Dans l’offre pléthorique des business schools, nombreux sont aujourd’hui les étudiants à faire le choix d’une école de spécialité intégrée à une école de commerce. En effet, loin de les limiter à un secteur où ils seront cantonnés toute leur carrière, elle leur offre une formation business d’excellence, couplée à une expertise sectorielle pointue leur ouvrant les portes du succès en France et à l’international. Coup de projecteur. – Par Clarisse Watine
Les vertus du business sectoriel
« A la School of Wine and Spirits Business (Burgundy School of Business) on est une école de commerce et on forme nos étudiants à tous les métiers du business et du management (marketing, finance, stratégie, commerce…) ! »
Pour Jérôme Gallo, son directeur, le message est clair : si ses diplômés poursuivent plutôt des destinations sectorielles, l’école fait partie intégrante de BSB et est donc avant tout une école de business.
Un point de vue partagé par Marc Gibiat, Directeur de La Rochelle School of Tourism (Groupe Sup de Co La Rochelle). « Notre établissement est une école de management et de business appliqués au tourisme. Elle émane d’une business school et s’illustre donc naturellement comme une hybridation entre une école de commerce et une école hôtelière. Son positionnement unique s’articule d’ailleurs autour de 3 piliers : l’innovation, la créativité et l’entrepreneuriat ; le tourisme accessible, responsable et durable ; et enfin le développement personnel au sein d’une société de services. Notre objectif : servir l’industrie du tourisme (dans un pays 1e destination mondiale avec 85 millions de visiteurs / an) en relevant trois défis : l’innovation technologique, l’impact du tourisme sur tous les aspects de la RSE et l’expérientiel client. »
Connecté aux besoins des entreprises et des territoires
Des écoles de spécialité dont les formations sur-mesure ont été créées pour répondre aux besoins des entreprises de leur secteur et de leur territoire. C’est bien sûr le cas à la Rochelle, ville implantée dans un département et une région qui trustent le palmarès du tourisme français et international. « Il y a du sens, de la logique et de la légitimité à créer une école de tourisme dans un territoire rempli d’opportunités touristiques attractives », insiste d’ailleurs Marc Gibiat. Il s’agit aussi d’être connecté aux priorités des entreprises dans un monde économique et managérial en plein bouleversement. C’est dans cette logique que s’inscrit l’Ecole de Coaching ICN (ICN Business School) auprès de ses trois cibles. Les professionnels du conseil et les consultants libéraux qui viennent chercher dans une formation continue un « plus de légitimité » dans la profession du coaching, des dirigeants et cadres en poste en quête d’un « plus d’efficience » pour gérer le changement dans leur entreprise et des personnes en transition qui aspirent à un « plus de sens » personnel et professionnel. C’est d’ailleurs pour cela que l’école ne parle pas de recrutement mais de sélection. « Nos étudiants passent d’abord une épreuve d’admissibilité sur dossier avec obligation d’écrire un récit de vie de 10 000 caractères. Car le principe du coaching c’est de capitaliser sur sa propre expérience, de profiter de ce qu’on sait en s’oubliant », indique Sybille Persson, PhD, HDR professeur et Directrice scientifique de l’école.
Un terrain de jeu propice à la transversalité
Une dynamique passant forcément par une certaine transversalité des compétences. Car qui dit école de spécialité, ne dit pas isolement. Au contraire, partage des connaissances et pluridisciplinarité sont les maitremots de leurs diplômés. C’est le cas notamment à l’Ecole Supérieure de Design de l’ESC Troyes. « Nous pointons du doigt l’importance de la culture économique à donner aux designers (marketing, comportements consommateurs, études de coût,…). Notre objectif : contextualiser la création par le design dans le monde de l’entreprise, apprendre à développer le management dans une cellule de créatifs. Cela passe bien sûr par un mode de travail collaboratif et par une pédagogie pleinement axée sur la gestion de projets réels. Car si en France on a du mal à penser un enseignement avec une approche globale des problèmes, notre école développe une vision holistique où business et design sont intimement mêlés », précisent Séverine Nomdedeu, Directrice et Nathalie Savary, Conseiller pédagogique et Responsable du département design du Groupe ESC Troyes.
Cap vers de nouvelles opportunités !
Une transversalité synonyme d’ouverture. Ainsi à Troyes, si le Bachelor mène plutôt à des métiers classiques du design (graphisme, modélisation 3D,…), le Master voit lui naitre de plus en plus de freelances et créateurs d’entreprise exprimant une forte volonté de s’ouvrir à des projets différents. « Ils ont une nature de défricheurs et leur formation les pousse à porter le design dans l’entreprise », précise Séverine Nomdedeu. De même, les diplômés de La Rochelle School of Tourism s’ouvrent à tous les pans de l’industrie touristiques : agences de voyage, transports, hôtellerie traditionnelle, hôtellerie de plein air, villages vacances, hébergements insolites, tourisme institutionnel, tourisme culturel… tout leur est permis ! De quoi séduire de plus en plus d’étudiants internationaux, dont la proportion de cesse de croitre dans les dernières promos. « Dans un secteur comme le nôtre, l’international est un pré-requis. Une expérience à l’international et 3 langues vivantes sont par exemple obligatoires pour tous nos diplômés », indique Marc Gibiat.
Un enrichissement mutuel
Si elles profitent bien sûr de l’expertise business des écoles auxquelles elles sont intégrées, les écoles de spécialité ont aussi beaucoup à leur apporter. Ainsi à l’Ecole de coaching ICN où la pratique et l’expérimentation sont intimement liées, « on s’allie à d’autres programmes de l’école. Nos étudiants peuvent par exemple coacher les dirigeants de l’Executive MBA, des étudiants de l’université de Lorraine, ou encore des demandeurs d’emploi de la région. »
A La Rochelle School of Tourism on enseigne la langue des signes en 3e langue vivante.
« Une illustration de notre volonté de former des acteurs du tourisme créatifs, innovants capable de faire de notre industrie une industrie durable, responsable et accessible. » Il en va de même à la School of Wine and Spirits Business. « Notre nom est une différence en soi. Nous sommes en effet la seule formation à réunir business, vin et spiritueux dans une école placée dans le prolongement parfait d’une business school. » Si son implantation en Bourgogne est aussi un atout indéniable, l’école n’oublie pas de miser sur l’international en investissant énormément sur les voyages d’études (7 sont par exemple chaque année au programme des étudiants du MSc commerce international des vins et spiritueux.
Les 4 bonnes raisons de choisir une école de spécialité
• Pour l’expertise, les infrastructures et l’excellence du corps professoral d’une business school
• Pour vous connecter aux besoins des entreprises de votre territoire tout en vous ouvrant sur l’international
• Pour faire rimer business et passion
• Pour avoir un parcours qui ne ressemble pas aux autres