Comment candidater aux nouveaux cursus d’ingénieur de spécialité de CentraleSupélec?

Campus de Gif de CentraleSupélec
Campus de Gif de CentraleSupélec - Crédit Claire-Lise Havet

Connue internationalement pour sa formation d’ingénieur généraliste à la française, CentraleSupélec franchit aujourd’hui un nouveau pas avec le lancement de six cursus d’ingénieur de spécialité pour la rentrée de septembre 2025. Sur quels domaines de pointe vont-ils porter, à qui s’adressent-ils, où seront-ils enseignés et comment les rejoindre ? On vous dit tout sur les nouveaux cursus d’ingénieur de spécialité de CentraleSupélec.

C’est convaincu que « la tradition française de l’ingénieur généraliste doit évoluer » que Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec « voit un grand avenir aux ingénieurs de spécialité ». Et ce pour trois raisons : la nécessité de former les ingénieurs attendus par les acteurs industriels pour répondre aux défis de la transformation et de différenciation technologique à l’échelle mondiale, soutenir le développement et le renforcement de la deeptech française et contribuer à la réindustrialisation et à la souveraineté industrielle de la France.

Sur quels domaines portent ces cursus ?

« Nous nous sommes concertés avec nos partenaires industriels pour identifier leurs besoins prioritaires et les évaluer à l’aune de nos expertises » explique Romain Soubeyran. Six spécialités ont ainsi émergé :  

Electronique
Systèmes numériques : du signal à l’IA pour le traitement et la transmission de l’information
Informatique
Cybersécurité
Energie : sciences des systèmes pour une énergie durable
Physique : systèmes quantiques, photonique, nanotechnologies

C’est fait pour qui ?

« Ces cursus s’adressent à des élèves français et internationaux qui souhaitent exercer des métiers à forte dimension scientifique. Ils forment des ingénieurs technophiles ayant les compétences nécessaires pour travailler dans des domaines industriels à la pointe sur le plan technologique et exercer des fonctions requérant à la fois des savoirs disciplinaires approfondis, des expertises technologiques de haut niveau et des compétences de gestion de projet et d’équipe » explique l’école.

On y apprend quoi ?

Qui dit cursus de spécialité ne veut pas dire cursus fermé ou limité. Bien au contraire « quand nous avons réfléchi aux caractéristiques d’un ingénieur CentraleSupélec diplômé d’un de ces cursus, nous voulions qu’il ait une connaissance approfondie des technologies et des sciences dans un domaine pointu mais aussi une compréhension systémique des enjeux » indique Olivier Gicquel, directeur des formations de CentraleSupélec. « Nous avons bien entendu veillé à conserver ce qui distingue et fait la force de la marque CentraleSupélec : l’excellence académique, la fine connaissance des entreprises, l’entrepreneuriat ainsi que le savoir-faire en matière de formation au management de projets et d’équipes » ajoute Romain Soubeyran. De fait, les cursus de spécialité comprendront 55 % d’heures d’enseignement dédiées à leur domaine spécifique et 50% des cours seront des enseignements pratiques. Outre les disciplines fondamentales de l’ingénierie, ces cursus intègreront des enseignements non scientifiques (management, marketing, économie, langues vivantes, sport…) qui représentent environ 30 % des cours. Les enjeux environnementaux et de souveraineté seront quant à eux abordés de manière transverse par tous les cursus. En troisième année, les élèves auront le choix entre trois options : réaliser un contrat de professionnalisation, suivre en parallèle un master recherche en lien avec une université partenaire de l’école, ou être accompagné dans un projet d’entrepreneuriat par le programme 21st by CentraleSupélec.

Des expériences hors les murs

Les élèves des cursus de spécialités de CentraleSupélec partiront 18 semaines minimum à l’étranger, en stage, dans le cadre d’un échange universitaire ou pour suivre un double diplôme chez l’un des partenaires académiques internationaux de l’école. Particulièrement tournés vers la pratique, ces cursus permettront aux élèves de suivre jusqu’à 43 semaines de stage (vs 26 semaines pour les élèves du cursus généraliste). « Ces périodes de stages constituent un réel apport en termes de compétences bien sûr, mais aussi en termes d’ouverture sociale. Elles offrent en effet à nos élèves un apport de revenus régulier tout au long de leur parcours » ajoutent les responsables de l’école.

Ça se passe où ?

Ces nouveaux cursus seront essentiellement dispensés sur les campus de CentraleSupélec à Rennes et Metz. Romain Soubeyran justifie ce choix. « Notre cursus généraliste offre un très grand nombre de choix aux élèves, ce qui nécessite d’être adossé à l’environnement scientifique très large dont nous disposons sur le campus de Gif. Un campus que certains étudiants trouvent parfois trop grand, voire écrasant. Nos campus en région ont une taille plus familiale et sont plus proches de centres-villes, ce qui facilite certains pans de la vie étudiante. Enfin, ces six cursus de spécialité « s’appuient sur la présence d’enseignants chercheurs renommés et sur la reconnaissance à l’international des campus en tant que lieux d’excellence de recherche. Les synergies existantes avec les partenaires universitaires locaux pourront être mises à profit par les équipes pédagogiques et enseignantes des cursus. Les équipes du campus de Metz travaillent ainsi avec le Laboratoire lorrain de Recherche en Informatique et ses Applications (Loria) pour la spécialité informatique, et avec l’Institut de photonique pour la spécialité physique » détaille l’école. A terme, 400 élèves suivront les cursus d’ingénieur de spécialité à Rennes et 300 à Metz.

Comment candidater ?

L’admission dans ces nouveaux cursus se fait dans les mêmes conditions que pour le cursus traditionnel de CentraleSupélec. L’inscription sera unique pour l’ensemble de ses formations d’ingénieur : les six cursus de spécialité et le cursus généraliste en voie étudiant ou alternant. Les mêmes coefficients seront appliqués aux épreuves du concours pour les huit voies. « L’ensemble des cursus d’ingénieur, de spécialité ou généraliste, ayant le même niveau d’excellence et d’exigence, la barre d’admissibilité au concours sera identique. 25 places seront ouvertes en 2025 dans chaque cursus d’ingénieur de spécialité, soit 150 places au total (vs 850 pour le cursus généraliste). Pour l’admission, les candidats interclasseront ces formations en suivant leurs préférences » explique l’école.  Ces cursus seront aussi accessibles aux étudiants internationaux en double diplôme.

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