Des bancs d’HEC aux tables de restaurant italien : récit de la fulgurante ascension du groupe Big Mamma

Pizzeria Popolare © Jérôme Galland
Pizzeria Popolare © Jérôme Galland

En seulement 3 ans, le groupe Big Mamma a réussi à s’imposer comme le leader de la restauration italienne sur Paris. Quel est l’ingrédient secret du succès des deux fondateurs de Big Mamma et diplômés d’HEC Paris ? Victor Lugger, cofondateur du groupe avec Tigrane Seydoux, nous donne sa recette.

 

Victor Lugger & Tigrane Seydoux © Jérôme Galland
Victor Lugger & Tigrane Seydoux © Jérôme Galland

Comment a été créé le groupe Big Mamma ?

J’ai rencontré mon associé, Tigrane Seydoux, sur les bancs de HEC Paris. Nous avons ensuite travaillé ensemble pendant 5 ans pour l’homme d’affaire Stéphane Courbit, chez MyMajorCompany. Cette expérience nous a permis de nous connaître professionnellement. C’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais monter mon entreprise avec lui. Il est important de trouver une personne qui partage les mêmes valeurs pour créer une société ensemble. L’associé est celui avec lequel on partage les joies, les échecs, les réussites, les difficultés. Nous avons opté pour la restauration italienne, car Tigrane et moi sommes passionnés de restauration, d’hospitalité et d’Italie. Nous adorons la culture de ce pays et nous voulions la partager en France.

 

Quels ont été les apports de HEC Paris ?

HEC a été une expérience fondatrice à plusieurs titres. Pour commencer, c’est le lieu où j’ai rencontré Tigrane. Ensuite, l’école m’a permis de créer et de tester. J’ai pu y monter un incubateur et même donner des cours. Quand nous avons commencé à construire Big Mamma, nous avons expérimenté nos produits auprès d’une clientèle test de l’école. HEC nous a beaucoup aidés et j’y suis très attaché.

Quelle est la particularité de Big Mamma ?

Nous faisons notre métier de manière très professionnelle en proposant des produits bons, à bas prix, servis avec le sourire dans un lieu chaleureux. Nous ne faisons rien d’extraordinaire, mais nous le faisons à fond. Notre combat, c’est de proposer le meilleur rapport qualité-prix. Je veux que tout le monde puisse venir manger. Dans nos restaurants nous avons des PDG, comme des ouvriers, des familles, etc.

© Big Mamma

Vous attendiez-vous à une telle croissance ?

Nous ne nous y attendions vraiment pas. C’est une surprise et nous en sommes très heureux. Nous avons rencontré notre public. De plus en plus de personnes s’intéressent à nous. Cela nous donne des ailes et nous permet de réaliser d’autres projets. C’est le fruit du travail de toute une équipe de créatifs incroyable qui a des idées et qui est passionnée.

Comment gère-t-on l’expansion si rapide d’un groupe ?

Nous rencontrons des problèmes tous les jours, mais ce n’est pas plus compliqué qu’une autre entreprise. Nous avons la chance d’avoir cette équipe extraordinaire, motivée qui nous permet de mieux gérer le quotidien. C’est comme une équipe de football, le succès est dû à la somme des individualités.

Vous allez bientôt ouvrir Mamma F à proximité de Station F, plus grand restaurant italien d’Europe, pouvez-vous nous en dire plus ?

Malheureusement je ne peux pas vraiment en parler, car le projet est en construction. Ce que je peux vous dire, c’est que le restaurant ouvrira ses portes au premier semestre 2018 et aura une superficie de 3 500m². Il pourra accueillir près de 1 000 personnes et sera ouvert 24h/24, 7j/7.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui veulent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ?

Je n’ai pas de conseils à donner. J’ai 33 ans et je suis encore un débutant. Je peux partager des éléments d’expérience. Pour nous, ce qui a fonctionné, c’est de nous investir dans un sujet qui nous passionnait, pour lequel nous avons une sensibilité. Nous avons également toujours été ambitieux, dans le sens positif du terme. Avant de nous lancer, nous avons regardé les meilleurs restaurants de Paris et nous avons tenté d’être à la hauteur. Au début, c’est beaucoup de pression, car il faut réussir à atteindre le même niveau que des établissements qui font le métier depuis 15 ans quand nous nous partions de zéro. Il nous a fallu près de deux ans et demi entre l’idée et l’ouverture du premier restaurant, mais je ne regrette rien. La chose la plus importante, c’est l’humain. Il faut se concentrer là-dessus.

Quel avenir pour le groupe ?

Je n’ai pas une vision à 5 ans. Mais je sais que je veux faire des restaurants qui me passionnent et prendre le temps pour le faire. Je veux pouvoir être fier des restaurants que nous construisons et je vais continuer à être ambitieux et à me dépasser.

Découvrez le groupe : https://www.bigmammagroup.com/fr/accueil

 

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