Le grand entretien
Réélu à la présidence de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée en 2016, Gilles Roussel engage son second mandat sous le signe de la réussite des étudiants et du rayonnement de l’institution. – Par Ariane Despierres-Féry
Avec quelle ambition abordez-vous votre second mandat ?
Faire en sorte que l’UPEM montre ses atouts et son positionnement original en Ile-de- France et soit visible à l’international. Nous n’avons pas été jusqu’au bout de la structuration avec l’UPEC compte tenu des élections côté Créteil. Notre ambition reste intacte et pour la réaliser, nous renforçons nos liens stratégiques avec la ComUE Université Paris-Est.
Comment collaborez-vous avec les membres de la ComUE ?
Nous travaillons à une politique commune de la recherche, du doctorat, de la formation. Notre rapprochement pédagogique et de nos unités de recherche est bien avancé, allant jusqu’à la création de laboratoires communs et la délivrance en commun de nos doctorats (pour les deux Universités et l’Ecole des Ponts ParisTech). De fait, nos écoles doctorales ont gagné en visibilité. La moitié de nos doctorants sont internationaux, les effectifs sont en hausse.
Quel est l’objectif premier de l’UPEM en tant qu’institution ?
L’UPEM est d’abord au service de son territoire et de ses étudiants. Notre premier objectif est de faire réussir nos étudiants.
Retrouvez le témoignage de Luc Chevalier, professeur directeur de l’ESIPE-MLV, école d’ingénieurs interne à l’UPEM
Et le signe de son succès ?
Le succès ce serait que : Les étudiants de notre territoire aient une bonne image de l’UPEM Privilégient la proximité Et donc nous choisissent plus nombreux encore pour préparer leur avenir.
Quelle idée reçue freine cette attractivité ?
L’image de l’université a heureusement bien progressé. Il persiste néanmoins l’idée reçue d’un déficit de relations avec les entreprises et dans l’insertion de nos diplômés. C’est faux ! Nos liens avec le monde économique vont croissants. Nous préparons nos étudiants à l’insertion dans l’ensemble des secteurs et métiers. L’université évolue aussi dans sa culture. Je ne suis pas sûr qu’il y a 15 ans un président aurait vanté ses relations avec la sphère économique et ait été mandaté pour oeuvrer à leur développement au sein de la CPU ! (G. Roussel a été président de la commission formation et insertion professionnelle de la CPU, ndlr).
Quels sont les atouts du positionnement de l’UPEM ?
• Notre contribution à la politique de site sur une thématique visible et lisible : la ville durable Nos liens avec les acteurs économiques, la professionnalisation de nos étudiants, notamment grâce à l’apprentissage (2 300 apprentis en filières ingénieurs et en master)
• Notre engagement pour développer la vie sur le campus, pour que nos étudiants aient envie d’y mener leurs activités. Nous avons ouvert une Maison de l’étudiant il y a 18 mois. Ils se sont approprié le lieu et lui insufflent une vraie dynamique
• Notre engagement pour développer l’accueil des étudiants. La taille humaine de l’UPEM permet un accompagnement individualisé par les professeurs, le service orientation, le CFA pour les apprentis, nos partenaires locaux
• Nos efforts pour l’orientation et la réussite. Nous avons créé une « Journée des indécis » pour aider ceux qui le souhaitent à se réorienter (200 réorientations sur 1 500 L1) L’UPEM est une jeune université de 25 ans à taille humaine. Nous avons la culture de la proximité, et fonctionnons sur la base d’une organisation peu hiérarchique
L’UPEM idéale de Gilles Roussel
• Etre le premier choix des excellents étudiants de notre territoire
• Une recherche et des chercheurs qui rayonnent, y compris à l’international
• Associer l’UPEM à une forme d’excellence dans un domaine donné comme la ville durable, les mathématiques
• Que dans 20 ans le PDG du futur Google ou Vinci soit diplômé de l’UPEM, et je suis certain que cela va se produire !
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www.universite-paris-est.fr
Découvrez le témoignage de Quentin Roux, étudiant à l’UPEM