La constitution d’un écosystème d’encouragement et d’aides a libéré l’esprit d’entreprendre chez les étudiants © cc by Télécom Bretagne
La constitution d’un écosystème d’encouragement et d’aides a libéré l’esprit d’entreprendre chez les étudiants © cc by Télécom Bretagne

ENTREPRENEURIAT INNOVANT, UNE RÉUSSITE COLLECTIVE

LA STRUCTURATION D’UN ÉCOSYSTÈME METTANT EN RÉSEAU INCUBATEURS, ACCÉLÉRATEURS, FORMATIONS, FINANCEURS ET AUTRES ACTEURS DE L’ACCOMPAGNEMENT DE L’ENTREPRENEURIAT INNOVANT S’ACCÉLÈRE. ET ÇA FONCTIONNE !

 

POUR FRANCIS BÉCARD, DIRECTEUR DU GROUPE ESC TROYES, QUI ANIME LE GROUPE DE TRAVAIL ENTREPRENEURIAT DE LA CGE, LA VOLONTÉ D’ENTREPRENDRE CHEZ LES JEUNES NE DATE PAS D’HIER. LA CONSTITUTION D’UN ÉCOSYSTÈME D’ENCOURAGEMENT ET D’AIDES A NÉANMOINS LIBÉRÉ L’ESPRIT D’ENTREPRENDRE. « C’EST UN SUJET D’AVENIR ALORS QUE DÉJÀ 6,5 % DES DIPLÔMÉS INGÉNIEURS, EN MANAGEMENT OU DESIGN CRÉENT LEUR ENTREPRISE À LA SORTIE D’ÉCOLE, CONTRE 2,5 % IL Y A QUELQUES ANNÉES. »

 

La constitution d’un écosystème d’encouragement et d’aides a libéré l’esprit d’entreprendre chez les étudiants © cc by Télécom Bretagne
La constitution d’un écosystème d’encouragement et d’aides a libéré l’esprit d’entreprendre chez les étudiants © cc by Télécom Bretagne

LES JEUNES CRÉATEURS, UNE RESSOURCE POUR LE PAYS
« Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard, poursuit le défenseur de l’entrepreneuriat. Nos actions de lobbying et l’effort des écoles en matière de formation et d’accompagnement de leurs étudiants, diplômés et chercheurs s’est intensifié depuis 10 ans. L’évolution est culturelle aussi : capital risque et business angels ne sont plus des gros mots ! On ne dit plus qu’il ne faut pas entreprendre trop jeune. » Le directeur insiste également sur la portée générale de ce dynamisme entrepreneurial. « La ressource principale pour l’avenir du pays, ce sont ces nouvelles entreprises de croissance qui seront créées par des étudiants du supérieur. C’est notre rôle d’établissements de faire en sorte qu’ils les créent. Il faut prendre le risque de les soutenir au moment de la création, de l’amorçage puis de l’accélération. »

 

UN ÉCOSYSTÈME VARIÉ
Le concept de cantine numérique a été pensé dans le bureau de Paul Friedel, directeur de Télécom Bretagne, alors qu’il était directeur de la recherche de France Telecom. « L’objectif était de créer un lieu de rencontres, un endroit imprévu d’ouverture sur des points de vue différents. Car c’est dans le foisonnement d’idées, le croisement des cultures et des compétences, que se créent des choses nouvelles. » La première Cantine a été créée par l’association Silicone Sentier en 2007. http://reseaudescantines.org/
50 Partners, incubateur monté par 50 patrons vedettes du Web français (La Fourchette, Le bon coin, BlaBlaCar…), vecteur de beaux succès.
www.50partners.fr
IE-Club détecte et accompagne des entreprises à forte croissance, des leaders globaux en devenir.
http://ie-club.com/
Laval Virtual et Laval Mayenne Technopole organisent le concours Laval Virtual StartUp Contest. Il promeut les jeunes pousses de la réalité virtuelle, de la réalité augmentée, de la 3D interactive mais aussi de la robotique, des objets connectés, de la big data ou des drones.
www.laval-virtual.org

Concours Tremplin Entreprises organisé par ESSEC et le Sénat met en relation des business angels et des champions de l’innovation.
www.tremplin-entreprises.senat.fr
L’Incubateur du Business and Innovation Centre (BIC) de Montpellier a été classé 4e dans le top 10 de l’UBI Index (classement mondial des meilleurs incubateurs d’entreprises innovantes). Il est le seul incubateur français dans le top 10.
www.mon-incubateur.com

Plug & Start est un séminaire accélérateur intensif pour des étudiants porteurs de projets innovants. Il existe depuis 2002 et se déroule deux fois par an, mobilisant plus de 250 experts. Créé la Technopole de l’Aube, le concept est aujourd’hui porté par14 établissements d’enseignement supérieur.
www.plugandstart.com

 

FRÉDÉRIC MAZZELLA, fondateur de Blablacar, a évoqué les atouts des start-ups françaises lors du forum « Osons la France » en décembre 2014. « Ceux qui réussissent partent dans un état d’esprit ambitieux, pensent international d’emblée et ont évidemment un business model clair et solide. Il leur faut aussi trouver à se financer. L’intelligence collective et le communautaire nous tirent vers le haut dans l’économie numérique. »

 

A.D-F