« A Grenoble INP – Phelma, on apprend par le concret ! » – L’interview d’Anne Vilcot
© Denis Morel Photographer

« A Grenoble INP-Phelma, on apprend par le concret ! » – L’interview d’Anne Vilcot

Des compétences technologiques de pointe conjuguées à une pratique intense : tel est le credo de Grenoble INP-Phelma. Avec 2 500 heures de TP par an, pas question pour ses élèves de rester au stade de la théorie ! Anne Vilcot, la directrice de l’école d’ingénieurs nous dit tout des grands atouts et des petits plus des diplômés de Grenoble INP-Phelma.

Grenoble INP-Phelma en quelques mots ?

« A Grenoble INP – Phelma, on apprend par le concret ! » – L’interview d’Anne Vilcot

Grenoble INP-Phelma estune école d’ingénieurs qui repose sur une triple expertise unique en physique, électronique et matériaux. Elle propose une formation à la fois généraliste et très disciplinaire, grâce à une dizaine de filières allant du génie des procédés aux objets connectés en passant par les matériaux, les nanotechnologies, les signaux et télécoms  et télécoms et les applications de la physique. Nous avons aussi une formation en apprentissage dans le domaine de la microélectronique et des télécoms, très adaptée au bassin d’emploi grenoblois, mais aussi au-delà (PACA, Ile-de-France…).

Votre spécificité au sein de Grenoble INP ?

Notre triple spécialité bien sûr, mais aussi notre formation, à la fois extrêmement pratique et technologique. Nous avons des plateformes de travaux pratiques internes à l’école et développons depuis longtemps des mutualisations et des partenariats avec des laboratoires de recherche d’autres écoles du groupe afin de mettre en commun du matériel que nous n’aurions pas forcément la capacité d’acquérir seuls par exemple. Ces synergies nous permettant de bénéficier de laboratoires académiques de recherche et de matériel de pointe sui sont indissociables de notre formation de très haut niveau.

Etre diplômé de Grenoble INP-Phelma c’est être le candidat idéal pour répondre… ?

Aux grands défis de demain ! Au-delà de la spécialité choisie lors de leur formation, les employeurs reconnaissent la grande culture générale de nos diplômés sur tout le spectre de l’école. Après une première année commune à tous, nos élèves continuent de se côtoyer entre filières, ce qui leur permet de développer un langage commun et de grandes capacités à travailler en équipe. Des qualités qui font d’eux d’excellents candidats pour répondre aux défis sociétaux aujourd’hui. Ceux qui choisissent la filière génie énergétique et nucléaire peuvent ainsi s’investir dans le développement et la sécurisation de nouvelles centrales, le démantèlement d’anciennes centrales ou encore dans l’application de la physique nucléaire dans la médecine ou la pharmacie. D’autres diplômés plus centrés sur les défis écologiques pourront travailler sur l’écoconception, les énergies renouvelables ou encore les matériaux (optimisation de la conception ou du rendement, économies d’énergie…). Sans oublier ceux qui choisissent la filière en ingénierie biomédicale qui pourront notamment travailler sur l’homme augmenté (développement de nouveaux matériaux pour améliorer les pacemakers, développement de membres artificiels…).

Une pépite Grenoble INP-Phelma qu’on ne trouve nulle part ailleurs ?

Je vais faire des jaloux si je ne parle que d’une seule de nos pépites ! Mais je citerais quand même notre formation en nanotechnologie en partenariat avec Politecnico di Turino et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne. Un diplôme conjoint créé en 2003 permettant aux élèves des trois établissements de passer un semestre dans chaque école.  Trois semestres en full english où les élèves grenoblois, italiens et suisses sont mélangés, travaillent et se déplacent en cohorte. Une plongée de 18 mois dans l’interculturalité et un très beau parcours que les étudiants plébiscitent avant même d’intégrer l’école.

Vous êtes vous-même diplômée de Grenoble INP-Phelma. Une alumni à la tête de son école, ça change quoi ?

Je suis effectivement entrée à l’école en 1986, j’en ai été diplômée en 1989… et je n’en suis plus sortie ! J’ai fait ma thèse au sein de Grenoble INP et suis ensuite devenue maître de conférences puis professeur. J’ai grandi professionnellement avec l’école et j’ai évolué avec elle. Lors de mon recrutement comme maître de conférences, j’ai participé à de nombreux projets et notamment à la conception du Grenoble INP-Phelma d’aujourd’hui. Après quelques « infidélités » au sein du groupe pour mettre en place la première VP DRH entre 2012 et 2016, j’ai pris la relève à la tête de l’école. Durant ces années, j’ai participé au développement d’une toute petite école devenue grande : c’était et c’est toujours très enthousiasmant !

Votre message aux étudiants ?

Grenoble INP-Phelma n’est pas vue a priori comme une école prenant en considération la transition socio-écologique. Mais pourtant, c’est un sujet que nous avons à cœur de défendre au sein de l’école. Nous ne communiquons sans doute pas assez sur ce sujet mais sachez qu’en étant diplômé chez nous, vous pourrez par exemple travailler dans les énergies renouvelables !

Et aux alumni ?

Merci ! A chaque fois que nous faisons appel à vous, nous avons votre soutien. Un soutien d’autant plus fort ces derniers mois difficiles, durant lesquels de nombreux alumni ont proposé des stages à nos élèves. Aujourd’hui, nous développons des liens intéressants, constructifs et en bonne intelligence, avec une volonté manifeste de réciprocité, de travailler en commun et d’aller, ensemble, dans le même sens.

Du côté des ingénieurEs ?

Nos promos comptent 25 % de femmes, ce qui nous place dans la moyenne des écoles d’ingénieurs françaises. Si nous travaillons beaucoup à l’attractivité de nos métiers auprès des jeunes filles, nous constatons toujours qu’une très grande majorité d’entre elles se concentrent uniquement sur certaines filières. Sur ce point, nous sommes une caricature totale de la société. Nous travaillons d’ailleurs à la diversification comme le prouve notre ouverture, il y a quatre ans, aux classes prépa en BCPST. La réforme du Bac devrait nous y aider également. Mais au-delà de ce constat, un autre sujet me met en colère : les différences de salaire à l’embauche. A profil et à formation équivalents, les diplômées de l’école minorent leurs prétentions salariales de 1 000 euros par rapport à leurs camarades masculins. Une dévalorisation au démarrage, qui se répercute forcément tout au long de la carrière. Nous avons un vrai travail à réaliser là-dessus.

Ici, c’est Grenoble INP-Phelma !

Talents, employabilité, projets ambitieux et partenariats uniques : tout ce qui a fait vibrer le cœur de Grenoble INP-Phelma cette année et tout ce qui va vous donner envie de rejoindre cette école d’ingénieurs pas comme les autres se trouve ici.

« A Grenoble INP – Phelma, on apprend par le concret ! » – L’interview d’Anne Vilcot

Les élèves de Grenoble INP – Phelma ont du talent 

Quatreélèves de Grenoble INP-Phelma ont fait partie de l’équipe pluridisciplinaire représentant le site Grenoble-Alpes au MIT de Boston lors du concours mondial de biologie cellulaire iGEM. Ils ont été distingués par une médaille d’or et sélectionnés dans les catégories « Best Software Tool » et « Best Hardware ». Élise Langagne élève en 2A dans la filière Génie énergétique et nucléaire (GEN) a obtenu la bourse Marie Sklodowska-Curie, délivrée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA) dont le but est notamment d’accroître le nombre de femmes dans le domaine nucléaire. Seules 100 étudiantes en bénéficient dans le monde.

Une employabilité au top !

Plus de 70 % des diplômés de Grenoble INP-Phelma sont embauchés à l’issue de leur projet de fin d’études. Plus de 97 % sont en CDI 6 mois après leur sortie de l’école. Côté rémunération, leur salaire brut médian s’élève à 37 000 € hors primes (25 000 € pour les doctorants). Au sein de Grenoble INP, Grenoble INP-Phelma est d’ailleurs l’école qui forme le plus d’ingénieurs poursuivant dans la recherche. Pour preuve, un tiers de ses diplômés font une thèse (vs 10 % en moyenne dans les écoles d’ingénieurs).

Six bonnes raisons de choisir Grenoble INP-Phelma

#1 C’est l’école de la diversité scientifique et technique

Ses spécialités : Microélectronique et nanotechnologies, Energie nucléaire ou renouvelable, Technologies de l’information, Matériaux innovants, Ingénierie biomédicale et Développement durable.

#2 Elle est au service des transitions d’aujourd’hui et de demain

Production, stockage et gestion de l’énergie/Société du numérique/Santé/Eco-conception et cycles de vie des produits/Electronique durable… Les ingénieurs Grenoble INP-Phelma, UGA sont résolument au cœur des enjeux d’aujourd’hui et de demain.

#3 Ses cursus sont calqués sur cette diversité scientifique et technique

Avec dix filières ingénieur, une filière par la voie de l’apprentissage et plus d’une dizaine de parcours de masters.

#4 On s’investit à fond dans la pratique

Microélectronique, procédés physico-chimiques, deep learning, physique, matériaux, biomédical, numérique, énergie, IA… Toutes thématiques scientifiques et filières ingénieur confondues, l’école délivre 2500 heures de TP et 180 TP différents chaque année. Pour ce faire, les élèves profitent d’équipements de pointe mutualisés avec des plateformes de rechercheet ont un accès privilégié à de grands instituts européens : ESRF, ILL (réacteur à neutrons le plus intense du monde). Un atout unique pour la formation aux outils internationaux les plus modernes. Sans oublier les nombreux projets étudiants qui stimule leur esprit créatif.

#5 Elle met le cap sur l’international

Grenoble INP-Phelma propose plus de de 125 destinations mondiales dont 60 en Europe. Près de 50 % des diplômés ont ainsi réalisé une expérience interculturelle de plus de trois mois à l’étranger. Elle a aussi développé quatre parcours internationaux (en full english) dans un cadre européen avec un ou plusieurs semestres dans des universités étrangères.

#6 Elle forme des ingénieurs à la pointe de l’innovation

Grenoble INP-Phelma UGA est adossée à de grands organismes de recherche (CNRS, CEA, INRIA, INSERM) et à 200 laboratoires issus des universités de la région, dont plus d’une dizaine accueillent ses enseignants-chercheurs. Elle dispose aussi d’un accès aux « Grands Instruments » : ESRF, ILL, European Moleculear Biology Laboratory-EMBL, Institut de Biologie Structurale-IBS, Laboratoire National des Champs Magnetiques Intenses-LNCMI…  Sans oublierson environnement high tech exceptionnel de 250 hectares sur la presqu’île de Grenoble !

L’électronique durable : c’est à Grenoble INP-Phelma que ça se passe !

Chaque année, Grenoble INP-Phelma propose à ses élèves une « Journée de l’électronique durable ». Objectif principal de cette journée ? Les sensibiliser aux impacts de la filière micro-électronique, en étudiant plus particulièrement une application phare intégrant des composants micro-électroniques : le smartphone #LaTransitionEcologiqueEstdansTaPoche