Age : 23 ans
Ville d’origine : Perpignan
Formation : Licence de
physique et ingénierie,
Université Blaise Pascal à
Clermont Ferrand
Par la suite, son évolution et sa progression dans cet univers ont été naturelles. Tout d’abord, il a intégré le Pôle Espoir rugby de sa région : une entité répartie sur l’ensemble du territoire et qui existe pour chaque discipline sportive. Le Pôle repère donc les jeunes espoirs des différentes disciplines, et permet ensuite à ses recrues de mener de front carrière sportive et études académiques. « C’est un important bassin de recrutement. Généralement les recruteurs viennent régulièrement assister aux tournois de rugby régionaux pour sélectionner les futurs joueurs « . Arthur s’est vu offrir deux propositions d’intégration au Pôle Espoir. Après avoir refusé la première proposition, c’est à la deuxième qu’il s’est finalement lancé dans l’aventure !
Trouver son rythme entre études et rugby à haut niveau
« Au lycée, la masse de travail est gérable et me laissait largement la possibilité de m’investir dans le rugby. Ensuite, à l’université j’ai bénéficié d’horaires aménagés qui m’ont notamment permis d’obtenir ma licence en 5 ans au lieu de 3 ans, et de continuer ainsi le rugby à haut-niveau. » Par ailleurs, le Pôle Espoir propose régulièrement des séances de soutien sous forme de cours supplémentaires pour rester à niveau sur le plan académique. Pendant cette période, Arthur explique que le soutien des professeurs de la faculté est essentiel. Il met d’ailleurs en avant le précieux support de deux de ses professeurs : » Christine Robert Goumet et David Clair m’ont aidé à aménager mon emploi du temps entre mes cours et le rugby. Ils m’ont suivi tout le long de ma licence et ont même assuré la liaison avec les autres professeurs. Ils ont été mes mentors ! «
Retour d’expérience
» Si j’avais un conseil à donner à ceux qui souhaitent suivre le même chemin que moi, c’est de ne surtout pas arrêter ses études. Le rugby est un sport formidable, mais ce n’est pas la vraie vie. Il est essentiel de rester connecté au monde réel, d’être ouvert et rester en contact avec le monde des études. Et pour cela il faut continuer de côtoyer d’autres étudiants. » De plus, c’est une question de sécurité pour l’avenir. En effet, pour Arthur le rugby n’introduit pas dans la vraie vie. Il rappelle que passé 35 ans (fin habituelle de la carrière d’un rugbyman), les anciens sportifs doivent démarrer une nouvelle activité. Le rugby étant un avenir à court terme, la poursuite des études est donc indispensable !
Ta définition du rugby ?
Le rugby, c’est l’école de la vie ! On peut remarquer que le rugby est l’un des seuls sports où chacun a sa place et sa chance. Ce n’est pas un sport sectaire, tout le monde peut participer : garçons ou filles, grand, petit, mince, trapu… le rugby n’exige pas de physique particulier.
3 valeurs fortes de ce sport ?
Solidarité, combativité et leadership !
Ton expérience en Top 14 ?
Les matchs en équipes professionnelles n’ont rien à voir avec ce que j’ai pu expérimenter avant. Le rythme du match est extrêmement dense, plus rapide, plus intense aussi, et très dur.
Une anecdote ?
Pour mon 1ermatch au stade de Clermont, au moment où le speaker à annoncé mon nom, ce n’est pas ma photo qui est apparue à l’écran… mais celle d’un autre joueur !
ASM