Pour sa 32e édition, le Triathlon Audencia la Baule (Triat’ pour les intimes) a fait carton plein ! Les 21 et 22 septembre, le plus grand triathlon de France a rassemblé plus de 7 000 participants et des dizaines de milliers de spectateurs sous un soleil estival. Retour sur l’événement étudiant qu’il ne fallait pas rater.
Triathlètes amateurs, débutants ou confirmés, quel que soit leur âge (de 8 à 85 ans !) ou leur niveau, le Triathlon Audencia La Baule les a accueillis à bras ouverts. 9h30 samedi matin : coup d’envoi des tri-relais. En équipe, un nageur, un cycliste et un coureur à pieds se partagent les 500 m de nage dans un océan légèrement agité et un peu frisquet (à 16°, on apprécie la combi), 20 km de vélo et 5 km de course sous les applaudissements des Baulois et du public, venu nombreux. Collaborateurs d’entreprises partenaires, étudiants, aficionados et même quelques courageux confrères journalistes ont ainsi relevé le défi. Ensuite, place aux pros, avec les finales hommes et femmes du Grand prix, rassemblant l’élite du triathlon français et international et consacrant les champions de France des clubs. Vincent Luis, champion du monde 2019 et Cassandre Beaugrand double championne du monde de relais mixte 2018 et 2019 avaient même fait le déplacement.
Le dimanche, c’est au tour des enfants d’affronter les vagues et le remblai de la Baule. Parallèlement, les autres participants ont pu se confronter à la Course S (même modèle que le tri-relais… mais en solo) et la Course M et ainsi avaler en un temps record 1 500 m de nage, 40 km de vélo et 10 km de course #Respect.
Les étudiants entrent en piste
A la manœuvre de cette machine particulièrement bien huilée cette année : les 24 étudiants de l’association du Triathlon Audencia – La Baule, épaulés par Hervé Delaunay, directeur de l’événement. A la tête de l’équipe, Audrey Gobin, une présidente qui mise sur le collectif ! « En 1A, j’ai été bénévole sur la précédente édition et malgré la pluie, je savais qu’il fallait que j’entre dans la team 2019. J’ai eu la chance d’être élue présidente et depuis janvier, on est à fond avec l’équipe. On y a passé nos soirées, nos weekends et nos vacances, mais quel kiff de lancer la première course le samedi matin. » Un challenge de taille qui lui a permis, à 22 ans seulement, de fédérer et de penser en manager. « J’ai appris à déléguer, à faire confiance aux individualités et au collectif. Et quand on a une équipe géniale, c’est plus facile ! » Une équipe soudée qui a également chapeauté de mains de maitre les 500 étudiants bénévoles d’Audencia (dont 32 étudiants du MOS – Mastère Spécialisé Management des organisations du sport), qui ont donné vie au Triat’ pendant 2 jours.
« Mon plus beau souvenir de la 32e édition du Triat’ ? Mon tour de moto juste avant le lancement du Grand prix. Cinq rangées de spectateurs sur le premier kilomètre du parcours… juste incroyable » – Hervé Delaunay, directeur du Triathlon Audencia – La Baule
Une asso de pros !
Car au Triat’, étudiant est tout, sauf synonyme d’amateur ! « Cette 32e édition a été marquée par la maîtrise de l’ensemble des pôles par les étudiants. Ce qui nous a permis de proposer un weekend parfaitement fluide et organisé. C’est même la première fois que j’étais aussi serein. Depuis trois mois, j’annonce du beau temps et une organisation impeccable (malgré les incontournables accros bien sûr)… et j’avais raison ! » annonce fièrement Hervé Delaunay. Le responsable du Triathlon ne tari d’ailleurs pas d’éloge sur l’équipe de cette année. « Je leur ai souvent dit « vous m’énervez, j’essaye de trouver un boulet mais je n’y arrive pas ». J’ai tout de suite senti qu’il y avait une alchimie assez unique entre eux » conclut-il.
Le sport pour tous
Le Triathlon en mode inclusion. Cette année, 45 équipes handisport se sont présentées sur la ligne de départ des différentes épreuves. Le tout sous la houlette d’une marraine d’exception : Mona Francis. Une paratriathlète de 28 ans qui a déjà les yeux rivés sur les Jeux 2020 de Tokyo mais qui n’oublie pas pour autant le fun dans l’exercice de cette discipline qu’elle pratique depuis seulement 2 ans. « J’encourage un maximum de jeunes, porteurs ou non d’un handicap, à se lancer et à se faire plaisir ! »
Et pour faire vivre l’expérience à un maximum de personnes, le Triat’ a aussi pu compter sur TRImmersion. Le but de ce projet lancé en 2015 par cinq étudiants de l’école ? Permettre à des jeunes en situation de handicap moteur de participer aux épreuves « comme s’ils y étaient » grâce à des images filmées à 360 et diffusées dans des casques de réalité virtuelle.
Pour découvrir tous les résultats de cette 32e édition, ça se passe ici !