Héritière de la faculté des sciences et de la faculté de médecine de Paris, l’Université Pierre et Marie Curie (UPMC) occupe la 1ère place des établissements français du classement de Shanghai 2014. Forte de ses 33 000 élèves et de ses 6 200 enseignantschercheurs, l’université mise sur l’innovation continue et la Recherche pour former ses étudiants et faciliter leur insertion professionnelle. Serge Fdida, vice-président Europe de cette entité, en détaille les axes de développement stratégique.
Un acteur clé de la formation académique française
Implantée en plein coeur du bassin d’emploi Paris Île-de-France, l’UPMC capitalise sur l’activité industrielle et culturelle de la région pour attirer de nouveaux étudiants. « Au-delà de l’attractivité de Paris, le large tissu de PME innovantes en Îlede- France séduit des étudiants voulant suivre une formation d’excellence au plus près de la réalité industrielle. Nous les accompagnons pour qu’ils construisent leur parcours en conciliant au mieux leurs aspirations, leurs compétences et la réalité professionnelle. »
Afin de maximiser leur employabilité, l’UPMC développe une offre pédagogique originale reposant sur un principe de cours en « majeuremineure ». « Les élèves organisent leur parcours en se spécialisant dans un domaine tout en restant ouverts au champ des possibles. Ils peuvent suivre un cursus en sciences et disposer en parallèle d’une formation en musicologie par exemple. Ils cultivent ainsi leur flexibilité face aux transformations professionnelles. »
L’appartenance à la LERU : une synergie bénéfique
Membre de la LERU depuis sa création en 2002, l’UPMC s’engage dans la construction d’une dynamique de recherche à l’échelle européenne. « Les établissements membres de la LERU structurent leur expansion autour de 3 piliers : recherche d’excellence, formation et innovation continue. » Spécialisée en sciences et en médecine, l’université s’appuie sur ses 100 laboratoires pour porter cette stratégie. « Nos enseignantschercheurs réalisent 10 % des publications scientifiques annuelles en France. En collaborant avec des organismes nationaux comme le CNRS et l’INSERM, nous renforçons l’attractivité de notre établissement vis-à-vis des étudiants comme des professionnels. »
Comment assurer la coopération et l’expansion conjointe des 21 universités de la LERU ?
« Nous menons une politique de « dissémination active », ou faire en sorte que les bonnes pratiques développées par une entité dans un champ d’action soient portées à la connaissance de tous les membres. » Aujourd’hui 1ère université française dans l’accès aux fonds de recherche européens, l’UPMC mise sur la collaboration avec ses partenaires internationaux pour structurer son développement. « En partageant nos connaissances sur des questions stratégiques et d’avenir comme la carrière des chercheurs, les transferts de technologie ou la circulation de données, nous développons une intelligence collective bénéfique à notre communauté. Cette politique est capitale pour l’UPMC et impacte non seulement ses travaux de recherche, mais aussi son plan de communication et de développement. Par ce biais, nous deviendrons suffisamment forts pour relever les défis de demain. »
• Université fondée en 1971, présidée par Jean Chambaz
• 1ère université française du classement de Shanghai 2014
• 33 000 étudiants dont 20 % d’origine étrangère
• 6 200 enseignants chercheurs répartis dans 100 laboratoires
• 435 accords internationaux signés dans 68 pays
JBN.
Contact : claire.de_thoisy-mechin@upmc.fr