C’est la rentrée pour Sciences Po Paris ! Après un concours qui a battu les records de candidatures et permis à l’établissement de mesurer, une fois encore, son degré d’attractivité, les cours débuteront à 97 % en présentiel. Bénédicte Durand, administratrice provisoire de l’établissement, a profité d’une conférence de presse, vendredi 27 août, pour faire un point sur le concours 2021 et l’organisation de cette rentrée.
« C’est une rentrée qui se passe bien », a introduit Bénédicte Durand, administratrice provisoire de Sciences Po Paris. En effet 97 % des étudiants de l’établissement débutent la rentrée 2021 en présentiel. Des étudiants qui, pour certains, font leur première année dans la prestigieuse université, après un concours qui a réuni 15 000 candidats pour l’entrée en première année du collège universitaire. « Malgré une campagne d’admission en période de Covid-19, le taux d’attractivité de Sciences Po s’est renforcé au niveau national comme international, en premier et second cycle, a assuré Bénédicte Durand. Nous avons encore affiné notre degré de diversité en allant, notamment, sur le territoire national, vers des régions et lycées que nous ne touchions jusque-là pas suffisamment. » En effet, le nombre de lycées participant au concours a augmenté de 45 %.
Le nombre de boursier admis est quant à lui passé de 5 à 13 %. Un chiffre dont s’est félicitée l’administratrice.
« L‘enjeu de démocratisation est en train d’être relevé par l’institution malgré une légère prime pour la région Ile-de-France qui s’observe encore mais s’estompe. La diversité sociale est largement au rendez-vous ».
L’objectif : accueillir 30 % de boursier en premier cycle du collège universitaire.
L’ouverture à l’international était, cette année encore, également au rendez-vous malgré le contexte sanitaire. Sciences Po Paris a enregistré 13,6 % de candidatures internationales en plus à l’entrée du Bachelor et 26,6 % pour le Master. Le top 3 : les étudiants nord-américain suivis des Allemands et des Italiens.
Une rentrée à Sciences Po Paris adaptée à chacun
Pour cette rentrée académique, Sciences Po Paris souhaite « un retour à la normale », avec du présentiel essentiellement, tout en tenant compte des expérimentations pédagogiques mises en place pendant la crise. « Nous allons par exemple utiliser les ressources numériques de manière positive pour valoriser les expériences qui ont fonctionné, explique Myriam Dubois-Monkachi, directrice de la scolarité et de la réussite étudiante. Nous mettons en place trois modes d’enseignement pour ne laisser aucun étudiant dans une discontinuité pédagogique : le présentiel, le programme hybridé et le distanciel pour les étudiants internationaux qui viennent de pays en zone rouge par exemple et qui ont du mal à rejoindre leur lieu d’étude ».
L’établissement lance également le programme « Welcome Back to Sciences Po », un label qui regroupera notamment des activités pour permettre aux étudiants de s’acculturer à l’établissement et d’avoir davantage d’éléments à leur disposition pour une expérience augmentée et améliorée.
Malgré une rentrée davantage en présentiel, l’établissement doit également s’adapter pour continuer de proposer à ses étudiants une troisième année sous un angle international.
« C’est une spécificité de Sciences Po Paris dans le monde universitaire : garantir et rendre obligatoire une expérience internationale lors de la troisième année du collège universitaire pour obtenir son diplôme », a rappelé Bénédicte Durand.
Contraint cette année encore pour les conditions sanitaires et les problématiques de chaque université partenaire, l’établissement garantit pour l’année qui arrive un semestre à l’étranger. Le deuxième semestre sera consacré soit à un stage à l’international, soit à des cours à Sciences Po Paris avec une forte consonance internationale.
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Les nouveaux locaux sont presque prêts !
Cette nouvelle année universitaire marque aussi l’installation de Sciences Po Paris dans ses nouveaux locaux, rue Saint-Thomas. « La consécration d’un projet universitaire exceptionnel, l’installation d’un instrument d’attractivité pour Sciences Po au cœur de la métropole, s’est réjoui Bénédicte Durand. C’est un rendez-vous très important pour nous. »
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