Pour faire de l'export management, c'est à l'ESCE que ça se passe !

« Un jeune qui veut faire de l’export management doit se dire : c’est à l’ESCE que ça se passe ! » – L’interview de Christophe Boisseau

Christophe Boisseau, directeur général de l’ESCE, revient sur les leviers et les nouveaux projets de l’école qui font toute sa différence au sein des business schools françaises.

L’ESCE : une formation incontournable quand on veut faire du commerce international ?

Quand on est étudiant et qu’on se projette sur une carrière, on veut apprendre et maîtriser des compétences métier. De fait, les compétences à l’export, ça s’apprend… mais une business school classique ne forme pas à l’international business ! Faire un master en cinq ans à l’ESCE, c’est acquérir chaque année des compétences métier précises et opérationnelles en commerce international, mesurées et répertoriées dans un portefeuille de compétences. En sortant de l’ESCE vous savez faire quelque chose et ça, c’est très rassurant pour vous et pour l’entreprise qui va vous recruter.

Outre ces compétences métier, nos étudiants développent des soft skills essentielles pour exercer et prendre des décisions à l’international. Des skills là aussi mesurées dans le cadre d’un assessment center. Je n’oublie pas les langues bien sûr. Si la quasi-totalité des business schools assurent des cours d’Anglais, d’Allemand et d’Espagnol, nous proposons 15 langues étrangères et l’apprentissage linguistique représente 20% du volume total des cours : c’est unique en France. A l’ESCE, si on le souhaite, on peut faire par ex Anglais/Coréen/Japonais et on est dans la meilleure école pour apprendre le Chinois (grâce à notre Institut Confucius notamment). Nous attirons aussi de plus en plus d’étudiants internationaux (issus de 52 nationalités) ce qui permet à tous nos étudiants de baigner, même en France, dans une véritable interculturalité.

Vous proposez des cursus trilingues. Quelle est leur valeur ajoutée ?

Nous avons effectivement lancé deux cursus trilingues Français/Anglais/Espagnol et Français/Anglais/Allemand à la rentrée 2024 et un troisième cursus Français/Anglais/Arabe ouvrira à la rentrée 2025. Concrètement, cela permet d’augmenter sa pratique des langues, d’apprendre à passer facilement d’une langue à l’autre et de maîtriser le vocabulaire technique du commerce international dans différentes langues. 

« L’ESCE transmet à ses étudiants toutes les pratiques et les techniques du commerce international et leur permet d’acquérir les compétences linguistiques nécessaires à l’exercice d’une fonction de management à l’international. Mais au-delà de l’excellence opérationnelle, l’école accompagne aussi ses étudiants dans l’acquisition de soft skills spécifiques pour booster son évolution de carrière, en particulier des compétences en diagnostic stratégique et en management des équipes à l’international pour s’assurer un développement de carrière harmonieux et accéléré. » – Christophe Boisseau, directeur de l’ESCE

Comment abordez-vous les sujets du numérique et de l’IA notamment ?

L’ESCE appartient à un groupe multidisciplinaire. Ici, on ne se contente pas de mettre un vernis IA sur nos formations : nous avons conçu notre offre avec des spécialistes et des experts issus de l’ECE (école d’ingénieurs membre de la CGE) et de DataScientest (spécialiste du conseil et de la formation en data pour les cadres et dirigeants de grandes entreprises). Tous nos étudiants bénéficient de 90h de formation sur les grands sujets de la data, auxquelles s’ajoutent 90h de spécialisation en 4e et 5e années, en fonction de la thématique de leur master, dans une dynamique résolument évolutive et vivante.

L’ESCE a intégré la méthode Montessori à son programme Bachelor. Pourquoi ce choix peu commun ?

Nous remarquons de plus en plus une différence de profils chez nos étudiants. D’un côté des profils plus académiques qui ont une très bonne réussite scolaire et qui peuvent s’engager sur des programmes longs, gradés et accrédités. Et de l’autre, des profils moins à l’aise avec le système scolaire, qui ont une vision plus opérationnelle des choses et qui ont besoin de donner plus de sens aux apprentissages. Ces derniers sont nombreux à avoir perdu la flamme et l’envie de suivre des études supérieures : nous avons à cœur de la rallumer et la Méthode Montessori est un vrai levier en la matière. Celle-ci propose en effet une approche globale, en petits groupes, où l’étudiant est placé au centre de son action grâce à une pédagogie originale, basée sur beaucoup de mises en situation. Et ça marche ! On constate qu’une fois la flamme rallumée, ces jeunes qui étaient dégoutés du système scolaire classique retrouvent du sens dans leur formation et se remettent à travailler, avec de très bons résultats à la clé.

Pourquoi l’ESCE a-t-elle fait le choix de former aussi ses étudiants sur YouTube ?

Dans un monde fait d’immédiateté, il est important pour nous de développer chez nos étudiants cette épaisseur culturelle nécessaire pour comprendre et appréhender les enjeux de nos sociétés, se forger un avis, développer une vraie capacité d’argumenter son point de vue et ainsi faire avancer les choses. C’est ce que nous faisons avec nos trois programmes phares diffusés sur notre chaine YouTube : Les rendez-vous de la géopolitique, Humanité.s et MISMATCH. Bien sûr, il ne s’agit pas de substituts aux cours mais de vecteurs pour aller plus loin. Preuve en est, depuis le lancement de nos vidéos, les consultations sur notre bibliothèque numérique ont été multipliées par dix !

Je suis candidat à l’ESCE en 2025 : votre conseil pour réussir mon entretien à coup sûr ?

Nous recherchons des candidats qui ont une appétence pour l’international et qui présentent des qualités propres à la réussite d’une carrière internationale. Cela implique à la fois un bon niveau de réflexion, une appétence pour la diversité sous toutes ses formes mais aussi une capacité à prendre du recul donc une personnalité qui sait faire preuve d’humilité. Lors de votre entretien avec le jury, n’hésitez pas à mettre en avant ces différences et à montrer ce que vous pouvez apporter au niveau collectif.