Mon quotidien d’apprentie : « Si c’était à refaire, je le referais ! »

Le quotidien d’un apprenti permet un parcours riche d’enseignements au cœur de la pédagogie de l’école et au plus proche du monde de l’entreprise.

 

Avant d’arriver à l’ESSEC Business School en 2015, je n’avais pas spécialement l’intention d’entreprendre une scolarité en apprentissage. Plutôt insouciante en début de parcours, je décidais d’orienter mes recherches vers un premier stage de césure, comme la plupart des élèves en école de commerce.

 

Pourquoi avoir changé d’avis ? Mon colocataire avait décroché un apprentissage de deux ans dans une grande entreprise et nous avons beaucoup échangé à ce sujet. Il m’a notamment présenté les nombreux avantages que cela représente : une expérience unique sur l’ensemble de ma scolarité, le financement de mes études… Etant certaine de vouloir m’orienter vers le secteur des RH, je me suis donc présentée comme “ouverte aux stages et aux apprentissages” au forum de mon école en février 2016.

Suite à celui-ci, j’ai eu un coup de cœur pour CANAL+, où j’ai trouvé une flexibilité, une richesse de missions, et surtout une manager qui correspondaient exactement à ce que je recherchais. J’ai commencé un apprentissage en juillet, m’engageant à une première année au rythme hebdomadaire, et une deuxième année au rythme “6 mois – 6 mois”.

 

Trouver le temps nécessaire à sa vie d’étudiante

Après un an en rythme hebdomadaire très soutenu, il était important de mon côté d’avoir un trimestre à plein temps à l’ESSEC afin de pouvoir me concentrer sur mes cours et retrouver ma vie sociale et associative active là-bas. Je rêvais de partir 3 mois sur le campus de Singapour, ainsi que chez CANAL+ de travailler sur une mission RH plus orientée stratégie la deuxième année. L’entreprise m’a laissée partir les 6 mois que je souhaitais afin que je profite pleinement de ce que mon école avait à m’offrir, et m’a créé une mission de stratégie RH pour les 6 mois restants.

 

S’adapter aux missions

Les missions que j’ai entreprises l’année passée sont allées bien au-delà de mes espérances. Je pensais en arrivant que je devrais principalement assister les managers RH dans le processus de recrutement des stagiaires et être présente lors des forums de certaines écoles.

Réellement, j’ai indépendamment recruté des dizaines de candidats, industrialisé le processus de recrutement des stagiaires et alternants par le biais de sessions collectives, géré le parcours d’intégration des nouveaux arrivants en postes, organisé des événements, suivi des partenariats, parlé en public de nombreuses fois, et ai appris tous les jours en entreprise. J’ai pu appliquer directement des techniques de négociation enseignées à l’ESSEC, et mes cours m’ont permis de comprendre les enjeux de nombreux métiers pours lesquels j’étais chargée de recruter.

 

Une forte stimulation intellectuelle

Ma conclusion ? Si l’apprentissage est bien mené et avec de la motivation et de la passion, il est possible que tout le monde en sorte gagnant ! Dans mon cas, j’ai été plus stimulée intellectuellement que je ne l’ai jamais été en un an. J’ai pu partir à l’étranger, je peux valider mes années à l’ESSEC sereinement, et j’ai pu m’investir dans des missions dépassant toutes mes attentes. Avec deux ans d’expérience professionnelle, mon profil de jeune diplômée a gagné en valeur. CANAL+ est gagnant car les missions sur lesquelles j’ai été formée bénéficient de retours sur investissement à long-terme, et il est donc bien plus rentable pour eux de me faire monter en compétence.

 

Si c’était à refaire, je le referais, et j’espère qu’eux aussi !