BERNARD BELLETANTE, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’EMLYON BUSINESS SCHOOL © Laurent Cerino
BERNARD BELLETANTE, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’EMLYON BUSINESS SCHOOL © Laurent Cerino

EMLYON FAIT SA RÉVOLUTION GLOBALE ET DIGITALE

UN AN APRÈS L’ANNONCE DE SON PLAN STRATÉGIQUE « NOUVEAUX HORIZONS 2020 », BERNARD BELLETANTE, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’EMLYON BUSINESS SCHOOL REVIENT POUR NOUS SUR SON DÉPLOIEMENT.

BERNARD BELLETANTE, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’EMLYON BUSINESS SCHOOL © Laurent Cerino
BERNARD BELLETANTE, DIRECTEUR GÉNÉRAL D’EMLYON BUSINESS SCHOOL © Laurent Cerino

VOTRE OBJECTIF DE GLOBALISATION AVANCE RAPIDEMENT, OÙ EN ÊTES-VOUS ?
Nous avons finalisé en juin la création de l’Asian European Business School à Shanghai. Notre objectif : devenir la faculté de sciences du management de l’ENS de Shanghai (ECNU). La valeur-ajoutée d’un accord est de signer avec un établissement complémentaire au nôtre. Car management + ingénierie/sciences = business ! Comme à Shanghai, nous venons d’ouvrir un site à Casablanca. EMLYON est un système global qui sera étendu d’ici 2017 au Moyen-Orient et au Brésil, et nous préparons notre installation en nom propre en Afrique. L’international, c’est aussi le développement de notre Fondation aux Etats-Unis. Enfin, nous nous installons à Paris en mai 2016. Ce sera notre base pour développer la formation continue à destination des publics internationaux.

 

UN ÉTUDIANT PEUT ENTRER À EMLYON À CASABLANCA, LYON, SHANGHAI OU SAINT-ETIENNE

COMMENT SE CARACTÉRISE VOTRE GLOBALISATION ?
Nous ne faisons pas d’exportation. Nous formons des étudiants locaux. Notre globalisation, c’est être capable de développer le savoir-faire d’EMLYON partout sur la planète. Nous décentrons nos clusters de recherche et de formation. Par exemple, le directeur du cluster lifestyle (évolution des styles de vie, objets connectés) est basé à Shanghai.

 

« NOTRE MÉTIER
EST D’ÊTRE UN CONNECTEUR D’INTELLIGENCES, D’EXPERTISES, D’EXPÉRIENCES,
DE FEMMES ET D’HOMMES. »

QU’EN EST-IL DE LA CONCRÉTISATION DE L’AMBITION DE DIGITALISATION ?
Nous créons une smart business school pour former nos étudiants partout dans le monde. Les outils digitaux correspondent aux nouvelles manières d’apprendre, aux attentes et besoins de nos étudiants. Nos salles équipées comme notre Learning lab, d’un mobilier et de technologies comme le mur inscriptible ou le mur de data visualisation, favorisent les interactions.

 

EMLYON EST UNE SMART BUSINESS SCHOOL


C’EST DONC UNE RÉVOLUTION DIGITALE QUE VOUS MENEZ ?

Nous avons signé un partenariat avec la division global education d’IBM. 5 ingénieurs IBM sont en permanence avec notre équipe digitale de 15 personnes pour nous accompagner dans cette transformation majeure. Le sujet n’est pas d’installer des écrans ou des systèmes intelligents mais de les intégrer à notre fonctionnement. Nous passons à une logique d’éducation par le flux en tant que connecteurs de savoirs et de personnes. Cette transformation est un levier d’innovation et de recherche. Elle nous conduit à inventer de nouvelles manières d’enseigner, d’évaluer, de produire et transmettre les savoirs. C’est ainsi que nous nos étudiants du monde entier peuvent avoir accès et travailler ensemble sur les mêmes données. Le numérique nous permet d’entrer dans une logique de classe inversée, de décloisonner le processus pédagogique. Nous validons les acquis et que nos apprenants sont entrés dans une dynamique de construction et d’innovation. Via les neurosciences, nous décryptons les processus d’apprentissage.

 

VOTRE RÉORGANISATION EST AUSSI SPATIALE À LYON, POURQUOI ?
Grâce à la digitalisation, nous supprimons le concept de lieu à finalité unique. Cela toujours dans notre perspective de décloisonnement et de création de connexions. Par exemple, l’espace de restauration est connecté, des cours pourront s’y tenir, des liens s’y nouer.

 

LES OBJECTIFS POUR 2016
• 200 à 300 étudiants par campus à Shanghai et Casablanca, venus de toute l’Asie et l’Afrique.
• A la rentrée 2016, deux tiers des programmes auront mené leur transformation digitale.
• Déployer le nouveau système de financement des études.
• Développer l’accompagnement des enseignantschercheurs, alors que l’école a déjà augmenté de 50 à 60 % ses moyens dédiés à la recherche.
• A la rentrée 2016, la typologie triple d’enseignants (praticiens, professeurs cliniciens et online tutors) sera en place conformément à la nouvelle pédagogie.

 

A.D-F