Près de 80 % des élèves-ingénieurs centraliens ont trouvé un emploi avant même d'avoir quitté l’École.
Près de 80 % des élèves-ingénieurs centraliens ont trouvé un emploi avant même d'avoir quitté l’École.

La campagne de recrutement 2011 a été exceptionnelle pour les jeunes Centraliens malgré la conjoncture

Les grands métiers exercés par les centraliens

 

Quels sont les grands métiers exercés par les Centraliens ? Voilà une question bien difficile, car comme nous l’a d’emblée indiqué Hervé Biausser, directeur de l’École Centrale Paris, tous les métiers et carrières leur sont ouverts. Ils restent néanmoins fidèles à la vocation historique du Centralien, « Médecin des usines et des fabriques » et sont deux tiers d’une promotion à débuter dans l’industrie.

 

Près de 80 % des élèves-ingénieurs  centraliens ont trouvé un emploi avant même d'avoir quitté l’École.
Près de 80 % des élèves-ingénieurs centraliens ont trouvé un emploi avant même d'avoir quitté l’École.

Toutes les carrières sont ouvertes aux Centraliens
Cette possibilité unique est liée au caractère, et ce qui fait sa réputation et sa spécificité, généraliste de la formation centralienne et donc de ses ingénieurs. « Notre mission fondatrice d’accompagner l’industrie française et favoriser le développement des applications pratiques des grandes découvertes récentes, est toujours d’actualité. Le pays a besoin d’ingénieurs civils dotés d’une solide formation industrielle et scientifique. » Le projet pédagogique Ariane initié en 2007, « réaffirme notre positionnement scientifique et technique, notre vocation à former des ingénieurs qui seront des managers dotés de trois qualités décisives au XXIe siècle : le leadership, la capacité d’innovation et l’esprit d’entreprise. »

 

 

L’industrie a bien recruté en 2011
La direction des relations avec les entreprises a établi une répartition des Centraliens actifs selon leur secteur d’activité. Ils sont ainsi 11,4 % à exercer dans les activités de conseil, 9,1 % les services informatiques, 8,8 % la banque/finance/assurance, 6,8 % l’ingénierie, 6,6 % la recherche et développement, 6,4 % l’industrie automobile, 5,7 % les matériaux, 5,4 % le BTP, 5,4 % l’énergie, 5 % la chimie/pharmacie, 3,3 % l’aéronautique et espace, 3 % les fabrications électroniques. Les Centraliens sont ingénieurs d’étude dans le BTP, chercheurs dans les nouvelles technologies, responsables supply chain, créateurs d’entreprise, architectes des systèmes d’information, ingénieurs pétroliers, etc … « Outre le placement traditionnel dans les grands groupes, nous notons un intérêt croissant des jeunes pour les PME. » Si les jeunes Centraliens se placent dans tous les secteurs, certains sont en pointe comme l’énergie, l’aéronautique ou encore le génie civil. « L’énergie, le BTP, l’aéronautique, l’environnement ont bien recruté en 2011. » Plus généralement, pour Hervé Biausser  « la campagne de recrutement 2011 a été exceptionnelle ! Dans les services, le conseil est passé devant la finance, sachant que l’assurance reste un secteur important dans les métiers de l’ingénierie produits et de gestion des risques. »

 

 

L’énergie attire de plus en plus de Centraliens
Plus de 15 % des jeunes diplômés ont débuté dans l’énergie cette année, et 10 % dans le BTP. Dans l’énergie, ils exercent des fonctions de production, d’exploitation comme de distribution. Leurs compétences en gestion des réseaux complexes et de modélisation leur ouvre les portes de nouveaux métiers dans la gestion intelligente des réseaux d’énergies ou le trading d’énergie. Ils sont également en pointe dans l’optimisation des moteurs à combustion, de l’automobile au spatial, ou la R&D sur les piles à combustibles et le photovoltaïque.

 

 

Les jeunes Centraliens très valorisés par les entreprises
Deux choses sont frappantes concernant les Centraliens diplômés ces dernières années : la rapidité avec laquelle ils trouvent un emploi malgré un contexte économique tendu, et des salaires toujours parmi les plus élevés. Ils sont ainsi près de 80 % à avoir décroché un contrat de travail avant d’être diplômés. La rémunération annuelle brute avec primes, s’établit selon l’enquête menée début 2011, à 45 000 € en France et à  plus de 53 000 € à l’étranger. Un quart des diplômés dit aussi avoir débuté hors de France et 70 % déclarent travailler en anglais.

 

A. D-F