Intégration : les clés d’un dossier réussi

Il n’y a pas de secret, pour intégrer l’une de ces trois universités prestigieuses, il faut se préparer ! Dans son dossier, le candidat doit insister sur trois points clés : son leadership, sa persévérance et son ouverture.

 

« Les universités américaines complètent parfaitement la formation française, elles donnent une visibilité à l’international », précise Fabrice Cavaretta. Les dossiers de candidature, souvent disponibles en ligne sur les sites des universités, incluent en règle générale :
• Vos relevés de notes traduits en anglais depuis votre 1re année d’études supérieures
• Vos scores aux tests de niveau
• Votre personal statement
• Deux à trois lettres de recommandation
• L’entretien final, non systématique, via Skype, avec un alumni de votre pays ou sur place
« J’ai travaillé pendant deux ans pour intégrer Harvard car c’était mon objectif. Mais attention, il faut vraiment savoir où l’on va et ce que l’on veut au risque d’être recalé. Il faut connaître son sujet et être recommandé par un professeur qui nous connaît bien. Il faut bien sûr avoir de bonnes notes », poursuit Fabrice Cavaretta.

 

Les tests de niveau
Les tests de maths et de sciences, le SAT ou l’ACT : un QCM et une dissertation pour tester vos capacités de réflexion et de rédaction en anglais. Six sessions par an dans une dizaine de villes en France. Les tests d’anglais : pour intégrer Harvard ou le MIT, visez 7,5 sur 9 au TOEFL ou 100 sur 120 au IELT S. Le GMAT pour les candidats à un MBA : l’intégration à Stanford se situe à un niveau moyen de 730 points sur 800. Le conseil de la commission franco-américaine : préparez les un an à l’avance ! « Pour entrer au MIT, il n’y a pas d’examen sauf le TOEFL et le GMAT. L’admission s’effectue sur dossier. Ils apprécient une personnalité forte, le leadership, l’ouverture d’esprit… Ce n’est pas purement académique », rassure Thérèse Vien.

 

Le personal statement
Mettez en avant votre unicité et montrez en quoi vous êtes exceptionnel. Cette « lettre de motivation » d’une page ou deux témoigne de votre personnalité. Mais attention de ne pas copier votre CV ! Le conseil de la commission franco-américaine : visitez les universités, rencontrez les professeurs… Montrez que vous vous êtes renseigné sur les programmes ! « Ma stratégie était d’aller sur place, de me faire connaître, d’aller voir les professeurs, d’interroger les étudiants… C’est le département choisi qui vous sélectionne », raconte Thérèse Vien.

 

Les recommandations
La qualité des recommandations compte plus que le nom. Donc demandez à quelqu’un qui vous connaît bien pour faire la différence. Insérez deux à trois lettres de supérieurs hiérarchiques – professeurs, employeurs…– d’une à deux pages chacune dans votre dossier. Le conseil de la commission franco-américaine : « Show, don’t tell ! » La personnalité est tout aussi importante que les notes donc mettez-vous en valeur sans trop en faire. « À Stanford, la personnalité compte énormément ainsi que le projet personnel », rappelle Bertrand Cochi.

 

Le pense-bête du dossier d’admission
Pour une admission en septembre de l’année N, voici les étapes à suivre :
Un an et demi avant
Choisissez votre université – Préparez vos tests d’admission – Vérifiez les dates limites de dépôt des dossiers
9 à 12 mois avant
Passez les tests – Préparez votre dossier complet en anglais – Cherchez les aides financières
Envoyez votre dossier : privilégiez la 1re ou la 2e session sur les 3 pour obtenir une place dans un programme et un financement
5 mois avant
Envoyez votre attestation financière – Demandez votre visa auprès du consulat américain de Paris : un entretien de quelques minutes vous sera demandé

 

Enseignement académique : quelles différences entre la méthode US et la formation à la française ?
Vous avez franchi la première étape et aurez le privilège d’étudier dans l’une de ces trois universités ? Bravo ! Vous avez votre billet d’avion en poche et votre ticket d’entrée à l’université. Ne vous reste plus qu’à vous adapter à la vie américaine.

 

La vie sur le campus
Les universités proposent des hébergements sur le campus ou même en dehors, individuels, en colocation ou même en couple. « Sur le d’esprit, ce multiculturalisme… sont très enrichissants. Le student center est ouvert 24h/24 : on peut y manger, travailler, étudier, dormir… 24h/24. Il y a une vie communautaire très importante : c’est une ville dans la ville », relate Thérèse Vien.
« Il y a un environnement d’excellence dans tous les domaines. On apprend à travailler à l’international. Idéal pour former les managers du futur. »
Bertrand Cochi

 

Le système pédagogique
Le système américain privilégie la polyvalence. « Aux USA, ce n’est pas purement académique. Au MIT, les professeurs apprennent aussi des étudiants. C’est très ouvert. En janvier, pendant un mois, on laisse l’étudiant libre de faire ce qu’il veut à l’occasion de l’Independent Activities Period : partir à l’étranger, découvrir de nouvelles activités, construire un projet au MIT, travailler en entreprise… Nous avons même la possibilité de prendre des cours dans d’autres départements ou de nous inscrire à Harvard pour suivre certains cours. »
« Le niveau des grandes écoles françaises ont un niveau académique pour le système américain qui est le même que les grandes universités américaines. »
Fabrice Cavaretta

 

Travailler avec un visa étudiant
Profitez des mois d’été entre vos deux années pour travailler en entreprise : « L’entreprise américaine pour laquelle je travaillais à l’époque a financé mes études à Stanford car je ne connaissais pas l’informatique. Pendant l’été, on peut travailler dans les cabinets de conseils… et gagner 30 à 40 000 euros, ce qui n’est pas négligeable. » Idéal pour acquérir sa première expérience professionnelle à l’étranger.

 

L’ouverture internationale
Le plus de ces universités ? Vous côtoyez non seulement les meilleurs étudiants américains mais aussi et surtout les meilleurs étudiants de chaque pays ! Une ouverture sur le monde qui offre un grand nombre d’opportunités. « Stanford a créé la D-School, ou Design School, pour apprendre à gérer l’innovation et le programme IGNITE pour apprendre à gérer une entreprise, une start-up, à monter une équipe… Le projet personnel est alors primordial pour être accepté », met en avant Bertrand Cochi. Thérèse Vien, quant à elle, est partie de France avec un diplôme d’architecte et au bout de deux ans, elle dirigeait un programme de recherche sur la CAO… « J’ai tout appris sur place. À mon époque, il n’y avait pas d’ordinateur dans les cabinets d’architecture. J’ai été la 1re dans mon cabinet à programmer en LISP sur Autocad. J’ai travaillé dans l’informatique, j’ai dirigé des start-ups américaines, j’ai travaillé sur la 1re plate-forme ecommerce en 1995… » Pour faciliter votre intégration sur place, gardez l’esprit ouvert !
« Le MIT m’a aidé à changer très facilement de voie. »
Thérèse Vien, présidente du MIT Club of France

 

La commission franco-américaine d’échanges culturels et universitaires
La commission franco-américaine vous accompagne tout au long de vos démarches et de vos demandes d’informations. Un premier pas vers l’intégration !
Contactez la Commission Franco-Américaine : http://www.fulbright-france.org