JEAN-LUC CAYLA EST LE DIRECTEUR D’AMOS PARIS DEPUIS AVRIL 2014. IL EST DE CES PERSONNALITÉS ATYPIQUES QUI MARIENT PERFORMANCES DE L’ESPRIT ET DU CORPS. IL S’EST PRÊTÉ POUR NOUS AU JEU D’UN PORTRAIT CHINOIS 100 % SPORT, NOUS RÉVÉLANT DIFFÉRENTES FACETTES DE SA PERSONNALITÉ ET DE SES COMPÉTENCES.
SI VOUS ÉTIEZ UNE DISCIPLINE SPORTIVE ?
« Je serais un sport de combat, le judo que je pratique depuis plusieurs années. » Le sport habite la vie de Jean-Luc Cayla depuis son enfance. Il a pratiqué le décathlon durant 15 ans, caressant le rêve de devenir athlète. « En junior, j’ai compris que je n’atteindrai pas le niveau international. J’étais très lucide sur mes capacités et limites. » De cette période, il a conservé un amour du sport et des champions et développé la capacité à s’évaluer et « la volonté de me dépasser. »
UN SPORTIF DE HAUT NIVEAU ?
« Mamedy Doucara, champion de monde de taekwondo que j’ai eu le plaisir et la fierté d’entraîner. » Le champion a réalisé un livre de photos – Chercheurs d’or – où il met en scène des athlètes grimés en mineurs. « Il illustre le parcours du sportif et de l’entrepreneur tel que je le conçois : celui qui part dans l’inconnu plein d’espoir. Il s’engage personnellement. Il travaille énormément, avance avec conviction et fait tout pour que sa quête aboutisse. C’est l’esprit qu’AMOS transmet à ses étudiants. »
UN ENTRAÎNEUR ?
« Serge Dyot. Vous ne le connaissez pas car il oeuvre avant tout pour les athlètes, des judokas, dans l’ombre. Ce qui le motive, c’est le résultat, la reconnaissance du terrain, la reconnaissance de l’athlète. Il a une appréhension de l’entraînement basée sur la relation humaine, percutante, extrêmement personnalisée. » Jean-Luc Cayla a été sollicité en 2010 par Serge Dyot pour être le préparateur physique pour les JO de Londres d’un athlète blessé. « Au départ j’avais accepté de travailler avec lui 3 semaines. Finalement j’ai accompagné une équipe de 5 personnes plus de 3 ans ! »
UNE GRANDE COMPÉTITION ?
« Les JO bien sûr ! Les athlètes y défendent leur pays avec fierté. Certains sont de niveau très modeste et affrontent les meilleurs mondiaux. Ils font face aux défis. C’est un esprit que j’adore, y compris dans le business. »
UN ÉQUIPEMENT INDISPENSABLE AU SPORTIF ?
« Une paire de tennis avec laquelle tout le monde peut faire du sport, quel que soit son niveau. »
UN FILM SUR LE SPORT ?
Là encore, c’est la détermination, le fait de ne « jamais lâcher » que Jean-Luc Cayla prend en exemple avec le film « La mort suspendue ». Il met en scène un accident d’alpinisme et la volonté infaillible d’un des protagonistes pour survivre. « C’est une vraie leçon de vie. »
UN PARCOURS ENTRE SCIENCES, SPORT ET BUSINESS
Jean-Luc Cayla a eu plusieurs vies. Il a été professeur d’EPS, puis chercheur au sein du laboratoire de physiologie des adaptations à Cochin et enseignant en physiologie et anatomie en universités et auprès de futurs entraîneurs durant 10 ans. Il a également entraîné des sportifs, dont certains jusqu’au niveau international, en tennis, hockey sur gazon, tennisfauteuil, judo, taekwondo. « J’avais cette vocation et connaître le fonctionnement du corps en tant que docteur en physiologie est un atout lorsque l’on cherche à l’optimiser. » Sa culture omnisports et sa connaissance du terrain et des athlètes ont attiré l’attention de Lagardère Paris Racing qui le recrute comme directeur sportif en 2006. Le Club envoie 48 athlètes aux JO de Pékin qui reviennent avec 11 médailles. En 2009, le groupe se désengage en partie du sport et Jean-Luc Cayla quitte l’entreprise. Il crée sa société IpseSport, qui propose des interventions d’expertise, de l’encadrement de sportifs et une application de prescription d’entraînement pour des personnes pratiquant seules via une App disponible sous Android et Apple.
Lorsque le fondateur d’AMOS, Patrick Touati souhaite le rencontrer, il y va « par principe car j’aime échanger. Je suis arrivé pour une rencontre informelle et je suis reparti avec une proposition attractive : diriger AMOS Paris. J’ai été séduit par l’ambition de former des gens compétents en lien avec le terrain pour un univers qui se professionnalise très vite. »
AMOS, JEUNE ÉCOLE DU SPORT BUSINESS
Création en 2003
800 étudiants en Bachelor, Master of Business in Sport ou MBA L’école est présente à Paris, Londres, Lyon, Lille et Bordeaux et ouvrira à Nice à la rentrée 2016
12 partenariats dans le monde
Elle prépare de futurs commerciaux, gestionnaires ou entrepreneurs pour les organisations et entreprises de l’univers du sport business
www.amos-business-school.eu
A.D-F