La CDEFI – Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’Ingénieurs – fait part de sa satisfaction des nouvelles mesures de la réforme des bourses annoncées par Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur.
Présente à la conférence présentant les nouveaux dispositifs, la CDEFI se réjouit de la hausse générale du montant des bourses sur critères sociaux, des mesures visant à neutraliser les effets de seuil et du gel des tarifs de restauration et des loyers en résidence universitaire. Elles sont en phase avec les propositions portées par la Conférence des directeurs et directrices des écoles d’ingénieurs lors de la dernière campagne présidentielle. Ces mesures sont essentielles pour endiguer la précarité étudiante qui s’est malheureusement accentuée ces dernières années, en raison de la crise sanitaire puis de la hausse des prix. Elle est un véritable frein à la réussite dans l’enseignement supérieur dont l’accès ne doit par ailleurs en aucun cas être empêché pour des raisons pécuniaires. Une réforme profonde est nécessaire et ce premier volet de mesures représente une avancée importante.
Alors que le nombre de boursiers a diminué de 4 % entre 2021 et 2022, permettre à 35 000 étudiants supplémentaires de bénéficier d’une bourse sur critères sociaux, c’est leur permettre d’envisager leurs études supérieures plus sereinement, voire leur permettre d’envisager des études supérieures longues telles que les formations d’ingénieurs. C’est un soutien fort à la mixité sociale dans nos établissements.
Les écoles d’ingénieurs accueillent en moyenne 30 % de boursiers contre 38 % au niveau national ; accroître la diversité sociale est un enjeu majeur pour accueillir et former plus d’étudiantes et d’étudiants. Les écoles représentées par la CDEFI entendent participer pleinement aux travaux en cours pour le deuxième volet structurel de la réforme des bourses.
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