Les bachelors en management font aujourd’hui partie intégrante de l’univers de l’enseignement supérieur français. Les médias les classent, les entreprises les valorisent, les étudiants les apprécient et leurs parents aussi. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas.
Il y a quelques années à peine, ces programmes
Bac +3 étaient méconnus, parfois mal compris ; ils manquaient de visibilité et, dans le pire des cas, de légitimité. En 2015, leur image est bien différente. Leur succès grandissant est étroitement lié à une reconnaissance académique nationale et internationale qui vient confirmer leur qualité. En France, beaucoup d’écoles Bac +3 bénéficient du visa du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, gage de leur sérieux. Même celles qui ne sont pas visées possèdent, pour la plupart, une reconnaissance de l’Etat (RNPC) qui atteste de leur valeur.
De plus, ces Bachelors en 3 ans mettent leurs étudiants dans les meilleures conditions pour réussir leurs études à un coût accessible.
Ce bon rapport qualité/prix a d’autant plus de sens qu’au-delà d’une reconnaissance académique officielle, ces programmes répondent également aux b esoins d es e ntreprises. C’est l ’une d es r aisons pour laquelle les écoles Bac +3 entretiennent d’excellentes relations avec les recruteurs. Très proches des entreprises, la plupart des écoles Bachelors bénéficient d’une relation privilégiée avec les Chambres de Commerce et d’Industrie. Souvent, elles sont même adossées aux CCI et font donc partie intégrante du tissu économique L’Ecole Atlantique de Commerce (EAC), est un bon exemple car ses locaux sont situés dans les bâtiments de la CCI Nantes St-Nazaire.
Le nombre d’étudiants est un élément important dans l’essor de ces écoles.
Les plus réputées d’entre elles réussissent à trouver le bon équilibre entre la recherche d’une taille critique et le besoin de respecter une taille humaine. Ainsi, elles peuvent personnaliser l’accompagnement des jeunes étudiants tout au long du cursus. A L’EAC, comme dans beaucoup d’écoles, chaque promotion est divisée en sous-groupes d’une trentaine d’étudiants, ce qui permet d’optimiser l’acquisition des connaissances et la mise en pratique.
La force des bachelors réside aussi dans leur souplesse.
En effet le développement de modules à l’intérieur d’un cursus court permet d’être agile et de s’adapter rapidement à l’évolution du marché. A l’EAC, par exemple, l’évolution des filières métiers en 3e année est directement liée aux besoins émergeant des entreprises. A noter que le succès de ces écoles françaises ne se limite pas à l’Hexagone. La plupart ont des programmes d’échange avec des universités internationales et proposent des semestres d’études voir des double-diplômes à leurs étudiants.
Enfin le succès des bachelors repose sur leurs capacités à permettre aux jeunes étudiants de se développer tant sur un plan personnel notamment en maturité que sur un plan professionnel.
Une telle approche séduit non seulement les élèves, mais aussi leurs parents, désireux de voir leurs enfants « grandir ». Ces écoles de proximité offrent aux jeunes bacheliers l’opportunité de rester dans leur région d’origine pour cette première étape en l’enseignement supérieur et, pour ceux qui ne font pas le choix, d’intégrer l’entreprise, de poursuive à Bac +5 en France ou à l’international. Pour ces programmes Bac +3 en pleine ascension, le défi des prochains mois sera de développer leur autonomie financière afin de renforcer ce qui constitue leur ADN : La formation de jeunes collaborateurs évolutifs au service des entreprises.
Par Guy Gascoin,
Directeur de l’Ecole Atlantique de Commerce