Centrale Lille
Centrale Lille devient Centrale Lille Institut © Centrale Lille

Horizon 2024 : Centrale Lille se réinvente

Changement de nom, renforcement de la visibilité de l’école à l’international… Emmanuel Duflos dévoile ses ambitions pour Centrale Lille avec le plan Horizon 2024. L’objectif : inscrire sa formation post-CPGE dans le Top 10 français. Zoom sur les nouveautés.

 

Directeur de l’institution depuis 2014 et renouvelé en mai 2019, Emmanuel Duflos mettra son nouveau mandat au profit d’une refonte complète de l’institution. Exit École de Centrale de Lille ! Dès le 1erjanvier 2020, l’établissement revêtira le nom de Centrale Lille Institut.

Au sein de cette entité, quatre écoles internes qui proposeront chacune leurs formations :
– l’École Centrale de Lille qui dispensera le cursus ingénieur centralien
– l’École Nationale Supérieure de Chimie de Lille deviendra une école interne à Centrale Lille Institut, dès le 1er janvier 2020
– l’IG2I, une filière ingénieur post-bac préparant aux métiers de l’informatique et de l’industrie
– l’ITEEM, offrant une formation orientée sur l’entrepreneuriat, à la croisée entre école d’ingénieurs et business school grâce à un partenariat avec SKEMA Business School

Vers l’international et au-delà

Emmanuel Duflos, Directeur de Centrale Lille © Centrale Lille
Emmanuel Duflos, Directeur de Centrale Lille © Centrale Lille

Cette refonte structurelle offrira plus de lisibilité à l’étranger. « Nous avons noué de nombreux partenariats avec de grandes institutions à travers le monde, mais nous n’avons pas encore cette culture internationale. Nous voulons ainsi tripler le nombre de professeurs étrangers et atteindre le taux de 50 % d’étudiants issus d’autres pays », explique le directeur de Centrale Lille. Dans les 5 prochaines années, l’établissement entend ouvrir 40 places supplémentaires pour son cursus ingénieur classique, uniquement ouvertes au recrutement à l’international.

L’école souhaite également renforcer son exigence en matière de formation pour attirer plus d’étudiants étrangers. « Une réforme qui fait suite à la refonte de nos cursus qui misent désormais sur l’autonomie et l’innovation pédagogique pour placer notre formation au niveau des standards internationaux. » À terme, Centrale Lille entend s’approprier pleinement la démarche du Groupe des Écoles Centrales qui adopte une approche d’évaluation par compétences.

>>> Tout ce qu’il faut savoir sur la refonte du cursus ingénieur de Centrale Lille

Ainsi, un travail important sera fourni sur l’accueil des élèves avec « de nouveaux locaux dédiés, mais aussi plus de transparence administrative avec, par exemple, la traduction de tous les documents en français et en anglais. »

Et pour renforcer son attractivité à l’international, Centrale Lille misera également sur l’axe scientifique. « D’ici 5 ans, nous doublerons les moyens alloués à la recherche en ciblant trois cibles stratégiques qui correspondent à notre stratégie : l’énergie, le biomedical engineering et le numérique. » L’institution accompagnera aussi financièrement les spin-off issues de ses laboratoires.

L’école de l’innovation

Autre ambition de Centrale Lille : devenir l’école de l’innovation et accompagner les organisations qui se transforment. Pour ce faire, l’établissement va repenser entièrement ses partenariats. « Nous voulons partir des besoins de l’entreprise qui sont différents selon leur taille », pour offrir des services sur mesure aux PME, startups, grands groupes…

Grâce à Booster PME, l’établissement portera une attention particulière aux petites structures. Au programme : un accompagnement de la transformation en mettant les élèves ingénieurs au contact direct des managers en charge du sujet dans l’entreprise.

Autant de projets qui seront déployés avec le support de l’I-Site Université Lille-Nord Europe qui s’occupera de la partie master et doctorat. Des discussions sont encore en cours pour établir toutes les prérogatives de l’établissement sur le futur Centrale Lille Institut.

>>> Zoom sur le projet d’Antoine Bocquier, élève-ingénieur en césure qui a participé à la mission de simulation martienne