Dans son ambition d’être une école toujours à la pointe de l’utilisation des nouvelles technologies, KEDGE Business School s’appuie sur l’intelligence artificielle (IA) pour atteindre son objectif de développement de l’entrepreneuriat et de l’employabilité de ses étudiants.
Les trois dernières années ont été marquées par des progrès phénoménaux dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Avec le doublement des puissances de calcul tous les 6 à 10 mois, l’IA a façonné de manière significative le paysage professionnel. KEDGE ne fait pas exception à la règle et intégré l’IA à son fonctionnement notamment dans les domaines de l’entrepreneuriat et de l’employabilité.
1) Booster l’employabilité
Selon une étude du cabinet d’études Goldman Sachs , un quart du travail en Europe pourrait être automatisé, et 300 millions d’emplois à l’échelle mondiale menacés. Une transformation des métiers est déjà observée dans de nombreux secteurs tels que les cabinets de conseil, les métiers des achats et des ressources humaines.
« Maitriser l’IA est aujourd’hui une compétence professionnelle très recherchée sur le marché de travail et qui demain deviendra incontournable. C’est pourquoi notre équipe Employabilité et Relations Recruteurs a mis en place un dialogue avec nos entreprises partenaires pour suivre leurs pratiques de recrutement, les compétences recherchées, les impacts sur les métiers et les activités, ainsi que leurs projections dans le futur », explique Laurence Le Poder, doyenne associée à la pédagogie à KEDGE.
En novembre 2023, KEDGE a pris l’initiative d’explorer l’impact de l’IA générative sur le recrutement et les métiers en organisant un focus group recruteurs avec ses entreprises partenaires où ces sujets ont pu être discutés. Celles-ci ont clairement exprimé le besoin de recruter des étudiants bien formés à l’utilisation de l’IA générative, considérant cette compétence comme clé pour l’avenir.
| Un CV corrigé par l’IA KEDGE utilise un nouvel outil, KEDGE CV, une plateforme qui permet aux étudiants de créer et corriger leur CV. L’IA aide ainsi à la rédaction avec des suggestions de contenus et la possibilité d’adapter son CV en fonction des offres de stage/alternance et d’emploi. |
2) Eveiller les entrepreneurs aux bienfaits de l’IA
KEDGE Entrepreneurship propose à ses start-ups incubées ou accélérées des conférences afin de mettre en lumière les opportunités et les défis que l’intelligence artificielle présente pour les entreprises.
L’école a notamment organisé au Palais du Pharo à Marseille, en partenariat avec la French Tech Aix-Marseille Région Sud, une conférence intitulée « IA et emploi », axée sur la technologie inclusive :
- Quelles sont les opportunités et les défis de l’IA pour les entreprises ?
- Comment intégrer judicieusement l’IA dans les opérations ?
- Comment l’IA peut-elle aider à développer de nouvelles compétences au sein des équipes ?
De plus, en 2024, l’école a lancé, à l’intention de ses partenaires, le KEDGE Corporate Meet-Up, dont l’objectif est d’explorer les enjeux de la relation école / entreprises à l’ère des transitions. A travers différentes conférences, les professionnels ont ainsi pu échanger autour de l’Impact de l’Intelligence Artificielle sur le recrutement : comment les entreprises s’adaptent et prospèrent, de quelle manière les étudiants utilisent les outils de l’IA dans leur quotidien… Ces échanges ont permis d’analyser les tendances, les défis et les opportunités liés à cette révolution technologique.
« La nouvelle génération adopte spontanément les IA Génératives comme chat GPT, pour ses activités personnelles, académiques, professionnelles ou de recherche d’emploi. L’utilisation de l’IA dans le recrutement n’est pas nouvelle, elle permet de réels gains de temps mais soulève plusieurs questions d’ordre éthiques. Dans cette utilisation, il est essentiel de développer son esprit critique – point clé de l’enseignement chez KEDGE. C’est pourquoi nous transformons nos pratiques pour intégrer l’IA en délivrant des cours ‘Trust me I’m an IA’, ‘Dark side of the Management’ ou encore ‘Penser 2050’» poursuit Laurence Le Poder.
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