Former des managers responsables, capables d’anticiper et d’affronter les mutations et les défis des entreprises. Telle est l’ambition de l’ESSEC. Grande école pionnière de l’ouverture et de la diversité, l’institution perpétue sa tradition d’excellence académique et offre, avec ses deux campus de Cergy et Singapour, des parcours individualisés, professionnalisants et internationaux. Les explications de Françoise Rey, directeur des programmes Grande Ecole, MBAs et mastères spécialisés.
Pionnière en matière de double diplômes, l’ESSEC vient de signer un accord de double diplôme avec l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, qui vient compléter ceux déjà signés avec d’autres écoles de renom, comme l’Ecole Centrale Paris, l’Ecole Spéciale Militaire de St Cyr (ESM), l’ENSAE ParisTech, l’Ecole du Louvre. « Ces doubles diplômes apportent une vraie complémentarité aux étudiants, leur permettent d’élargir leur spectre, et pour nous, c’est une façon d’intégrer à l’école des étudiants qui ont des profils différents. Dès 1970, nous accueillions en admission sur titre des étudiants de formation ingénieur ; aujourd’hui, 40 % d’une promotion du cycle master, soit 240 étudiants sur 600, dont 90 internationaux, sont titulaires de diplômés variés. La diversité nous paraît être un élément fondamental de la culture du manager d’aujourd’hui, elle se traduit notamment dans le programme création de produits innovants, en partenariat avec Centrale Paris et Strate College, qui rassemble 80 à 85 étudiants pour travailler sur des produits innovants confiés par des entreprises, une façon très concrète d’apprendre à travailler avec des ingénieurs et des designers.»
Une formation professionnalisante…
L’alternance est un élément clé de la formation ; l’aller retour formation académique – mise en pratique en entreprise permet aux étudiants de faire leurs expériences, d’apprendre à désapprendre. A travers les 18 mois d’expérience professionnelle, chacun construit peu à peu son parcours personnel et professionnel en choisissant parmi les 200 cours offerts par l’école ou en optant pour des échanges avec des partenaires comme l’IFP School, l’ISUP actuariat ou avec des partenaires universitaires étrangers. « Pour accompagner les étudiants dans leurs choix, les aider à faire grandir leur projet professionnel, mieux approfondir leur vocation, nous avons développé le tutorat. »
Intégrer la mondialisation
L’expérience internationale est une forme d’ouverture à laquelle l’ESSEC tient beaucoup. Les étudiants doivent passer au minimum 9 mois à l’étranger, sous différentes formes, échange académique, double diplôme, avec des partenaires académiques comme Seoul National University, Keio Business School (Tokyo), Guanghua School of Management (Pékin)… « Nous sommes très focalisés sur l’Asie, 6 de nos 8 doubles diplômes se font en Asie. Nous proposons également des échanges avec nos 85 partenaires sur 5 continents. » L’international se vit à l’ESSEC au quotidien : un corps professoral à 44 % d’internationaux de 31 nationalités offre aux étudiants la possibilité de faire la totalité du cycle master en anglais. « 31 % des étudiants du campus sont étrangers, ce qui montre bien l’importance de l’internationalisation de l’ESSEC. Pour compléter notre gamme de MBAs spécialisés dans le luxe et l’hôtellerie, nous avons lancé cette année le Global MBA, un programme très international, généraliste, avec 24 participants de 11 nationalités. » La consolidation des réseaux à l’international est un des axes forts du plan stratégique 2015. « Même si nous formons des managers qui pour certains ne quitteront jamais la France, ils seront confrontés à une concurrence internationale, ils doivent apprendre à vivre avec la mondialisation, l’intégrer dans ce qu’elle a de plus dynamique et de plus riche. »
La diversité au coeur de l’ESSEC
Une grande école pourquoi pas moi, un dispositif qui a fait école Lancé en 2003 par l’ESSEC, mobilisant près de 150 étudiants, le dispositif d’ouverture sociale « Une grande école pourquoi pas moi » (PQPM), destiné à accompagner des lycéens jusqu’à leur insertion professionnelle a essaimé au sein de l’ESSEC en plusieurs autres programmes, Pollen, destiné à des élèves de seconde, Phares qui s’adresse à des lycéens handicapés, Cap ESSEC qui prépare des étudiants en cycle universitaire M1 à l’admission sur titre de la grande école. Engagée de longue date en faveur de la promotion des femmes, l’ESSEC travaille à l’intégration des femmes dans la vie professionnelle dans le cadre de la chaire « Diversité et leadership », sponsorisée par Air France, Deloitte et l’Oréal.
Un sujet dont s’est emparé un petit groupe d’étudiantes qui a créé l’association Women’Up. Primée au sommet One Young World, cette association qui vise à créer des liens entre les jeunes étudiantes de grandes écoles françaises et les réseaux professionnels existants féminins, a reçu un écho très favorable auprès de plusieurs grandes écoles françaises. C’est l’une des 94 associations étudiantes indépendantes financièrement que compte l’ESSEC. « Nous estimons que l’engagement associatif est extrêmement formateur, il complète l’enseignement de l’école, fait partie des moments forts de la scolarité de nos étudiants, s’inscrit dans le cadre des valeurs de responsabilité et d’humanisme de l’ESSEC, et traduit l’engagement personnel des étudiants dans la vie collective, sociale et politique. »
L’ESSEC, une valeur sûre pour les recruteurs
Les étudiants de l’ESSEC plébiscités par les sociétés de conseil 78 % des diplômés de la promotion 2010 exercent une activité professionnelle, pour 92 % d’entre eux l’emploi est le même depuis la fin de leurs études (86.4 % des répondants ont un CDI, 92.8 % un statut de cadre ou assimilé). C’est ce qui ressort de la dernière enquête sur le premier emploi. Les diplômés de l’ESSEC sont plébiscités par les sociétés de conseil qui reconnaissent leurs capacités de travail, d’analyse, de synthèse et qui apprécient par-dessus tout leur diversité. Un étudiant de l’ESSEC, qui peut aussi être un ingénieur, un littéraire, un pharmacien, a développé une sensibilité complémentaire à sa sensibilité managériale, c’est une richesse extraordinaire pour certains cabinets de conseil. Sur les 470 étudiants présents à la dernière cérémonie de remise des diplômes, il n’y en a pas 2 qui aient fait le même parcours. L’ESSEC peut se faire en 3, 4 ou 5 ans. « Nous pensons qu’il est important de laisser aux étudiants le temps de se construire, de construire leur projet professionnel – autant que personnel –. Denis Payre, ESSEC 1985, Fondateur de Business Objects et de Kiala, rappelait en conclusion de son intervention lors de la cérémonie, l’importance du milieu familial pour le manager. Nous invitons les étudiants à maintenir l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, à prendre le temps de se construire, de mûrir leurs choix. « La vocation, disait Stendhal, c’est avoir pour métier sa passion. »
A.M.