Rennes School of Business mise sur sa stratégie de digitalisation pour faire face à l'épidémie de COVID-19 - Crédit Unsplash

Rennes School of Business, la première école à proposer du 100 % distanciel pour faire face au COVID-19

A compter du lundi 23 mars 2020, les 4 500 étudiants en formation initiale à Rennes School of Business auront accès, à distance, à l’intégralité des cours afin de faire face à la situation sanitaire liée au COVID-19. Un choix que son directeur Thomas Froehlicher annonce « raisonné et proactif » et qui n’empêchera pas l’école de poursuivre les avancées de son plan stratégique 2019-2023.

 

Une annonce qui fait suite à la situation que vit l’école depuis la mi-janvier avec l’arrivée prévue de 19 étudiants en provenance de Wuhan et amplifiée avec l’annonce de deux cas de COVID-19 diagnostiqués sur deux étudiants indiens de retour de vacances à Venise. « Plutôt que de réagir au jour le jour aux centaines de sollicitations et questionnements émanant quotidiennement de notre communauté, nous avons décidé hier d’intensifier les efforts prévus dans notre plan stratégique en matière de digitalisation pour faire face à la situation », introduit Thomas Froehlicher.

Afin de déployer la plateforme d’enseignement à distance à l’ensemble des utilisateurs, les cours seront suspendus à compter du jeudi 12 mars au matin. Dès le 23 mars et jusqu’à l’été, 250 cours seront ainsi dispensés sur 2 500 sessions par 175 enseignants. « Mais le campus restera ouvert ! » insiste le directeur, en indiquant qu’une réunion avec ses homologues du Chapitre des écoles de management de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) est prévue la semaine prochaine.

Une situation de crise qui n’empêche pas l’école de poursuivre le déploiement de son plan stratégique 2019 -2023 et d’annoncer une première année très positive.  

Ecricome, tous les indicateurs sont au vert

Rennes School of Business ne regrette pas d’avoir rejoint Ecricome ! Aux côtés de NEOMA BS, KEDGE BS et EM Strasbourg (autre petite nouvelle du concours), la banque d’épreuves compte en effet + 3% d’inscrits CPGE « un chiffre notable au regard de la stabilité du nombre global de candidats et pour une banque d’épreuves qui est déjà la plus choisie», précise-t-il. Une croissance due à l’augmentation du nombre de candidats de classes prépas scientifiques (+5 %), mais surtout de ceux issus de prépas littéraires (+ 30 %). Des candidats qui devraient pouvoir passer leurs écrits comme prévu, malgré les restrictions liées aux rassemblements. « Commencer l’année avec un vent arrière si favorable, c’est une bonne nouvelle ! D’autant qu’une croissance à deux chiffres s’annonce pour les AST et le Bachelor. Il ne nous reste plus de convaincre le plus grand nombre de choisir Rennes SB ! »

Parmi les milliers de candidats inscrits à la banque d’épreuves Ecricome, combien seront-ils à rejoindre Rennes School of Business ? – Crédit N. Joubard

Du nouveau côté PGE

Et pour les convaincre, la business school bretonne mais néanmoins internationale, compte sur les nouveautés de son Programme Grande Ecole (PGE)   La réussite du déploiement des cours de management entièrement en anglais en 1A tout d’abord. Mais aussi le développement du blended learning, l’ouverture des associations aux étudiants internationaux et la création d’un nouveau track en géopolitique et affaires internationales. Rennes SB mise aussi sur le renouveau de l’expérience étudiante avec la direction Aloha, l’évolution du modèle associatif sur le mode du « learning by doing, by serving & experimenting » et le lancement, au printemps, du service MyCoach pour « prévenir au maximum toute forme de bizutage, harcèlement ou difficulté de la vie chez nos étudiants » précise son directeur.

>>> [VIDEO] Regardez l’Interview Flash de Thomas Froehlicher, directeur de Rennes School of Business

Cap sur l’hybridation des compétences

Portée par sa signature Unframed thinking, Rennes SB assume également sa volonté d’ouvrir grand le sujet de l’hybridation des compétences. Pour preuve, elle ouvrira en septembre 2020 un double-diplôme en digital business management en alternance avec Isen, école d’ingénieurs. Parallèlement, sa chaire de géopolitique créée en novembre 2019 et dirigée par Thomas Flichy de La Neuville, va développer des formations hybrides, mettant l’expertise au service de l’action économique avec des partenaires de premier plan comme l’Institute of World Politics (US) ou l’Académie Diplomatique de Vienne.  Une chaire de cybercriminalité financière va également voir le jour. Un premier événement de cyber hacking réunissant 450 hackers est d’ailleurs prévu le 3 avril : save the date !

International : le débat est ouvert

Rennes SB appelle par ailleurs de ses vœux le développement d’un modèle de croissance internationale dans une direction unique dans l’enseignement supérieur. « Comme les compagnies de transport aérien développent des alliances pour travailler en réseau, nous sommes en route vers une constellation stratégique. Intégrer des écoles sans pour autant fusionner ou multiplier des partenariats universitaires à outrance. Nos objectifs ? Doubler notre budget à 70millions €,  accueillir 2 000 étudiants internationaux supplémentaires et présenter moins de 25% d’une même nationalité par classe », indique le directeur.

La task force de Rennes BS a ainsi déjà recruté quatre membres : Caucasus University Tbilissi, Centrum BS Lima, INSOFE Bangalore et ZUEL Wuhan. « Le gros boulot qui nous reste à faire c’est de trouver des partenaires dans de nouvelles régions. Il y a par exemple un vrai sujet avec le UK post-Brexit, les US et l’Afrique de l’Est anglophone », conclut Thomas Froehlicher.