des challenges très variés dans des métiers forts, la supply chain, la R & D, le marketing – une catégorie de marketing assez fascinante autour d’un produit qui touche à la santé, la mode, l’émotion -. Dans cette industrie où la dimension humaine reste très forte – la fabrication d’un verre nécessite une centaine d’étapes -, il faut rester très humble. L’apparition de nouveaux compétiteurs, l’émergence de nouvelles technologies voire de technologies de rupture influent sur l’écosystème et obligent Essilor à repenser constamment son business model et sa stratégie de création de valeur. Encore sous développée, cette industrie offre unpotentiel de développement très important, 65 % de la population soit 4,2 milliards d’individus ont besoin de corriger leur vision, tout l’enjeu est de trouver des business models qui vont accélérer cette accessibilité au produit au bon prix.
Des valeurs de clarté, et de transparence
Eric Thoreux pilote des équipes marketing réparties entre Dallas, Singapour et Paris. Président de la division mondiale Sun & Readers, il chapeaute également l’ensemble des sociétés du groupe au Canada. « Dans mes équipes marketing, j’essaye d’avoir un bon équilibre de compétences entre des purs marketeurs, est d’avoir une vision claire, partagée et alignée, de faire preuve de transparence, de faire confiance et de responsabiliser. » Conjuguer 3 casquettes est assez représentatif du groupe. Cette constellation d’entreprises achète entre 30 et 50 sociétés par an, et peut ainsi offrir des opportunités de carrières et des challenges extrêmement variés, à commencer par des stages et des VIE . « Nous avons besoin d’esprits très ouverts, de profils structurés, stratégiques, entrepreneurs, agiles, adaptables, capables de travailler en équipe, de pousser leurs idées, de créer des connexions, de créer le consensus. Parmi ces profils variés, on trouve aussi des savants fous, fascinés par l’ensemble des sciences. »
La sratégie d’Essilor
est basée sur des acquisitions de petites sociétés ou d’acquisitions stratégiques comme le rachat de FGX, leader nord américaindes lunettes prémontées et des solaires d’entrée de gamme. En matière de R & D, Essilor s’associe avec des centres de recherche et des universités pour l’étude de technologies spécifiques. Le verre antibuée Optifog, est né d’un partenariat avec l’université de Shanghai sur les nanotechnologies, Crizal Preventia a été développé avec l’Institut de la Vision.
Chiffres clés
N° 1 mondial de l’optique ophtalmique avec 30 à 35 % de parts de marché,
48 700 collaborateurs.
Chiffre d’affaires : 4.989 milliards d’euros en 2012
A.M.O.
Contact : www.essilor.com – www.essilor-recrute.com – eric.thoreux@essilor.com
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