François Pérol
François Pérol

BPCE : la finance au service de l’économie !

L’Ena, formation d’excellence

 

François Pérol
François Pérol

Banque Populaire et Caisse d’Epargne se sont unies pour former ensemble BPCE, le deuxième groupe bancaire en France. Deux ans après sa création, François Pérol (HEC 85, IEP 87, ENA 90), Président du Directoire, revient sur le chemin parcouru du groupe mutualiste et ce choix de se recentrer sur ses métiers moteurs (banque commerciale d’une part, banque de grande clientèle d’autre part) et devenir « les banques préférées » des Français et de leurs entreprises.

 

Le Groupe BPCE est né en juillet 2009 de la volonté des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne de construire ensemble le deuxième groupe bancaire en France, un groupe de banques, coopératives, fier de ses marques historiques et fort de 125 000 collaborateurs au service de 36 millions de clients. L’activité de banque commerciale de proximité repose principalement sur les deux grands réseaux des 17 Caisses d’Epargne et des 20 Banques Populaires qui conservent leurs marques et leur autonomie. Cette offre est complétée par le Crédit Foncier, spécialiste du financement des projets  immobiliers, la Banque Palatine, banque des entreprises et du patrimoine, le Crédit Maritime et les banques du réseau de BPCE International et Outre-mer. L’autre grand métier du groupe BPCE, c’est la banque de grande clientèle développée par sa filiale Natixis qui propose aux grandes entreprises françaises et internationales des solutions dans les domaines du financement, de l’épargne – gestion d’actifs, assurance, banque privée, le capital investissement – et des services financiers avec plusieurs platesformes en France, en Europe, aux États-Unis ou au Moyen-Orient.

 

Un modèle coopératif qui rapproche des clients
Le groupe est coopératif, son capital est détenu à travers nos 37 banques régionales et par 8 millions de nos clients sociétaires qui sont ainsi propriétaires du groupe. « Ce modèle coopératif est important, insiste François Pérol. Il nous donne une capacité de gérer dans le moyen et long terme, une proximité réelle avec les clients qui sont investis dans nos entreprises et enfin un sens de nos responsabilités visà- vis de la société dans son ensemble puisque ces 8 millions de sociétaires représentent la société française dans toute sa diversité. Notre stratégie est de développer ce modèle coopératif qui nous protège des soubresauts de la bourse et nous rapproche de nos clients. Ces derniers apprécient cette stabilité, cette vue de long terme et ce comportement responsable qui doit être celui d’un grand groupe bancaire. Nos résultats se sont beaucoup redressés et ont été mis en réserve à 85 %. La BPCE a donc une capacité à faire face aux vents contraires qui soufflent aujourd’hui. » Après une longue expérience au ministère des Finances, François Pérol est passé par la banque d’affaire Rothschild avant d’être nommé en mai 2007 secrétaire général adjoint de l’Elysée en charge des questions économiques et de présider aujourd’hui le Directoire de la BPCE. La ligne directrice de son parcours, alternant expériences dans le public et le privé, est l’action. « J’ai toujours cherché à avoir des responsabilités opérationnelles. C’était le cas quand j’étais à la Direction du Trésor, au Comité interministériel de Restructuration industrielle (CIRI) sur des dossiers d’entreprises en difficulté, puis au Bureau des marchés financiers sur des dossiers de privatisation, au Club de Paris sur des dossiers de pays endettés. Je ne suis pas un grand théoricien. J’aime travailler sur le concret, développer, animer des équipes, les mobiliser et les faire avancer autour de projets. » Après HEC et Sciences Po qui lui ont apporté le contact avec l’entreprise puis la compréhension du monde, c’est encore ce goût pour l’engagement qui a poussé l’étudiant François Pérol à présenter l’ENA. « Il y avait pour le provincial du Creusot que j’étais de la fascination pour ce que représentait cette institution, une forme de reconnaissance aussi. La médaille que l’on m’a remise lorsque je suis parti portait la devise « Servir sans s’asservir. » Cela correspond bien à ce que l’ENA doit essayer de former, des fonctionnaires engagés mais libres. Aujourd’hui notre Groupe, qui finance 20 % de l’économie française, essaie d’appliquer une autre maxime qui rappelle que “la finance est au service de l’économie, et pas l’inverse ! ” Donc “ most welcome ” aux jeunes diplômés qui veulent nous rejoindre, par exemple à l’Inspection Générale qui a vocation à être une pépinière pour le Groupe BPCE, pour s’ouvrir des perspectives professionnelles de haut niveau et devenir des professionnels engagés et responsables au service d’un projet collectif. »

 

B.B.

 

Contact :
www.bpce.fr/espace-carrieres