En 2020, l'IAE Paris Sorbonne Business School lance sa nouvelle campagne de communication sous la signature "Il était une fois vous"

Fier de ses valeurs, l’IAE Paris Sorbonne Business School dit non aux effets de mode

« Nous n’avons rien à envier aux meilleurs établissements supérieurs de gestion privés ! » introduit Eric Lamarque, directeur de l’IAE Paris Sorbonne Business School lors de son point presse de mi-mandat le 3 février dernier. Bilan et perspectives : le retour sur les dernières news de l’établissement.

 

« Si le nom de la Sorbonne est connu et reconnu à travers le monde, le nom ne fait pas tout. En 2020, nous allons pousser la valorisation de notre marque IAE Paris Sorbonne Business School dans un écosystème très concurrentiel », poursuit-il. Dans un contexte de moyens humains et de locaux contraints, l’IAE Paris Sorbonne Business School entend ainsi jouer la carte de la différenciation. Sans pour autant renier son ADN. « Ici, nous ne cédons pas à la mode du « tout soft skills » et continuons de privilégier les hard skills, nos fondamentaux en management, marketing, finance… », insiste-t-il.

Sans céder aux effets de mode, le directeur souhaite malgré tout insuffler cette nouvelle culture des « compétences douces » dans les cursus. L’établissement vient d’ailleurs de signer un accord avec la plateforme LinkedIn Learning. Dès février, l’ensemble de la communauté (étudiants mais aussi personnel et professeurs) pourra ainsi accéder à une base de cours, vidéos et supports digitaux orientés soft skills.

Sélectivité : un gros mot ?

Une politique différenciante amenée à séduire de plus en plus d’étudiants ? « Nous ne sommes pas dans une logique de volume. Nous ne prenons en moyenne que 20 % des candidats à chaque master, voire même 10 % des candidats sur certains. La sélectivité est même de mise sur nos formations continues. Je suis persuadé qu’il y a la place pour un secteur public d’enseignement de la gestion, sans frais exorbitants », martèle-t-il.

Quoi de neuf pour 2020 ?

Réaffirmant ainsi l’ADN de l’établissement, Eric Lamarque tient aussi à annoncer les grandes lignes directrices pour 2020. Au programme :

Le renforcement des relations avec Paris 1. Notamment via la recherche, avec une chaire commune Entrepreneuriat et Territoires, ainsi qu’un diplôme commun en finance par exemple. « Notre développement passe par notre attachement et notre rattachement à Paris 1 », insiste le directeur.

Des efforts sur l’international. Si l’IAE Paris Sorbonne Business School a déjà développé nombreux partenariats, accords de formations et de recherche avec des pays émergents, il souhaite aussi aujourd’hui se tourner vers des pays dont le niveau de recherche est très élevés. Un accord est en cours avec l’International Business School de l’université Ranepa de Moscou sur un projet de master commun en RH. Un accord va également être signé avec l’université Technion d’Haifa (Israël) sur la cyber sécurité et le data management, et deux partenariats de recherche sur les coopératives financières vont voir le jour avec CHUO University à Tokyo.

Un coup de boost sur la RSE. « Nos activités de recherche sont ancrées depuis longtemps dans le registre de l’Economie Sociale et Solidaire. Notre master en management des associations existent par exemple depuis 20 ans. Pour concrétiser encore notre engagement pour la RSE, nous allons financer une campagne de compensation carbone des émissions liées à nos missions à l’étranger ». L’IAE Paris Sorbonne Business School deviendrait ainsi le premier établissement à avoir un projet de compensation carbone labellisé LBC.

Une nouvelle politique de communication portée par la signature « Une grande histoire de management » intégrée au logo de l’établissement depuis 2019 et incarnée, entre autres, par la campagne print et vidéo « Il était une fois vous ».

Une accréditation, pourquoi pas ?

« Nous nous posons sans doute la question différemment des autres IAE. Car lorsqu’on va à l’étranger, le nom Sorbonne vaut pour accréditation ! » Si l’établissement n’entend pas candidater pour une accréditation internationale cette année, son directeur ne l’exclut pas totalement pour l’avenir, « mais seulement si les critères AACSB évoluent », conclut Eric Lamarque.