Le portrait d’Alexandre de Navailles, directeur de KEDGE BS

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Ancien Président de Hertz France, Alexandre de Navailles a pris la tête de KEDGE BS en juillet 2020. Portrait et projets d’un directeur prêt à décloisonner les mondes du business et de l’éducation.

Le portrait d’Alexandre de Navailles, directeur de KEDGE BS
© KEDGE

C’est avec un enthousiasme et une motivation non dissimulés qu’Alexandre de Navailles a pris, il y a presque un an, un virage décisif dans sa carrière. Après plus de 20 ans au sein des équipes de Hertz en France et à l’international (entre Londres, la Suisse et le Brésil), c’est une « envie de sens » qui l’a décidé à mettre son background de dirigeant de grand groupe au service de l’enseignement supérieur. « Ma mission est d’accompagner la valorisation de la recherche académique et la formation des jeunes qui seront les managers et les patrons de demain. J’ai tous les jours le sourire aux lèvres et les yeux écarquillés. L’envie de comprendre, d’apprendre, de découvrir, de faire avancer les choses et, à l’image d’un chef d’orchestre, de permettre à chacun de jouer à l’unisson » indique l’ancien chef d’entreprise qui a été accueilli avec bienveillance « et peut-être un peu de curiosité » par la communauté de KEDGE.

 

« Je coche des cases un peu particulières ! »

Car Alexandre de Navailles ne vient pas du sérail. Si son expérience du leadership, de la stratégie ou du management de crise sont de véritables atouts dans ses nouvelles fonctions, il reconnaît « ne pas cocher les cases académiques traditionnelles ». Mais loin d’en faire un obstacle, il appréhende au contraire la situation « sans prétention. KEDGE c’est des équipes solides, une recherche et des programmes reconnus et de beaux classements. Même si je pense que les classements ne sont pas une fin en soi. Un de mes objectifs : que les étudiants choisissent KEDGE pour KEDGE, son ADN et ses valeurs, plus que pour ses classements. Car c’est une école extraordinaire : à la fois très jeune (la fusion de ses deux établissements d’origine a en effet eu lieu il y a moins de 10 ans), mais qui bénéficie de leur histoire. Une histoire dans laquelle je m’inscris dans la continuité et dans la durée… car je suis quelqu’un de fidèle ! » insiste-t-il.

 

Patron un jour, patron toujours

Patron d’école mais plus patron d’entreprise donc, Alexandre de Navailles est aujourd’hui confronté à de nouveaux enjeux. « Notre mission n’est pas transactionnelle mais bien une mission à long terme : former des jeunes qui deviendront les managers de demain. Ce qui nécessite de prendre particulièrement soin des étudiants avec lesquels nous nous inscrivons, là aussi, dans la durée : pendant leurs études bien sûr, mais aussi tout au long de leur carrière ».

Alexandre de Navailles, proche du terrain, connecté aux étudiants

Des élèves qu’Alexandre de Navailles regrette de ne pas encore côtoyer plus sur les campus, crise sanitaire oblige. Une certaine « frustration » pour ce dirigeant adepte du terrain et du management direct (« sans by passer les équipes » tient-il à préciser). « C’est assez particulier de prendre les rênes d’une organisation dans ce contexte, mais je veux être disponible et approchable pour les étudiants. La crise nous force d’ailleurs à imaginer une communication et des interactions différentes : emails, webinaires, connexions avec les délégués de section… Nous comptons aussi sur nos 60 associations, un noyau très fort de la vie étudiante, avec lesquelles j’échange régulièrement. Bien sûr la période est difficile pour les bureaux, mais il faut aussi y voir une opportunité unique de s’aguerrir à la gestion de crise. Nous allons d’ailleurs essayer de permettre aux associations de revenir en nombre limité sur les campus, en respectant un protocole sanitaire très strict bien sûr. »

Pour Alexandre de Navailles, directeur de KEDGE, demain, c’est déjà aujourd’hui !

Entouré de son CoDir, de la gouvernance de l’école et d’un peu plus de 150 collaborateurs, Alexandre de Navailles pilote aujourd’hui la redéfinition de la stratégie de KEDGE BS à horizon 2025. « La partie la plus facile d’une stratégie, c’est sa construction, le plus dur c’est son exécution ! Mais quand on pense que notre action œuvre à la recherche académique et à la formation des jeunes qui seront les patrons de demain, c’est littéralement passionnant » rappelle l’ancien chef d’entreprise, déterminé et confiant pour l’avenir de la business school.

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