Communiqué de presse :
L’Icam souhaite former les citoyens d’un monde global et multiculturel, engagés dans la transition écologique et sociale, promoteurs des nouvelles intelligences de l’entreprise. Son nouveau plan stratégique fait la part belle à l’écologie intégrale : ce principe fort qui place l’humain et l’environnement au cœur de toutes les décisions. Celle-ci va irriguer les évolutions de sa pédagogie, ses choix de développement à l’international, la manière d’interagir avec les publics de l’école (élèves, salariés, entreprises, partenaires…), ou encore la qualité de vie sur les campus.
L’Icam a mobilisé l’ensemble de ses parties prenantes* pour esquisser les grandes lignes de son plan stratégique 2025 avec pour toile de fond l’écologie intégrale. Collaborateurs, élèves, diplômés, entreprises partenaires et administrateurs des différentes entités ont ainsi formulé leurs attentes, besoins et aspirations pour l’avenir de l’école. Durant la période, 51 millions d’euros seront investis en équipements et infrastructures.
De fortes évolutions sont ainsi attendues d’ici 2025* :
- un nombre d’élèves en augmentation de 30% sur les sites français,
- un doublement de 2 500 à 5 500 étudiants hors de France,
- un fort accroissement du travail collaboratif entre pays accueillant une école Icam,
- une projection d’augmentation des produits réalisés : de 46 millions d’euros (2020) à 70 (2025)
“Ce plan stratégique 2025 réaffirme et poursuit la mission de l’Icam et son ancrage ignatien. L’écologie intégrale, qui prône un développement respectueux de la planète et la cohésion sociale, s’est ainsi imposée en toile de fond de tous nos projets structurants. Nous y avons ajouté un autre objectif fort, déjà très présent sur nos campus et dans nos équipes : poursuivre l’ouverture de l’Icam à la diversité, sociale et culturelle, pour la richesse des expériences et des échanges ”, commente François Bouvard, Président de l’Icam
Icam : écologie et développement durable pour fil conducteur
L’Icam s’engage dans une évaluation minutieuse de l’ensemble de ses activités, afin de concourir à un objectif ambitieux de réduction de l’empreinte carbone par étudiant : fonctionnement des campus, achats et constructions, transport des collaborateurs, déplacement des élèves pour les besoins de leurs études, etc.
Le cycle d’évolution des formations d’ingénieur, déjà en cours, qui vise à faire évoluer les formations de l’Icam en lien avec les enjeux globaux, intègre aussi cette dimension ‘écologie’. Ainsi, les notions de cycle de vie des produits, de recyclage des matériaux, d’approche mixte low/high tech, de développement de nouveaux modèles (économiques et société) seront développées dans les parcours pédagogiques.
L’Icam souhaite, par ailleurs, innover, en termes d’évaluation, d’approche par compétences et de pratiques pédagogiques et managériales, en s’appuyant sur les valeurs ignatiennes qui font sa spécificité. Cela passe, par exemple, par une intégration du “Magis” dans l’évaluation (le principe visant à “donner le meilleur de soi” plutôt que de viser une forme d’excellence) ou encore par une reconnaissance de l’engagement associatif comme vecteur de compétences pour les étudiants.
Conserver et renforcer les liens avec le monde de l’entreprise
L’Icam entend élargir davantage, à travers son approche partenariale, ses multiples collaborations avec les acteurs économiques. L’école est traditionnellement très proche du monde industriel, cette proximité sera renforcée par l’animation de relations pérennes, aussi bien avec les entreprises directement qu’avec les réseaux professionnels ou associatifs déjà constitués.
L’offre de MSI – Mémoire Scientifique Industriel – sera aussi repositionnée, pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises et des territoires, en lien notamment d’une part avec les enjeux de l’industrie (industrie 4.0, relance et transition, relocalisation…) et d’autre part en réponse à la crise climatique (transition énergétique, décarbonation, éco conception, etc.). Systématique lors de la cinquième et dernière année, le MSI, très apprécié des élèves et des acteurs du monde économique clients, consiste à apporter une solution à une problématique d’entreprise en tant qu’ingénieur projet, en travaillant au sein d’une équipe pendant une période de 5 mois.
Internationaliser toujours plus les sites Icam
L’Icam, qui possède douze sites à travers le monde, souhaite aller encore plus loin dans l’internationalisation de ses campus, par la création de nombreux ponts entre ses sites, et par l’accueil d’élèves issus d’autres horizons. L’idée est d’en faire des lieux multiculturels, foisonnants, ouverts au monde.
Les élèves continueront d’être encouragés à suivre des semestres d’études, stages ou missions à l’international. L’offre d’enseignements en anglais sera consolidée avec à terme la possibilité de suivre plusieurs années dans cette langue.
Enfin, pour renforcer sa dimension internationale, l’Icam compte poursuivre son développement en Asie et en Afrique avec notamment la mise en place du Parcours Ouvert (parcours mettant en oeuvre une pédagogie active et des équipes projets multi-culturelles). Le campus de Quito en Equateur ouvrira ses portes en septembre prochain. Actuellement, 3 projets d’implantation en Afrique et en Asie sont à l’étude.
“Nous allons maintenant agir avec audace et responsabilité, pour réaliser ensemble ce que nous avons projeté et qui peut se résumer en quelques mots : singularité, mutation, développement, ouverture. Parmi les nombreux défis qui nous attendent, celui de consolider notre collectif au plan international, entre Français, Africains, Indiens, Brésiliens et Équatoriens est sans doute le plus grand. Nous avons réussi à créer cette cohésion en France depuis dix ans. J’ai confiance en notre capacité à le faire sur un périmètre bien plus large, pour le plus grand bénéfice du projet Icam”, conclut son directeur général, Jean-Michel Viot.
*Les 6 sites français de Lille, Paris-Sénart, Toulouse et de l’Ouest (Vannes, Nantes, la Roche-sur-Yon), l’Institut Ucac-Icam (Congo et Cameroun), la faculté d’ingénierie ULC-Icam (RDC), L’Unicap Icam (Brésil), la Fondation Féron-Vrau, l’association Icam Alumni et Les Amis de l’Icam.
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